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"Si les progrès sont notables dans certains domaines (amélioration de la qualité de l’eau et de l’air par exemple), la situation demeure préoccupante pour d’autres : les émissions de gaz à effet de serre restent élevées même si des améliorations sont constatées, l’artificialisation progresse et la biodiversité continue de disparaître malgré des financements dédiés à ce domaine*." Données et études statistiques Publié le 01/03/2024 Christelle Larrieu Coordinatrice Résumé — Les dépenses de protection de l’environnement face aux enjeux de dégradation des milieux naturels Les activités humaines et économiques exercent de multiples pressions sur les différentes composantes de l’environnement pouvant entraîner une dégradation significative des écosystèmes naturels (perte de biodiversité, pollution de l’air et de l’eau, etc.). Face à ces défis environnementaux, des mesures et actions sont mises en place pour prévenir, réduire ou compenser les dommages causés. Cette démarche implique des moyens financiers substantiels dédiés à la protection de l’environnement. En 2021, ces dépenses se sont élevées à 60 milliards d’euros, soulignant les efforts déployés pour atténuer les impacts néfastes de nos activités sur la planète. — Fiches thématiques 22 fiches thématiques abordent, au travers de quelques indicateurs clés, les grands enjeux et l’état des connaissances dans différents domaines de l’environnement : milieux naturels, exposition aux risques, économie verte, consommation de matières, émissions de gaz à effet de serre, énergies renouvelables, préoccupations et pratiques environnementales, etc. Ce panorama, fondé sur les dernières données, met en perspective les évolutions récentes dans ces domaines. Ces fiches s’articulent autour de trois thèmes : état et pressions sur les milieux naturels, réponses des acteurs économiques et transitions écologique et énergétique. ------- NDÉ * soit 3,2 milliards pour la biodiversité sur un total de 60 milliards d'euros comptabilisé pour 2021 Visualisation de la part de la "Protection de la biodiversité et des paysages" LES ACTIVITÉS DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Les activités de protection de l’environnement (CEPA) sont réparties en neuf domaines : - [...] - Protection de la biodiversité et des paysages : Mesures et activités visant à protéger et à reconstituer la faune et la flore sauvages, sauvegarder et restaurer les habitats, les écosystèmes, les paysages naturels - [...] [Image] Répartition du financement des dépenses de protection de l’environnement par domaine et agent financeur, en 2021 En milliards d’euros courants (Capture d'écran graphique 3 - p13) Note : par rapport à l'édition précédente, les montants des dépenses de protection de l'environnement ont été révisés à la hausse sur la période 2000-2020, à la suite de plusieurs changements méthodologiques, notamment dans les domaines de la protection de l’air, de la biodiversité et des autres activités. Champ : France. Source : SDES, compte satellite de l'environnement, 2023 ------- via EcoloSolidaire sur X, 03.03.2024 : "Le Service des Données et Etudes Statistiques du Ministère de l'écologie vient de publier le Bilan Environnemental de la France 2023 Un 🧶 https://twitter.com/Juste2T/status/1764247893509066803
A multiscale chemical-mechanical model predicts impact of morphogen spreading on tissue growth Published: 20 May 2023
Alireza Ramezani, Samuel Britton, Roya Zandi, Mark Alber, Ali Nematbakhsh & Weitao Chen
npj Systems Biology and Applications [Image] Overview of wing disc epithelium and morphogen gradient. ------ NDÉ Traduction Le mécanisme exact contrôlant la croissance cellulaire reste un grand défi en biologie du développement et en médecine régénérative. Le tissu du disque alaire de la drosophile est un modèle biologique idéal pour étudier les mécanismes impliqués dans la régulation de la croissance. La plupart des modèles informatiques existants pour l'étude de la croissance des tissus se concentrent spécifiquement sur les signaux chimiques ou les forces mécaniques. Ici, nous avons développé un modèle chimique-mécanique multi-échelle pour étudier le mécanisme de régulation de la croissance basé sur la dynamique d'un gradient de morphogène. En comparant la distribution spatiale des cellules en division et la forme globale du tissu obtenues dans les simulations du modèle avec les données expérimentales du disque alaire, il est démontré que la taille du domaine du morphogène Dpp est essentielle pour déterminer la taille et la forme du tissu. Un tissu plus grand, avec un taux de croissance plus rapide et une forme plus symétrique, peut être obtenu si le gradient de Dpp se propage dans un domaine plus large. Associée à l'absorption de Dpp dans la zone périphérique, la régulation en retour qui régule à la baisse les récepteurs Dpp sur la membrane cellulaire permet d'étendre davantage le morphogène loin de sa région d'origine, ce qui se traduit par une croissance prolongée du tissu à un taux de croissance plus homogène dans l'espace. ------ Sujet proche → Mechanism of Morphogen Gradient Scaling https://www.esi.ac.at/events/t1159/ The Erwin Schroedinger International Institute For Mathematics and Physics "Les gradients morphogéniques sont fondamentaux pour établir des modèles morphologiques dans les tissus en développement1. Au cours du développement, les gradients s'adaptent pour rester proportionnels à la taille des organes en croissance. La mise à l'échelle est un mécanisme universel d'ajustement des motifs à la taille dans les organismes vivants, mais ses mécanismes ne sont pas encore clairs. Ici, en nous concentrant sur le gradient Dpp dans le disque alaire de la drosophile, nous dévoilons une base biologique cellulaire derrière la mise à l'échelle." Maria Romanova-Michaelides (U Genève)
Pour faire avancer un projet de traité international contre la pollution plastique, 175 pays étaient réunis au Canada. Ils se retrouveront en fin d’année en Corée du Sud pour finaliser le texte. Les divergences portent notamment sur les restrictions de production d’emballage en plastique alors qu'une étude pointe justement la responsabilité des industriels. Anne Le Gall Radio France ------ NDÉ L'étude [Image] A map depicting where each of the 1576 audit events occurred. Each pink point depicts a single audit event. Points are slightly transparent so that locations with many audits overlapping appear darker. Points are at the most specific location we could ascribe to the audit events. In some cases, that was only at the state or country level, and for those instances, the locations appear as centroids for the country or state. Although there is widespread coverage globally, there are also regions with few data such as South America, central and north Asia, Middle East, and central Africa. ------ À lire aussi : Coca-Cola, sponsor des JO 2024, est désigné premier “pollueur plastique” pour la sixième année consécutive, selon l’audit de marque international 2023 de Break Free From Plastic. Coordonné par le mouvement Break Free From Plastic sur le plan mondial, le 6e audit de marques de la pollution plastique (plastic pollution brand audit) démontre que les groupes Coca-Cola, Nestlé et Unilever sont les premiers responsables de cette pollution.
La survenue de cas autochtones est notamment liée à une sous-déclaration ou à une déclaration tardive des cas. Le diagnostic et la déclaration sont deux facteurs essentiels pour éviter la transmission de ces maladies. Tous les cas suspects d’arboviroses sur l’ensemble de la région doivent être signalés par les médecins, libéraux ou hospitaliers, en amont de la confirmation biologique durant la période d’activité du moustique (Code de la Santé Publique R3113-4). Moustique tigre : professionnels, pour éviter les risques d’épidémies, pensez à la dengue, au chikungunya et au Zika Agence régionale de santé Centre-Val de Loire 26 avril 2024 ------ NDÉ Chaque année la période de surveillance renforcée commence le 1er mai en métropole : elle implique de suivre l’implantation du moustique tigre et de mener des investigations pour chaque cas d’arbovirose afin d’éviter au maximum le risque de transmission épidémique. En 2024, le nombre de cas importés de dengue dans l’Hexagone, signalés via la déclaration obligatoire, atteint des chiffres sans précédents depuis 2023. Entre le 1er janvier et le 26 mars 2024 et alors que les données n'étaient pas consolidées pour les dernières semaines, 1 038 cas de dengue importée ont été notifiés en métropole, contre 76 sur la même période en 2023. 83 % de ces cas revenaient de Martinique ou de Guadeloupe, où une épidémie est en cours depuis mi-2023. Pour notre seule région, 110 cas de dengue importée ont été notifiés au 1er trimestre 2024 en Centre-Val de Loire. Prévention des maladies transmises par les moustiques Le risque de voir apparaitre une circulation locale des virus de la dengue, du chikungunya ou de Zika à partir d’un cas importé est limité à la période d’activité du moustique tigre, actuellement de mai à novembre en France métropolitaine mais cette période pourrait s’allonger dans l’avenir à la faveur du changement climatique. Ce risque est aujourd’hui accru compte-tenu de l’accroissement significatif du nombre de cas importés en provenance des zones d’épidémie (Antilles et Guyane notamment).
Rewilding plus rising temperatures are thought to have enabled the Anopheles sacharovi, which can transmit the disease, to re-establish in six areas of Puglia Malaria mosquitoes return to Italy after 50 years Philip Willan, Rome Tom Whipple Monday April 29 2024, 5.45 pm BST The Times ------ NDÉ Traduction Le reboisement et la hausse des températures auraient permis à l'anophèle sacharovi, qui peut transmettre la maladie, de se réimplanter dans six régions des Pouilles. [Graphical abstract]
Le scolyte nordique de l'épicéa est une espèce envahissante de scolyte qui gagne du terrain depuis son apparition en Suisse en 2019. Institut fédéral de recherches WSL Version en ligne 23.02.2024 "L’aire de distribution naturelle du scolyte nordique de l'épicéa (Ips duplicatus) couvre l'Asie de l'Est, la Sibérie et la Fennoscandie. Depuis quelques années, cette espèce s'étend vers le sud et l'ouest et on l'observe également sur des espèces de pins et de mélèzes dans l'est, le sud-est et le centre de l'Europe. Outre la propagation naturelle, le transport de bois d'épicéa non écorcé est probablement aussi en partie responsable de la propagation de ce scolyte." Article original: Hölling D., Queloz V. (2021) Eine neue Borkenkäferart erobert die Schweiz. Waldschutz Aktuell 2/21. Birmensdorf: Eidg. Forschungsanstalt WSL. Complété par des mises à jour de D. Hölling. [Image] Scolyte nordique de l'épicéa (Ips duplicatus; signe distinctif: voir la flèche).
Descriptive versus causal morphology: gynandromorphism and intersexuality Original Article Open access Theory in Biosciences Published: 12 January 2023 Giuseppe Fusco & Alessandro Minelli [Image] Schematics of the most common patterns of symmetric gynandromorphism. Colours indicate the opposite-sex (male vs. female) phenotype of different body parts ------ NDÉ Traduction Chez les espèces animales à sexes séparés, les individus anormaux présentant un mélange de parties du corps phénotypiquement mâles et phénotypiquement femelles sont généralement appelés gynandromorphes, tandis que les individus présentant des traits phénotypiques sexuels intermédiaires sont généralement appelés intersexués. Toutefois, cette distinction, aussi claire qu'elle puisse paraître, ne fait pas l'unanimité et n'est pas exempte de critiques. Compte tenu du rôle des anomalies sexuelles dans la compréhension du développement normal, nous réévaluons ces phénomènes de développement sexuel anormal, en tenant compte des avancées les plus récentes dans l'étude de la détermination du sexe et de la différenciation sexuelle. Nous soutenons qu'une distinction entre gynandromorphisme et intersexualité, bien qu'utile à des fins descriptives, n'est pas toujours possible ou judicieuse. Nous discutons des subtilités conceptuelles et terminologiques de la littérature sur ce sujet et donnons des raisons de préférer largement, mais pas strictement, une terminologie basée sur la morphologie descriptive plutôt que causale, c'est-à-dire sur les modèles phénotypiques observés plutôt que sur le processus causal qui les sous-tend. [...] La plupart des exemples que nous citerons concernent les arthropodes, le clade que nous connaissons le mieux, mais notre discussion ne se limite pas aux anomalies sexuelles dans ce groupe. [...] La terminologie incohérente des anomalies sexuelles À notre connaissance, la plus ancienne utilisation du terme « gynandromorphisme » est le compte rendu télégraphique suivant (Newport 1845 : 373) : « Parmi les sujets d'intérêt physiologique exposés lors de nos réunions [de la Société entomologique], je remarque un cas de gynandromorphisme chez Arctia caja, par M. Evans ». Cette phrase n'est accompagnée d'aucune description ou illustration, mais nous pouvons facilement admettre que ce spécimen de la teigne des jardins (Lepidoptera : Erebidae) présentait une mosaïque de parties du corps phénotypiquement mâles et phénotypiquement femelles, peut-être dans les ailes. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le terme a été largement appliqué à des spécimens présentant des anomalies similaires, en particulier chez les insectes. Ce n'est qu'en 1915 que Richard Goldschmidt, qui avait précédemment décrit comme gynandromorphes tous les phénotypes sexuellement anormaux obtenus jusqu'alors par des croisements entre individus de différentes races de la spongieuse (Lymantria dispar ; également dans les Erebidae), s'est rendu compte de la nécessité d'un nouveau terme. Plutôt que d'être des mosaïques de parties phénotypiquement mâles et phénotypiquement femelles, ses papillons de nuit « représentent un niveau intermédiaire quantitativement déterminé entre les deux sexes. Si nous désignons une femelle par 0 et un mâle par 100, alors certains de mes animaux représentent le niveau 3 ou 21 ou 75, etc. [...] Il me semble donc nécessaire d'introduire une désignation différente pour le phénomène dont il est question ici. Je désignerai à l'avenir les stades sexuels intermédiaires sous le nom d'intersexes et je parlerai d'intersexes masculins ou féminins, selon qu'il s'agit de mâles en voie de féminité ou de femelles en voie de masculinité : l'apparence elle-même s'appellera alors intersexualité » (Goldschmidt 1915 : 566 ; notre traduction). [...] ------ Pour aller plus loin → Double Je - Strange Stuff And Funky Things http://ssaft.com/Blog/dotclear/?post/2023/06/22/Double-Je
Sometimes it seems the night is just buzzing with insects. But are there really more insects out at night? We analysed all the evidence on insect activity across the day–night cycle to find out. Things that go buzz in the night – our global study found there really are more insects out after dark Mark Wong Forrest Fellow, School of Biological Sciences, The University of Western Australia Raphael Didham Professor of Ecology, The University of Western Australia Publié: 18 avril 2024, 16:10 EDT ------ NDÉ Traduction ... Nous avons finalement retenu 99 études publiées entre 1959 et 2022. Ces études couvrent tous les continents à l'exception de l'Antarctique et englobent un large éventail d'habitats terrestres et aquatiques. Qu'avons-nous trouvé ? Nous avons trouvé plus d'éphémères, de trichoptères, de papillons de nuit et de perce-oreilles la nuit. En revanche, il y avait plus de thrips, d'abeilles, de guêpes et de fourmis pendant la journée. De nombreux insectes aquatiques, comme les éphémères, sont plus actifs la nuit. L'activité nocturne était plus fréquente dans les zones humides et les cours d'eau. Dans ces zones aquatiques, il peut y avoir deux fois plus d'insectes actifs pendant la nuit. En revanche, les insectes terrestres sont généralement plus actifs pendant la journée, en particulier dans les prairies et les savanes. Nous avons constaté que le nombre d'insectes en déplacement pouvait tripler au cours de la journée dans ces habitats. Cela peut être lié au fait d'éviter les prédateurs. Les poissons ont tendance à chasser les insectes aquatiques pendant la journée, tandis que les animaux nocturnes tels que les chauves-souris rendent la vie sur terre plus dangereuse la nuit. Nous avons également constaté que les insectes étaient plus actifs la nuit dans les régions chaudes du globe, où les températures maximales sont plus élevées. Les insectes sont des « ectothermes », ce qui signifie qu'ils sont incapables de réguler la température de leur corps. Ils sont particulièrement sensibles aux températures extrêmes, qu'elles soient chaudes ou froides. Cette découverte souligne le rôle du climat dans la régulation de l'activité des insectes. Étant donné que les températures atteignent leur maximum pendant la journée, des températures maximales plus élevées peuvent favoriser une activité nocturne accrue, car davantage d'individus cherchent à éviter le stress thermique en travaillant dans l'obscurité. Les insectes n'ont pas la capacité de réguler leur température corporelle. Ils sont plus actifs lorsqu'il fait plus chaud, mais il y a des limites. Parfois, ils ont simplement besoin de se reposer ou d'éviter la chaleur de la journée.
Les découvertes soulignent les menaces qui pèsent sur les insectes nocturnes Les insectes fournissent de nombreux « services écosystémiques » vitaux, tels que la pollinisation, le cycle des nutriments et la lutte contre les parasites. Nombre de ces services peuvent être fournis la nuit, lorsque les insectes sont plus nombreux à être actifs. Cela signifie que nous devons réduire certaines de nos activités pour soutenir les leurs. Par exemple, l'éclairage artificiel nuit aux insectes nocturnes. La lumière artificielle, qui peut fortement attirer et désorienter les insectes nocturnes, constitue une menace importante pour la biodiversité et les fonctions écologiques des insectes. Nos recherches mettent également en évidence la menace du réchauffement climatique. Dans les régions les plus chaudes du globe, comme les tropiques, la tendance au réchauffement pourrait réduire davantage l'activité des insectes nocturnes qui luttent contre la chaleur. À cette fin, nous espérons que notre étude incitera les écologistes qui aiment le jour à s'intéresser à l'écologie nocturne. Les insectes comptent parmi les organismes les plus divers et les plus importants de notre planète. L'étude de leurs rythmes complexes n'est pas seulement une entreprise scientifique, c'est aussi un impératif pour la préservation de la faune et de la flore. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) [Image] Diel patterns in abundance vary among insect taxa (k = 331 effect sizes).
A new study from McGill University and the Max Planck Institute and published recently in Science suggests an answer to this question that has stood unanswered for half a century among ecologists. Species diversity promotes ecosystem stability | Newsroom - McGill University ------ NDÉ Traduction Qu'est-ce qui maintient la stabilité d'un écosystème et empêche un seul et meilleur concurrent d'évincer d'autres espèces d'une communauté ? La stabilité d'un écosystème dépend-elle de la présence d'une grande variété d'espèces, comme le pensaient les premiers écologistes, ou la diversité a-t-elle l'effet inverse et conduit-elle à l'instabilité, comme le prédisent les théories modernes ? Résoudre un débat de longue date parmi les écologistes Une nouvelle étude de l'Université McGill et de l'Institut Max Planck, publiée récemment dans Science, suggère une réponse à cette question qui est restée sans réponse pendant un demi-siècle parmi les écologistes. Les chercheurs ont abordé la question de la croissance de la population à l'aide d'un modèle qui, jusqu'à présent, n'avait pas été utilisé dans ce contexte, bien qu'il corresponde à la sagesse conventionnelle et à la façon dont les gens ont traditionnellement modélisé la croissance individuelle (de la naissance à la maturité). Les chercheurs ont utilisé des données sur l'abondance, la croissance et la biomasse des populations de diverses espèces (insectes, poissons et mammifères) recueillies au cours des 60 dernières années dans le monde entier. Leurs résultats, basés sur une analyse approfondie, suggèrent que, contrairement à la théorie écologique contemporaine, la diversité des espèces conduit à la stabilité de l'écosystème, comme l'ont cru les premiers écologistes. La croissance des populations ralentit avec la densité « Alors que la quasi-totalité des théories antérieures partent du principe que les populations connaissent une croissance exponentielle, il apparaît de plus en plus clairement que les espèces suivent en réalité une trajectoire légèrement différente, dans laquelle la croissance exponentielle ralentit continuellement. C'est un peu comme la loi des rendements décroissants en économie", explique Ian Hatton, chercheur associé au département des sciences de la terre et des planètes de l'université McGill et auteur correspondant de l'article. « Ce qui est étonnant, c'est qu'une si petite différence dans la croissance de la population puisse avoir un effet aussi important sur les interactions communautaires, renversant complètement les prédictions de décennies de théorie. » Les dangers d'une rupture d'équilibre Leurs conclusions soulèvent des questions alarmantes sur les effets potentiels à grande échelle de la perte de biodiversité. « Cette recherche devient de plus en plus urgente étant donné les taux actuels d'extinction des espèces et de perte de biodiversité », déclare M. Hatton. « En plus de mieux aligner la théorie sur les données, le modèle fait une prédiction troublante : les pertes de biodiversité peuvent déstabiliser davantage un écosystème et l'empêcher de se rétablir après une perturbation. » Traduit avec DeepL.com (version gratuite) [Image] From tropical rainforests to coral reefs, some of Earth’s most diverse ecosystems are also the most stable. This staggering diversity stands in opposition to ecological theory, which for decades has predicted that diversity begets instability. We show that a small difference in how population growth is formulated can reverse these classic predictions and match theory with observation. [Photos: Rhett Butler and MPI MiS] ------ Article en français → Quand biodiversité rime avec stabilité | Le Devoir, 20.04.2024 https://www.ledevoir.com/environnement/811027/quand-biodiversite-rime-stabilite
L’évolution du vivant s’est construite de pair avec l’alternance entre le jour et la nuit. Mais l’éclairage urbain illumine les rues en continu. Une luminosité qui perturbe la faune et la flore et s’étend de plus en plus loin, comme dans le Grand Genève. Publié le 1 avril 2024 Villes vivantes Pollution lumineuse, le côté obscur de la ville Camille Belsoeur (abonnés) "En regagnant en covoiturage le centre-ville de Genève, après avoir arpenté sa campagne immédiate à la recherche de cerfs, je regarde songeur la voûte céleste. Aucune étoile visible. Les cervidés genevois l’ont-ils également remarqué ? Cela change-t-il quelque chose dans leur orientation nocturne ? « La pollution lumineuse est très forte ici, on ne peut pas faire pire », m’avait soufflé, quelques jours avant mon reportage, Aline Blaser, cheffe de programme corridors biologiques du canton." (...) ------ NDÉ Pour en savoir plus Des corridors noirs pour lutter contre la pollution lumineuse
« S’il nous permet de retrouver notre chemin dans la nuit ou d’embellir nos bâtiments, l’éclairage nocturne perturbe la vie de la faune. Insectes, amphibiens, oiseaux, mammifères et même les végétaux peuvent être impactés par ce qu’on appelle la pollution lumineuse. Préserver des corridors noirs est essentiel pour la biodiversité. Genève Grandeur Nature met en lumière les espèces de l’ombre. »
Avec Aline Blaser, Cheffe de programme corridors biologiques, État de Genève Bastien Guibert, Ingénieur en gestion de la nature Tommy Andriollo, Responsable projet CCO, Muséum Loren Manceaux, Cheffe de projet, CCO-Genève Florence Colace, Architecte-éclairagiste, Ville de Genève ------ La biodiversité s’étend dans l’obscurité Trames vertes, bleues et noires "Historiquement, toutes les espèces ont besoin de repères pour canaliser leurs déplacements", nous précise Loren Manceaux, biologiste chiroptérologue au Centre de coordination ouest pour l’étude et la protection des chauves-souris du canton de Genève (CCO-GE). "On parle des nécessaires trames vertes et trames bleues, composées de structures végétales, de couloirs forestiers ou de cours d’eau, mais on s’est aperçu qu’elles étaient insuffisantes pour une majorité d’espèces qui se déplacent de nuit, soit pour éviter l’homme, soit parce qu’elles sont nocturnes. Il faut leur reconstituer des trames noires, sans quoi on isole des populations, et la biodiversité périclite. Car si certaines espèces arrivent à s’adapter, d’autres pas, telles certains rapaces nocturnes, ou les chauves-souris qui désertent progressivement les zones éclairées. Les espèces migratrices sont aussi très perturbées par les éclairages pointés vers le ciel, les enseignes publicitaires, les aéroports." Cartographies genevoises en pointe En Suisse, le canton de Genève est aujourd’hui en pointe sur cette thématique. Tout a démarré à l’occasion d’un colloque franco-suisse en 2015 sur les corridors biologiques, qui a mis en évidence l'enjeu de l'obscurité. "Ce point de prise de conscience a permis de travailler ensuite très concrètement avec les services industriels de Genève", récapitule Aline Blaser, "en leur présentant les effets de la pollution lumineuse en termes d’astronomie, de santé et de biodiversité. Puis on a bénéficié d’un travail réalisé par la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture (HEPIA), qui a pu nous fournir une carte de l’éclairage en 2012, actualisée grâce à des images satellites en 2021. On a ainsi pu coupler les points de lumière artificielle aux axes des déplacements de la faune, y compris des chauves-souris, grâce à des données récoltées par des boîtiers à ultra-sons disposés sur le canton." Et Loren Manceaux de compléter: "Chaque pont éclairé vient fragmenter un corridor et réduire la richesse spécifique que l’on peut avoir de part et d’autre de l’ouvrage. Les espèces les plus sensibles à la lumière sont repoussées, cela créé des barrières presque physiques, réduisant de fait leurs territoires." Projet-pilote d’extinction des routes Entre temps, la validation de ces données a permis d’enclencher des collaborations tous azimuts. Pour atteindre le public, il y a, depuis 2019, l’opération "La nuit est belle", dont la 4e édition, le 22 septembre dernier, a mis en lien l’extinction de l’éclairage public, dans 184 des 209 communes du Grand Genève, à une centaine d’animations: observations du ciel, expositions, concerts, repas à la bougie, etc. Et une étape plus importante est franchie depuis 2022, avec la mise en œuvre de la stratégie des autorités pour l’extinction des routes cantonales, portant sur la moitié des 8'000 points lumineux recensés. "C’est un essai pilote", précise Aline Blaser, "qui permettra une évaluation de sa pérennité en veillant à désamorcer toutes les questions de sécurité. Cette approche apporte de grands bénéfices pour restaurer notre patrimoine commun qu'est la nuit, et ménager les espèces impactées par les routes." L’intérêt des agriculteurs contre les ravageurs Reste à nous concentrer sur le potentiel rôle de l’agriculture contre cette pollution lumineuse. "Les exploitations agricoles sont justement déjà des corridors biologiques naturels de déplacement de la faune", poursuit Aline Blaser. "Si on éteint une route entre deux parcelles, cela favorise les déplacements entre réservoirs de biodiversité. Et il y a un intérêt commun à faire mieux. Car les agriculteurs se demandent comment bien agir pour faire revenir les chauves-souris, certains pollinisateurs et à peu près toutes les espèces animales, parce qu’elles régulent très efficacement les atteintes aux cultures et permettent de limiter l’utilisation de produits phytosanitaires. Il y a ceux qui font de louables efforts pour maintenir et développer leurs haies, ou qui installent des nichoirs sur leurs fermes. Tout cela est très bien et implique aussi parallèlement un travail sur la façon d’éclairer leurs bâtiments pour être encore plus bénéfique»." (...)
CHRONIQUE. Une équipe internationale vient de démontrer que « Heliconius elevatus » est né de la rencontre entre deux espèces cousines. Une exception chez les animaux. Ce papillon amazonien, hybride depuis 200 000 ans Nathaniel Herzberg Publié le 21 avril 2024 à 15h00, modifié le 22 avril 2024 à 09h04 ------ NDÉ L'étude [Image] PCAs of male sex pheromones and host plant use show that H. elevatus, H. pardalinus and H. melpomene from the western Amazon form three distinct clusters in trait space. a, PCA applied to concentrations of 30 male androconial volatiles. Loadings for selected compounds are annotated. b, PCA applied to oviposition preference of H. elevatus, H. pardalinus and H. melpomene for 21 species of Passiflora. Heliconius melpomene (24 females) laid 288 eggs and exhibited a strong preference for P. menispermifolia and P. triloba. Heliconius elevatus (35 females) laid 173 eggs and exhibited a preference for P. kaipiriensis. H. pardalinus butleri (51 females) laid 425 eggs and had a more generalized host plant use. To estimate the sample variance for each species, subsamples of 30 were drawn with replacement from the distribution of each species (1,000 replicates). PCA was then run on these bootstrapped replicates, polygons are minimum convex hulls encompassing all subsamples for each species. Images of butterfly wings are copyright of the authors and Michel Cast.
Après les Pyrénées-Orientales, c’est en Corse que ce virus émergeant responsable d’une maladie proche d’Ebola vient d’être découvert. Par Olivier Hertel Publié le 24/04/2024 à 06h15, mis à jour le 24/04/2024 à 10h46 [Hyalomma marginatum] ------ NDÉ
Contrairement aux mammifères, les récepteurs olfactifs des insectes sont composés de plusieurs unités qui forment un tunnel au cœur duquel va venir se déposer une molécule odorante. Une nouvelle étude est parvenue à mettre en évidence comment un ligand parvient à aller toucher sa cible. "C'est un enjeu essentiel au-delà de la simple recherche fondamentale : comprendre comment sont perçues les molécules odorantes par les insectes nous permettrait de détourner le fonctionnement des plus invasifs d’entre eux. Et qu’on soit un insectes ou mammifères, l’odorat implique deux choses : un ligand et un récepteur. Le ligand c’est une petite molécule odorante et le récepteur, c’est une grosse protéine où va venir se loger ce ligand et c’est cette liaison qui va ensuite déclencher toute une cascade de signalisation, de neurones en neurones, pour dire que quelque chose a été senti. Quelles différences entre olfaction des mammifères et insectes dans la structure de leurs récepteurs ? Comment le ligand parvient à se frayer un chemin pour atteindre sa cible ? Une nouvelle étude dévoile comment un ligand et récepteur se contorsionnent ensemble. Jérémie Topin est maître de conférences à l'Institut de Chimie de l'Université Côte d'azur à Nice et co-auteur de cette étude parue dans Nature Communications."
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1 million de photos et données ont été partagées depuis 2018 sur l’application mobile INPN Espèces. Une bonne nouvelle pour cet Inventaire national du patrimoine naturel créé en 2016 par PatriNat (Office français de la biodiversité et le Muséum national d’histoire naturelle), qui permet à la fois de découvrir les espèces autour de soi et de participer soi-même à leur recensement. 3 avril 2024 "Elle affiche désormais la belle moyenne de plus de 1 000 observations par jour en 2023 et près de 28 000 observateurs depuis 2018. « En invitant à la mobilisation citoyenne, l’application apparaît [...] comme un outil structurant pour une meilleure connaissance des espèces du territoire national », précise l’OFB dans un communiqué du 2 avril. Plusieurs espèces, telles que l’aleurode du citronnier ou la punaise Isyndus obscurus, ont déjà pu être découvertes sur le territoire français grâce à des observations sur l’application. Le projet participatif, basé sur les constatations du public et l’appui d’experts naturalistes, s’inscrit dans la ligne de la Stratégie nationale biodiversité (SNB) du ministère de la Transition écologique." ------ NDÉ Le communiqué Le 2 avril 2024 INVENTAIRE NATIONAL DU PATRIMOINE NATUREL Un million de données d’observations participatives pour l’application INPN Espèces https://www.ofb.gouv.fr/sites/default/files/Fichiers/Presse/CP-INPN-1million-donnees-observation.pdf "... Une espèce a pu être confirmée en Martinique grâce à l’envoi de trois photographies : Eburia decemmaculata (Fabricius, 1775). Aucune mention de cette espèce n’avait été faite dans cette zone malgré de multiples prospections naturalistes." [Image] Eburia decemmaculata (Capture d'écran)
Drosophila melanogaster: a simple genetic model of kidney structure, function and disease Published: 11 April 2022 Julian A. T. Dow, Matias Simons & Michael F. Romero Nature Reviews Nephrology [Image] The D. melanogaster excretory system. ------ NDÉ Traduction Bien que la base génétique de nombreuses maladies rénales soit rapidement élucidée, leur étude expérimentale reste problématique en raison du manque de modèles appropriés. La mouche du vinaigre Drosophila melanogaster constitue un système de modélisation du rein rapide, éthique et rentable. Les avantages uniques de D. melanogaster comprennent la facilité et le faible coût d'entretien, la disponibilité complète de mutants génétiques et de technologies transgéniques puissantes, ainsi qu'une réglementation moins onéreuse, par rapport aux mammifères. Les fonctions rénales et excrétrices de D. melanogaster résident dans trois tissus principaux : les tubules rénaux de transport (tubes de Malpighi), l'intestin postérieur de réabsorption et les néphrocytes d'endocytose. Les tubules contiennent plusieurs types de cellules et de régions et génèrent une urine primaire par transport transcellulaire plutôt que par filtration, qui est ensuite soumise à une réabsorption sélective dans l'intestin postérieur. En revanche, les néphrocytes sont spécialisés dans l'absorption de macromolécules et dotés d'un diaphragme de filtration ressemblant à celui des podocytes. De nombreux gènes jouant un rôle clé dans le rein humain ont des orthologues chez D. melanogaster qui sont enrichis et pertinents sur le plan fonctionnel dans les tissus rénaux de la mouche. Cette similitude a permis d'étudier le transport épithélial, la formation de calculs rénaux et la fonction des podocytes et des tubules proximaux. En outre, une gamme de phénotypes quantitatifs uniques est disponible pour mesurer la fonction à la fois chez le type sauvage et chez les mouches modélisant la maladie. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Le Conseil d’État estime que le Gouvernement a fait « une erreur manifeste d’appréciation » sur l’attractivité des cultures de lentille, pois, soja et vigne, dans le cadre de la protection des abeilles et des insectes pollinisateurs. Publié le 29 avril 2024
Une nouvelle espèce de scorpion, Microtityus adriki n. sp., est décrite sur la base de spécimens adultes collectés à Cantá, dans l’État de Roraima (RR), dans le nord du Brésil. Microtityus adriki n. sp. est la deuxième espèce de Microtityus Kjellesvig-Waering, 1966 connue au Brésil et constitue l’une des plus petites espèces de scorpions (12,39 à 19,47 mm) de la région amazonienne. Sur l’un des plus petits scorpions amazoniens : une nouvelle espèce de Microtityus Kjellesvig-Waering, 1966 (Scorpiones, Buthidae) du Brésil, avec une diagnose amendée et une analyse de la distribution potentielle du genre Jairo A. MORENO-GONZÁLEZ, Rogério BERTANI & Leonardo S. CARVALHO Zoosystema 46 (10) - Pages 245-268
Publié le 25 avril 2024 "Dans cette étude, nous proposons une diagnose générique amendée et une diagnose spécifique, décrivons l’hémi-spermatophore mâle de Microtityus, proposons la séquence de code-barres COI et une analyse de la distribution potentielle pour le genre. La morphologie de l’hémi-spermatophore mâle de Microtityus diffère de celle d’autres genres de buthidés néotropicaux, sauf pour le nombre de lobes (trois lobes), état de caractère partagé avec plusieurs genres." (...)
Ces dernières années, le moustique du paludisme s’est montré de plus en plus résistant aux anciennes variantes de moustiquaires. En mars 2023, le Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déjà publié une recommandation officielle concernant les moustiquaires à double imprégnation. A terme, toutes les moustiquaires existantes devront être remplacées. 2024-04-27 Nouvelles Du Monde "Ce qui est nouveau avec les moustiquaires, c’est qu’en plus du poison habituel, le pyréthrinoïde, un deuxième agent a été ajouté. Le pyréthroïde tue les insectes en arrêtant leur système nerveux. Le deuxième médicament, le chlorfénapyr, bloque l’approvisionnement énergétique des cellules du corps des insectes. En raison de la combinaison de deux mécanismes d’action différents, les moustiques résistants aux pyréthrinoïdes ne sont pas non plus résistants aux nouvelles moustiquaires. Le Fonds mondial, une organisation mondiale de lutte contre les épidémies telles que le paludisme, a financé le projet avec les moustiquaires à double imprégnation. Ils ont été testés en Tanzanie et au Bénin. Douze autres pays africains ont rejoint le projet. Le nombre d’infections palustres dans ces pays a diminué de 20 à 50 pour cent, selon les chiffres." (...)
Swarms of cyborg cockroaches can be remote-controlled to coordinate on tasks and crawl to a target destination. Hirotaka Sato at Nanyang Technologica Watch swarms of cyborg cockroaches avoid obstacles New Scientist 18.04.2024 ------ NDÉ L'étude Traduction La navigation de systèmes multi-robots sur des terrains complexes a toujours été une tâche difficile. Cela est dû aux limites inhérentes aux robots traditionnels en matière d'évitement des collisions, d'adaptation à des environnements inconnus et d'efficacité énergétique durable. Afin de surmonter ces limitations, cette recherche propose une solution en intégrant des insectes vivants avec des contrôleurs électroniques miniatures pour permettre un contrôle programmable de type robotique, et en proposant un nouvel algorithme de contrôle pour l'essaimage. Bien que ces créatures, appelées insectes cyborgs, aient la capacité d'éviter instinctivement les collisions avec leurs voisins et les obstacles tout en s'adaptant à des terrains complexes, il y a un manque de littérature sur le contrôle des systèmes multi-cyborgs. Ce manque de recherche est dû à la difficulté de coordonner les mouvements d'un système cyborg en présence de la variabilité individuelle inhérente aux insectes dans leurs réactions aux signaux de commande. En réponse à ce problème, nous proposons un nouvel algorithme de navigation en essaim qui relève ces défis. L'efficacité de l'algorithme est démontrée par une validation expérimentale dans laquelle un essaim de cyborgs a été dirigé avec succès à travers un champ de sable inconnu avec des obstacles et des collines. Cette recherche contribue au domaine de la robotique en essaim et montre le potentiel de l'intégration des organismes biologiques avec la robotique et la théorie du contrôle pour créer des systèmes autonomes plus intelligents avec des applications dans le monde réel.
Selon la vaste étude multi-modèle publiée dans Sience le 26 avril, la biodiversité mondiale pourrait avoir diminué de 2 % à 11 % au cours du 20e siècle en raison du changement d'occupation des sols induit par l'Homme. Les projections montrent que le changement climatique pourrait devenir le principal facteur de déclin de la biodiversité d'ici le milieu du 21e siècle. Publié le 25/04/2024
"Dirigée par le German Centre for Integrative Biodiversity Research (iDiv) et la Martin Luther University Halle-Wittenberg (MLU), cette analyse est la plus grande étude de modélisation de la biodiversité et des services écosystémiques de ce type à ce jour. Les chercheurs ont comparé pas moins de treize modèles pour évaluer l'impact du changement d'occupation des sols et du changement climatique sur quatre métriques distinctes de la biodiversité, ainsi que sur neuf services écosystémiques.
Nicolas Titeux, responsable de l’Observatory for Climate, Environment and Biodiversity du LIST, a joué un rôle actif dans cette recherche novatrice, qui appelle à de nouveaux efforts politiques pour atteindre les objectifs internationaux en matière de biodiversité. Il a apporté ses connaissances sur les rôles relatifs des facteurs directs du changement de la biodiversité et sur la manière dont ils sont intégrés dans les modèles à grande échelle. Il a également veillé à ce que les résultats de cette collaboration internationale soient pris en compte dans le rapport d'évaluation mondiale de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES)." (...) ------ NDÉ Henrique Pereira sur X, 25.04.2024 "Global trends and scenarios for terrestrial biodiversity and ecosystem services from 1900 to 2050. Our paper @ScienceMagazine shows declines in biodiversity and regulating services driven by land-use can be slowed but climate impacts are accelerating #1/ https://t.co/fXTmFIuqOT" / X https://twitter.com/hmlfpereira/status/1783595062615576936
On connaît aujourd’hui plus de 3 500 espèces de moustiques différentes distribuées sur tous les continents. Chaque continent héberge son propre assemblage d’espèces qui descendent directement des moustiques présents sur la Pangée et qui ont « surfé » sur la dérive des continents. Frédéric Simard, Institut de recherche pour le développement (IRD) Publié: 28 avril 2024, 09:50 EDT "Au fil des générations, des populations de moustiques séparées géographiquement accumulent les différences génétiques et finissent par former des espèces différentes, aux caractéristiques biologiques et morphologiques différentes.
Sur chaque continent, différentes forces évolutives vont alors agir et façonner les espèces telles qu’on les connaît aujourd’hui. Grâce aux techniques de génomique, il est possible de retracer en partie l’histoire évolutive de ces espèces.
Ces études* ont en particulier révélé l’extraordinaire potentiel adaptatif caché au cœur du génome des moustiques qui se manifeste par une diversité génétique parmi les plus élevées du règne animal." (...) ------ NDÉ Illustration [Image] Geographical population structure and migration In the upper panel, each mosquito is depicted as a vertical bar painted by the proportion of the genome inherited from each of K=8 inferred ancestral populations. Pie charts on the map depict the same ancestry proportions summed over all individuals for each population. Text in white shows average FST followed in parentheses by estimates of the population migration rate (2Nm).
Parvenir à la restauration écologique des Grandes Cigales de mer en Méditerranée... C'est le nouveau défi que s'est fixé Stella Mare, la plateforme scientifique de l'Université de Corse et du CNRS spécialisée en ingénierie écologique marine et littorale. De Roland Frias Jeudi 11 avril 2024 à 13:20 Par France Bleu RCFM "Stella Mare, plateforme de recherches de l’Université de Corse et du CNRS, poursuit son engagement pour la biodiversité méditerranéenne avec un projet dédié aux Grandes Cigales de mer (Scyllarides latus)." (...) [Image] Cigale de mer (Illustration) Crédit : Maxppp - Eric Dulière / Photo PQR / Nice-Matin
Le corps de ces petits insectes est recouvert de structures nanoscopiques, des brochosomes. On s’attendrait à ce qu’ils augmentent la réflexion de la lumière, mais ils ont l’effet inverse. Ce paradoxe vient d’être compris. Biophysique Charlotte Mauger 26 avril 2024 Pour la Science N° 559 [Image] Leafhopper and its brochosomes. ( A) An optical image of a leafhopper Gyponana serpenta. ( B) A scanning electron microscopy (SEM) image of the leafhopper wing (highlighted area in panel A). ( C and D) SEM images of brochosomes on the leafhopper wing, revealing their hollow buckyball-like geometry. ( E) An SEM image showing the cross-section of a natural brochosome cleaved by the focused ion beam (FIB) technique. ( F) The relationship between the diameter of brochosome through-holes and the diameter of brochosomes across different leafhopper species. Brochosome diameter and hole diameter were determined from our experimental measurements and a literature source ( 18). The fitted dashed line indicates that the through-hole diameters are approximately 28% of the corresponding brochosome diameters
Une nouvelle découverte pourrait changer la donne dans la prévention des maladies véhiculées par les moustiques, grâce à la technique de l'insecte stérile (TIS). De nouveaux résultats sur l’impact de cette technique sur la transmission des maladies transmises par les moustiques viennent d’être publiés dans Nature communications. Cirad, 15.03.2024 "La technique de l'insecte stérile (TIS) représente une stratégie innovante pour combattre les moustiques vecteurs de maladies. En inondant les populations de moustiques avec des mâles stériles, la TIS vise à réduire, voire éliminer, les populations de moustiques femelles sauvages. Dans notre étude, nous montrons que la libération massive de mâles stériles pouvait avoir des effets immédiats sur la population de moustiques femelles et bloquer la transmission de maladies. Jérémy Bouyer Chercheur au Cirad et coordinateur de l'étude Des études en laboratoire et sur le terrain ont révélé que des ratios élevés de mâles stériles par rapport aux femelles sauvages entraînent une diminution de la longévité des femelles, limitant ainsi leur capacité à se nourrir et à piquer. Des résultats prometteurs pour l'avenir Les essais menés ont montré une réduction significative du taux de piqûres et de la densité des moustiques. En effet, lors d’un essai sur le terrain mené dans une zone de 1,17 hectares en Chine, les piqûres de moustiques femelles ont diminué de 80 % et la densité des moustiques femelles a également diminué de 40 %, sans avoir eu besoin de rendre les femelles stériles. Cette réduction a été permise grâce à la présence d'essaims de moustiques mâles sauvages stériles près des humains, agissant comme une barrière protectrice en cherchant à s'accoupler avec les femelles attirées par les hôtes. La TIS, une stratégie doublement efficace "La TIS se révèle être une arme doublement efficace, agissant sur la stérilité des populations de moustiques et sur la réduction de la transmission des maladies", conclut Jérémy Bouyer. Cette technique pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les arboviroses telles que la dengue, le chikungunya et le Zika. [Image] Un couple d’Aedes aegypti Crédit : Deng Lu
Common eastern bumblebee queens’ ability while hibernating could help it endure flooding, scientists say Bumblebee species able to survive underwater for up to a week | Bees | The Guardian Nicola Davis Wed 17 Apr 2024 06.00 CEST ------ NDÉ Traduction La capacité des reines du bourdon commun de l'Est à hiberner pourrait l'aider à supporter les inondations, selon les scientifiques. Les bourdons peuvent être à l'aise en ville comme à la campagne, mais les chercheurs ont découvert au moins une espèce qui est encore plus adaptable : elle peut survivre sous l'eau. Les scientifiques ont révélé que les reines du bourdon commun, une espèce répandue dans l'est de l'Amérique du Nord, peuvent résister à l'immersion pendant une semaine lorsqu'elles hibernent. Les reines de bourdons étant connues pour s'enfouir dans le sol afin d'hiberner, les chercheurs affirment que ce phénomène pourrait les aider à survivre aux inondations dans la nature. L'équipe a déclaré que sa prochaine priorité était d'étudier si ces résultats s'appliquaient à d'autres espèces de bourdons. « Nous savons qu'environ un tiers de toutes les espèces de bourdons sont actuellement en déclin [mais] ce n'est pas le cas [du bourdon commun de l'Est] », a déclaré le Dr Sabrina Rondeau de l'université de Guelph au Canada, ajoutant que l'équipe souhaitait savoir si la tolérance aux inondations pouvait jouer un rôle dans leur résilience. Sabrina Rondeau et son coauteur, le professeur Nigel Raine, ont fait leur première découverte lorsqu'une mésaventure survenue en laboratoire a entraîné l'infiltration d'eau dans des récipients où étaient conservées des reines d'abeilles en hibernation. « Après cela, bien sûr, la curiosité a conduit à mener une expérience complète avec de nombreuses répétitions », a déclaré Mme Rondeau. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) L'étude In a previous study, an experimental oversight led to the accumulation of water filling a container housing diapausing bumblebee queens. Surprisingly, after draining the water, queens were found to be alive. This observation raises a compelling question: can bumblebee queens endure periods of inundation while overwintering underground? To address this question, we conducted an experiment using 143 common eastern bumblebee (Bombus impatiens) queens placed in soil-filled tubes and subjected to artificially induced diapause in a refrigerated unit for 7 days. [Image] Schematic representation of experimental design. Bumblebee graphic modified from the original by Jeremy Hemberger.
La Direction générale de la Santé et Santé publique France alertent ce mardi 23 avril sur une flambée de cas importés de dengue, près de treize fois supérieurs à l’année dernière sur la même période. https://www.liberation.fr/societe/sante/moustiques-tigres-plus-de-1600-cas-de-dengue-importes-ont-ete-identifies-en-france-metropolitaine-depuis-janvier-20240423_NR2AKNBJFFE7HCQ6SV7LCHJYAU/ [Texte initial : "La Direction générale de la Santé et Santé publique France alertent ce mardi 23 avril sur une flambée de cas importés de dengue, onze fois supérieurs à l’année dernière sur la même période.", ndé]
par Apolline Le Romanser publié aujourd'hui à 15h04 "Il ne mesure que cinq millimètres, mais son corps rayé de noir et de blanc inquiète de plus en plus les autorités sanitaires. Le moustique tigre et les virus qu’il transmet - les «arboviroses» - se répandent de façon exponentielle. Dengue en tête. Depuis le 1er janvier, 1679 cas importés de cette «grippe tropicale» ont été identifiés en France métropolitaine. C’est onze fois plus qu’à la même période l’année dernière, où ils étaient 131. «On est face à une situation inédite», confirme Caroline Semaille, présidente de Santé publique France, en conférence de presse ce mardi 23 avril." (...) Au niveau mondial, 1 % des cas de dengue transmis par le moustique tigre dégénèrent en forme grave : fièvre et hémorragies potentiellement mortelles, avec de possibles atteintes neurologiques. ------ NDÉ [Image] via Nicolas Berrod sur X, 23.04.2024 "❗️ 1 679 cas importés de #dengue ont déjà été rapportés en France métropolitaine depuis le début de l'année 2024, contre seulement... 131 sur la même période 2023. Le nombre record sur toute l'année dernière (2 019) devrait être très largement battu. ⤵️ (Source : DGS/SPF) 1/n" https://twitter.com/nicolasberrod/status/1782715940674978061
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