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La concurrence fait rage entre les grands conglomérats agricoles français. Deuxième derrière le leader Invivo (12 milliards de chiffre d'affaires), Agrial (7,4 milliards) va investir un milliard pour moderniser ses usines et financer de nouveaux projets…
Agrial intègre le classement des 10 plus importantes coopératives agricoles et agroalimentaires européennes. Désormais 9ème, le conglomérat normand à la soixantaine de marques, dont le siège se situe à Caen, s’apprête à investir un milliard au cours des 5 prochaines années. La moitié de ce montant sera consacré à la modernisation des 106 usines de la coopérative, dont 100 millions serviront à remplacer l’usine centenaire de la marque Soignon (Deux-Sèvres)…
La priorité est de maintenir la cadence face aux mastodontes européens et internationaux. Dans la course au gigantisme dans laquelle sont lancés les conglomérats agricoles mondiaux, les acteurs asiatiques dominent le marché avec des valorisations autour de 50 milliards. Face à cette concurrence effrénée, Agrial mise sur un portefeuille contenant des marques fortes, comme Soignon, Florette, Maître Jacques, Loïc Raison.
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Un accord a été signé entre l’Algérie et la société qatarie Baladna pour construire un immense projet agricole et industriel dans le Sahara. L’objectif à terme : produire 1,7 milliard de litres de lait par an, et ainsi réduire la dépendance du pays du Maghreb… C’est un projet hors normes. Un révélateur, aussi, des nouveaux équilibres géopolitiques et stratégiques qui se tissent à l’échelle mondiale. Le 24 avril dernier, l’Algérie et le Qatar ont signé un accord pour développer la production de lait en poudre et l’élevage bovin dans le désert algérien, au sud du pays…
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Évolution du prix du lait dans l’UE
En moyenne, le prix du lait d’avril est de 46,10€/100 kg (-3%/2023) et attendu aux environs de 46,2€ en mai. Le prix du lait en France s’élève à 46,04€ (-2%)…
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La startup française Sublime Énergie a mis au point une technologie qui rend la méthanisation accessible même aux exploitations isolées. Un essai grandeur nature sera réalisé en 2025 dans les Côtes-d’Armor…
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Tous les produits sont en hausse, sauf le lactose (-1,9%), WMP +1,7%, SMP +3% et la poudre de babeurre augmente de 10,4%...
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La coopérative DMK transforme près de 5 milliards de litres. Elle devrait en être amputée de 700 Ml à la fin de l'année. 500 adhérents de la coop allemande ont donné leur préavis pour la quitter à la fin de l’année. Ils expliquent leur choix...
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A 460 euros le kilolitre en 2024, le prix moyen du lait est jugé aujourd’hui globalement équitable. La Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH), dans le Loiret, et la Laiterie de Verneuil, dans l’Indre, garantissent néanmoins des tarifs supérieurs aux éleveurs. Explications…
Pour la Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel, basée à 25 km d'Orléans, la juste rémunération des éleveurs fait partie de son ADN. Cette ETI agro-alimentaire (1,2 milliard de chiffre d'affaires et 2000 salariés en 2023) réalise environ 50% de ses recettes via la transformation et l'embouteillage de quelque 400 millions de litres de lait par an. LSDH participe ainsi à la coopérative de consommateurs « C'est qui le patron ?»…
Pour les mêmes raisons de modernisation et de continuité de la filière, le bon niveau de rémunération du lait est également une priorité à la Laiterie de Verneuil. Située au nord de l'Indre, cette PME, qui transforme près de 70 millions de litres de lait par an issus de 200 éleveurs de Touraine et du Berry, a développé une stratégie de produits premium. Objectif, se distinguer des briques premier prix, vendues 25% moins cher par les géants de l'agro-alimentaire…
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Comme la distance entre le producteur et le consommateur est maintenant très importante, on cherche à se rassurer par des labels et des signes qui nous prouvent qu’en matière d’alimentation au moins, on tente de « bien » faire. C’est aussi en quelque sorte un aveu d’impuissance : faute de pouvoir changer le monde, changeons au moins notre alimentation et par là même maîtrisons un minimum notre corps…
Mais la vie devient de plus en plus compliquée, car de nombreux labels se présentent, souvent contradictoires. Comment se retrouver au milieu de ce foisonnement de labels et signes de qualité ? Que signifie leur prolifération ?
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La mise en service de l’unité 3 de fabrication de poudre de lait de la coopérative Isigny Sainte-Mère affiche du retard, en raison de défauts structurels du bâtiment. Elle aurait dû fonctionner depuis juin 2023. Depuis, des travaux de renforcement ont permis à quelques ateliers de rentrer en fonction…
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Le retrait de la puissante Fédération nationale des industries laitières, à laquelle appartient le géant Lactalis, plonge le syndicat des industries agroalimentaire dans une situation financière critique qui menace son existence même… A quelques jours de l’élection du nouveau président de l’Ania, l’association nationale des industries agroalimentaires, prévue le 20 juin, une guerre picrocholine s’est déclenchée entre lobbyistes et différentes chapelles de l’industrie alimentaire. Le grand public ignore tout de ces instances mais elles ont pourtant un rôle très important dans l’économie nationale… L’Ania est une instance patronale, membre du Medef, qui représente quasiment toutes les entreprises privées agroalimentaires en France (premier secteur industriel du pays avec 15 500 entreprises et 198 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel)…
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Les entreprises, qui redoutent d’autres attaques en mer Rouge, font déjà du stock en prévision des fêtes de fin d’année…
Les agressions de bateaux au large du Yémen ne cessent pas. Les rebelles houthistes qui contrôlent une partie du pays ont revendiqué cette semaine l’attaque de plusieurs navires « en réponse » aux frappes israéliennes sur Rafah, la ville palestinienne devenue l’épicentre de la guerre dans la bande de Gaza…
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La majorité des acteurs de la filière laitière allemande défend un mode de fonctionnement libéral dans lequel le prix du lait suit les fluctuations du marché… Dans un tel contexte, des producteurs n’hésitent pas à donner leur préavis s’ils jugent la performance de leur laiterie insatisfaisante. Enquête exclusive dans le numéro de juin…
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En 2023, les échanges mondiaux restent fortement perturbés par le contexte géopolitique mondial. La France maintient son 6e rang d’exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires, avec 4,4 % de part de marché, un niveau stable depuis 2020…
La balance commerciale des produits agricoles et agroalimentaires de la France, bien que toujours excédentaire de 5,3 Md€, s’est très largement repliée en 2023 (- 43 %) avec un recul du solde positif des échanges avec les pays tiers (- 16 %) et une aggravation de près du double du déficit avec les pays de l’Union européenne…
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Depuis Rennes, un laboratoire de recherche coordonne un vaste projet scientifique baptisé Prolific. Objectif : évaluer les bénéfices, en termes de santé, des produits laitiers fermentés chez les jeunes enfants et les seniors...
Le Grand Ouest est la première région française pour la production laitière. Pas étonnant, donc, que ce soit là que se joue une partie de l’avenir des produits laitiers. Depuis 2020, un projet scientifique de 14 millions mobilise plusieurs équipes de recherche. Son nom ? Prolific. Le thème ? Les (bonnes) bactéries…
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Évolution comparée des prix du lait dans l’UE, aux USA et en Nouvelle-Zélande
En moyenne, le prix du lait d’avril est de 46,10€/100 kg dans l’UE. Aux USA, il est de 37,2€ et en Nouvelle-Zélande de 33€. Le prix du lait en France s’élève à 46,04€…
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Müller acquière Yew Tree Dairy, un producteur laitier familial britannique, dans le but de renforcer ses capacités de production et d'exportation de lait en poudre…
Yew Tree Dairy est spécialisée dans la production de lait et de crème frais ainsi que de lait en poudre. Müller affirme que l’acquisition lui permettra de tirer parti du savoir-faire de Yew Tree en matière de fabrication pour stimuler la résilience de la chaîne d’approvisionnement et la croissance de ses activités d’exportation.
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En trente ans à peine, l’automatisation de la traite des vaches a pris une place significative dans les élevages. La vague d’automatisation de l’alimentation se fait dans la foulée… Seenovia : « C’est en Mayenne, en 1995, que le premier robot de traite de l’Ouest a été installé. Nous estimons que la moitié des exploitations laitières seront robotisées dans moins de dix ans. Chaque année sur ce territoire, nous comptons entre 120 et 150 robots de traite supplémentaires. Entre 1 300 et 1 400 exploitations sont aujourd’hui équipées, soit plus d’une sur cinq ». Côté Bretagne, la société Innoval recense quelque 570 fermes robotisées pour un effectif total de 3 300 soit près de 20%...
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Les prix du beurre se raffermissent depuis l'automne dernier sur le marché français, dans le sillage des prix européens et mondiaux, reflet de la tension sur l’offre et de la bonne demande. Les cours de la poudre de lait, eux, ne partagent pas la même dynamique…
En semaine 21, la cotation spot Atla du beurre cube a marqué le coup, prenant 300 €/t pour atteindre 6 205 €. C’est 46% de plus que son creux de septembre dernier et autant qu’à la même période de 2018, tout en restant encore 22% sous son niveau historique 2022.
La tension progressive sur les prix s’explique par les échos pessimistes sur l’offre. Pour autant les échanges sont assez limités et les acheteurs hésitent à s’engager dans la durée, espérant un retour de la collecte européenne et une réorientation des fabrications…
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Après le printemps pluvieux qui a pénalisé la collecte, elle revient très légèrement au dessus de l’année 2023. Le Grand est toujours en hausse, le Centre val de Loire toujours lanterne rouge…
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Selon quels critères sont concrètement payés aujourd'hui les éleveurs français, dont les relations avec les laiteries restent très complexes ?
Deux exemples de négociation : Lactalis & Sodiaal dans l’Aube, Biolait en bio
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Sans crier gare, la marque C’est qui le Patron ? ! s’est faite, ces dernières années, sa petite place sur le podium des laits les plus vendus en France, marché toutefois largement dominé par les marques de distributeurs, suivies des historiques Lactel (Lactalis) et Candia (Sodiaal). « Nos chiffres de progression sont hors normes », estime Nicolas Chabanne, cofondateur de la marque « C’est qui le patron ? » coopérative de consommateurs. Cette performance est d’autant plus notable que C’est qui le Patron ? ! revendique de… ne pas être compétitif. C’est un comble en cette période...
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Sur le lait demi-écrémé UHT, la marge brute des grandes et moyennes surfaces (supermarchés, hypermarchés) a augmenté en moyenne de 188% entre 2001 et 2022. Dans le même temps, celle des industriels s'est accrue de 64%. Ce sont eux qui continuent à capter l'essentiel de la valeur (43% du prix moyen hors taxes d’une bouteille d’un litre)…
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Après avoir acquis l'activité fromages naturels de Kraft Heinz pour 3,2 milliards de dollars en 2021, Lactalis USA s'est lancé dans une refonte stratégique pour rajeunir la marque. Lactalis a vu un potentiel d'innovation et de croissance…
Cette revitalisation de la gamme de fromages naturels de Kraft illustre la façon dont Lactalis non seulement préserve mais enrichit une marque américaine bien-aimée grâce à une innovation réfléchie et une adaptation stratégique au marché…
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Si le bio souffre de l’inflation, le nombre d’exploitations certifiées Haute valeur environnementale progresse encore entre 2023 et2024, quoique de manière plus mesurée que les années précédentes. Le poids de l’élevage progresse doucement par rapport à celui de la viticulture…
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Les éleveurs laitiers américains ne sont pas démunis d’outil de protection. Le Dairy Margin Coverage (DMC), qui a remplacé le Margin Protection Program for Dairy depuis la réforme de 2018, leur apporte un filet de sécurité contracyclique qui s’est avéré très utile pour les éleveurs ces derniers mois…
Le programme DMC consiste à indemniser les éleveurs lorsque la marge laitière passe sous un certain niveau. Plus précisément, cette marge représente la différence entre le prix du lait et le coût du fourrage – calculée mensuellement. Ce dispositif permet donc de couvrir les périodes où le prix du lait évolue défavorablement relativement à l’évolution des prix de l’alimentation du bétail…
Une fois le calcul de la marge effectué, il revient à l’éleveur de définir quel niveau de marge il souhaite garantir. Lorsque la marge mensuelle tombe en-dessous de ce niveau, l’USDA verse une indemnisation à l’éleveur...
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