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Au fil des dernières décennies, les paysages façonnés par une agriculture intensive ont été le théâtre d’une perte significative au sein des groupes taxonomiques d’insectes, révélant une réduction spectaculaire de 95,1% de la biomasse totale en seulement 24 ans, selon une étude publiée dans Pest Science en 2023. Cette réalité complexe souligne l’urgence d’explorer comment ce déclin favorise l’émergence de bio-ravageurs, nécessitant une analyse approfondie. Générations Futures Le 20 janvier 2024 ------- NDÉ Ajout au 29/01/2024 "Plus la biodiversité disparaît dans les paysages agricoles, plus les ravageurs se développent ! Le changement climatique offre de meilleures conditions pour les pucerons qui n'ont plus de prédateurs pour les réguler... " via Benoît GILLES sur X, 27.01.2024 https://twitter.com/PassionEntomo/status/1751182076114501666
Pesticides, nitrates, substances chimiques, hydrocarbures, médicaments… « Le Monde » a réalisé une cartographie inédite de l’état des eaux de notre sous-sol. Les pesticides et leurs sous-produits – appelés métabolites –, isolés sur cette carte, sont la première source de contamination des eaux souterraines. Ils sont présents et quantifiés dans 97 % des stations de contrôle, et dépassent les normes dans près de 20 % d’entre elles.
CHRONIQUE. Avec le plan Ecophyto 2030, annoncé par le gouvernement le 6 mai, s’envole l’ambition d’une réduction des usages des pesticides. En cause : le nouvel indicateur, frauduleux, observe, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ». Publié hier à 04h45 (abonnés) ------ NDÉ Sur le même sujet → Le « mensonge » de l’État pour freiner la sortie des pesticides https://reporterre.net/Le-mensonge-de-l-Etat-pour-freiner-la-sortie-des-pesticides
Par deux décisions préjudicielles, la juridiction communautaire interprète le règlement qui régit la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques dans l'EU dans un sens beaucoup plus strict. Ce qui devrait permettre de renforcer les évaluations. 26.04.2024 | L. Radisson "« Révolutionnaires. » C'est le qualificatif utilisé par Pesticide Action Network (PAN Europe), réseau d'ONG européennes qui promeut l'adoption de solutions alternatives aux pesticides, à propos des deux décisions prononcées, le 25 avril, par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Ces décisions sont rendues sur des renvois préjudiciels de juridictions néerlandaises qui avaient demandé à cette dernière d'interpréter les articles 4, 29 et 36 du règlement européen du 21 octobre..." (...)
City Nature Challenge 2024 : les espèces les plus observées dans la région Paris - Île-de-France
Située près de Mumbai, en Inde , cette ferme a été entièrement conçue de façon biophilique et passive par les architectes de Blurring Boundaries...
Via architecture'S..atypique'S
Invité par la ville d'Eragny-sur-Oise à venir compléter leurs animations dans le cadre du marché aux fleurs "Jardin et Nature en fête", je me rends au centre de loisirs Jeannette Largeau où se tient cette manifestation. Quelques membres du personnel de la ville me font l'honneur de partir avec moi à la découverte des petites… "Dans le jardin du centre de loisirs nous observons cette abeille solitaire endormie sur un brin d’herbe. Elle est agrippée non pas à l’aide de ses griffes mais uniquement par la force de ses mandibules. L’épaisse toison de ses pattes postérieures permet à cette Anthophora plumipes femelle de rapporter le pollen à son terrier." (...) [Image] Anthophora plumipes femelle – Eragny-sur-Oise Crédit : Gilles Carcassès
Les arbres comme tout être vivant peuvent être mal foutus ou étonnants ! Ils le sont par nature, par accident, à plusieurs, à fleur de peau, par plus petits que soi, et par vents et marées... La Terre au carré, 08/04/2024 Avant d'être un arbre bizarre, il est avant tout un arbre. "Sur 400 000 espèces de plantes terrestres, 73 000 seraient des espèces d’arbres ce qui ferait environ trois mille milliards d’arbres sur Terre. Mais qu'est-ce qu'un arbre ? Pour être un arbre, il faut 4 caractéristiques : du bois, de la hauteur, un tronc et une longévité, (survie) et c’est la définition du botaniste. "Le bois est un tissu fondamental pour la vie d’un arbre, car il remplit plusieurs fonctions, sous-tendues par des vaisseaux, des fibres et des rayons ligneux, et tout cela est imprégné de lignine hydrophobe, étanche, rigidifiante et polymérisante" selon Catherine Lenne, botaniste au PIAF, le laboratoire Physique et physiologie intégratives de l’arbre en environnement fluctuant » de l’INRAE /UCA et enseignante chercheuse en biologie végétale à l'université Clermont-Auvergne de Clermont-Ferrand. Elle est aussi l’auteure de « Vous avez dit Biz’arbres ? » (Belin). Le bois ", c*’est une invention de haute technologie pour s’élever au-dessus du sol et de ses voisins, et ainsi tenir debout face aux intempéries."*" Des étrangetés partout "En venant à la Maison de la radio, la botaniste a retrouvé « ses bizarreries » : « Les bourrelets d'écorce autour des blessures, par exemple, des formes liées à la réverbération de la lumière sur la Seine. » Dans son livre, Catherine Lenne évoque « des arbres qui sortent du lot. Mais si on regarde, il y en a plein des bizarreries avec les arbres, mais on ne les voit pas. J’ai écrit ce livre pour inciter les gens à ouvrir les yeux. » Après des années à observer les arbres, elle reste fascinée par la capacité qu'ont les arbres de « se rattraper aux branches » à se reconstruire après un accident. Je m'intéresse à tout ce qui touche à la résilience de l'arbre, tout ce qui fait qu'un arbre incliné va retrouver à la verticale. D'un arbre à terre, il peut, si on lui laisse le temps et l'occasion de le faire, redonner un arbre debout. »" (...)
La cueillette de plantes sauvages peut conduire à des confusions entre plantes comestibles et plantes toxiques. L’Anses et les Centres antipoison alertent à nouveau sur les intoxications liées à la consommation de colchique, confondu avec l’ail des ours. Entre 2020 et 2022, deux personnes en sont décédées. 05/04/2024 Vie quotidienne ANSES Des intoxications qui surviennent au printemps "Le colchique (Colchicum autumnale) est le plus souvent confondu avec l’ail des ours (Allium ursinum), plus rarement avec le poireau sauvage (Allium polyanthum). Ces trois plantes poussent au printemps dans les mêmes sous-bois. Les fleurs de colchique, très différentes de celles de l’ail des ours ou du poireau sauvage, n’apparaissent qu’à l’automne, après les deux autres, ce qui peut faciliter la confusion des feuilles de ces trois plantes ramassées au printemps avant leur floraison." (...) [Image] Infographie https://www.anses.fr/fr/system/files/infographie-saison-printemps-2023.pdf
"Les pelouses aérohalines sont des formations végétales rases, dominées par les graminées, qui se développent sur les côtes exposées aux embruns ; d’où l’adjectif aérohalin, « aéro » renvoyant à l’air et « halin » à la salinité. Dans le langage commun, le terme « pelouse » désigne un gazon semé et régulièrement tondu, de fait très pauvre en espèces. Tandis qu’en écologie, une pelouse correspond à un milieu herbacé, naturellement ras, évoluant sur un sol généralement peu épais et pauvre en nutriments." 1 Mai 2024 Le réseau des naturalistes costarmoricains L’espèce du mois Crédit : Canva
Une œuvre d’art
Au printemps, les pelouses aérohalines prennent des teintes roses et blanches dues à la floraison de la Silène, de la fameuse Armérie maritime ou encore de la Carotte sauvage. C’est la Fétuque rouge du littoral qui confère à ces pelouses un vert profond. Peu exigeantes, ces plantes se contentent de sols pauvres et minces, et sont capables de résister aux vents soutenus et aux embruns.
Gîte et couvert… avec vue sur mer
Malgré ces conditions environnementales singulières, une faune diversifiée s’y épanouit. De nombreuses espèces de coléoptères et papillons peuvent y être observées.
"Le système d’importation des végétaux au sein de l’Union européenne permet aux ravageurs et maladies de mettre en péril l’agriculture du Vieux Continent. De la région des Pouilles en Italie aux marchés de plantes des Pays-Bas, enquête sur les nouvelles pandémies végétales." Regin Winther et Agostino Petroni "Des plantes qui s’étouffent lentement, blanchissent et se dessèchent : c’est le résultat d’une bactérie qui ravage les champs d’oliviers du sud de l’Italie. Il n’existe à ce jour aucun remède connu pour cette maladie. Depuis que les scientifiques ont découvert en 2013 la Xylella fastidiosa dans la région des Pouilles, celle-ci a tué un tiers des 60 millions d’oliviers de la région, dont beaucoup étaient centenaires et produisaient la moitié de l’huile d’olive italienne. «La plus grande partie du territoire a été rendue complètement vulnérable puis détruite», décrit Donato Boscia, virologue végétal et chercheur principal sur la Xylella à l’Institut pour la protection durable des plantes de Bari, dans le sud de l’Italie. Les exploitations agricoles ont cessé de produire, les moulins à olives ont fait faillite et les touristes ont reporté leurs visites. Jusqu’à présent, la Xylella a causé des dommages évalués à un milliard d’euros environ. En février 2024, des scientifiques des Pouilles ont trouvé une sous-espèce de Xylella qui a anéanti les vignobles américains ; elle n’avait jamais été détectée en Italie. Si rien n’est fait, elle pourrait mettre en péril l’avenir de la viticulture européenne. Xylella est l’un des plus dangereux parasites de plantes au monde. Au cours du siècle dernier, il a ravagé les vignes aux États-Unis, les orangers au Brésil et les poiriers à Taïwan. L’Union européenne a inscrit la bactérie sur sa liste d’organismes de quarantaine prioritaires, mais celle-ci a tout de même franchi ses frontières. Les recherches montrent que la bactérie est venue d’Amérique latine, très probablement transportée par des caféiers, et transitant par les Pays-Bas. Ce pays a une longue tradition et de forts intérêts économiques dans l’importation de plantes. Entre 2005 et 2014, environ 30 milliards de plantes, boutures, bulbes ont été importés de pays tiers en Europe, principalement via les ports néerlandais. Ce système d’importation de plantes est ouvert et poreux ; rien qu’en Italie, par exemple, on compte 33 ports d’entrée. Ce système permet à un nombre croissant de ravageurs et de maladies étrangères, comme Xylella, d’entrer dans l’Union et de ravager l’agriculture et la biodiversité." [...] "Les données fournies pour notre enquête par les chercheurs de Wageningen University & Research (Pays-Bas), Wopke van der Werf et Hongyu Sun, montrent qu’entre 1975 et 2020, dans l’UE, 1 720 foyers ont été enregistrés (906 causés par des insectes, 689 causés par des agents pathogènes et 125 causés par des nématodes), l’Italie, la France et l’Espagne étant à l’origine de la moitié des foyers connus. L’année 2018 a été la pire, avec 115 cas connus." (...) [Image] Un technicien du port de Ravenne en Italie recherche de potentielles bactéries dans des citrons importés.
Le pétunia, qui orne communément nos balcons, est la plante à massif la plus connue et utilisée dans le monde pour sa diversité de couleurs, de morphologies et de senteurs. C’est également un modèle d’étude important utilisé par les scientifiques notamment pour étudier la biosynthèse des parfums, les mécanismes de transport permettant leur émission ainsi que leur rôle écologique de communication chez les plantes. Un chercheur du Laboratoire de biotechnologies végétales appliquées aux plantes aromatiques et médicinales (LBVpam, UJM/CNRS), Benoît Boachon, vient de participer à l’identification du premier récepteur d’une molécule volatile impliquée dans la communication entre organes floraux chez le pétunia. Cette étude est publiée dans la revue Science. Des chercheurs participent à élucider le mécanisme de communication entre les organes floraux du Pétunia grâce à une molécule volatile utile au développement de la fleur CNRS, 12.04.2024 [Image] Les organes reproducteurs, pistil et étamines, situés dans le tube de la fleur de Petunia hybrida lors de son ouverture. C’est entre ces organes qu’une molécule volatile est émise et permet la communication induisant le développement normal du pistil.
L'ONU invite les habitants de la planète Bleue à célébrer "La Terre nourricière" tous les 22 avril. En France, c'est un mois "inédit" selon Météo-France de par ses températures anormalement chaudes. Earth Day : le 22 avril marque la "journée mondiale de la Terre" selon l'ONU ------ NDÉ Illustration via Philippe Grandcolas sur X, 22.04.2024 "#JourneeMondialeDeLaTerre #EarthDay Nous ne vivons pas durablement ! Nous produisons largement assez de nourriture pour tous les humains mais pas pour les bons usages et cette production cause de terribles pollutions #pesticides #deforestation @CNRSEd @ClaireMARC5 https://t.co/yY7HVMpkYD" https://twitter.com/pgISYEB/status/1782419049495851375
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Le Panache jaune ne mesure que 7-8 mm. Hors les impressionnantes antennes bien sûr. Les femelles en sont dépourvues. Elles n'ont même pas d'ailes ! Un jardin dans le Marais poitevin Chronique d'un potager en bord de Sèvre niortaise 13.05.2024 ------ via Un jardin dans le Marais poitevin sur X, 15.05.2024 "Superbement "encorné", le petit Drile jaunâtre est un discret auxiliaire au jardin où les petits escargots sont autant de casse-croûte pour ses larves. #Coléoptère #InsecteAuxiliaire #Jardin #MaraisPoitevin" https://twitter.com/ChroniqueJardin/status/1790593016954081695
Environ 10 % des terres agricoles européennes sont touchés par quatre voire cinq facteurs de dégradation simultanés, mettant en péril la sécurité alimentaire, alerte une étude parue mercredi 8 mai dans la revue scientifique «Nature». par Zoé Moreau publié le 11 mai 2024 à 8h30 ------ NDÉ L'étude [Image] The continental spatial pattern of twelve LD processes approached separately in Europe. ------- Traduction (extrait) Les résultats ont montré différents modèles de processus de dégradation des sols à travers l'Europe, qui ont été examinés et cartographiés en fonction de certains seuils critiques spécifiques, documentés dans la littérature pour chaque facteur de dégradation. Nos résultats ont révélé que la pollution des sols par les pesticides a, de manière surprenante, la plus grande empreinte spatiale au niveau continental (52 % de la surface agricole cumulée des 40 pays étudiés, soit ~1,10 million (M) de km2), de tous les processus analysés (Fig. 1h). Ce processus, dont la vaste étendue spatiale s'explique par le très grand nombre de substances (des dizaines d'herbicides, d'insecticides et de fongicides) prises en compte dans les données modélisées sur les risques liés aux pesticides, est suivi par les déséquilibres des nutriments du sol (39 % ou ~0,82 M km2) (Fig. 1g), la pollution du sol par les métaux lourds (31 %, ~0,60 M km2) (Fig. 1i) et l'aridité (26 %, ~0,54 M km2) (Fig. 1l). Ces quatre processus de DL peuvent être considérés comme les plus importants en termes d'empreinte spatiale, en gardant à l'esprit que chaque processus affecte plus d'un quart de l'agriculture européenne. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
La 5e édition de la Nuit des forêts se déroulera partout en France du 6 au 16 juin. Il s’agit d’animations destinées à mettre en valeur nos forêts. Le Populaire - Limoges (87000), 06.05.2024 Trois événements sont prévus en Haute-Vienne. "Forêt nourricière de la Cité des insectes à Nedde samedi 8 juin, de 18 heures à minuit : datant du début du XXe siècle, cette forêt a subi de nombreux changements, notamment avec l’arrivée d’un apiculteur dans les années 1980, puis avec l’implantation du musée de la Cité des insectes en 2006." (...)
Actes sud - Mai 2024 Une promenade dans la forêt finlandaise, la caresse de l’écorce des arbres, un refrain d’Elvis Presley, un navir
Via dm
Understanding crop colonization of oilseed rape crops by the cabbage stem flea beetle (Psylliodes chrysocephala L. (Coleoptera: Chrysomelidae)) Margot Tixeront, Fabienne Dupuy, Anne Marie Cortesero, Maxime R. Hervé First published: 22 February 2023 Pest Management Science (2024) Open Access [Image] The cover image is based on the Research Article Quantifying the impact of Psylliodes chrysocephala injury on the productivity of oilseed rape by Duncan J Coston et al., https://doi.org/10.1002/ps.7860. ------ NDÉ Traduction Résumé Le développement de systèmes précis de surveillance des ravageurs est essentiel pour la mise en place de stratégies de lutte intégrée contre les ravageurs. Les informations sur le comportement des ravageurs au cours du processus de colonisation, ainsi que sur le sexe et le statut reproductif de la population colonisatrice font souvent défaut. La grosse altise (Psylliodes chrysocephala ou CSFB) peut causer la destruction complète des cultures de colza (Brassica napus ou OSR). Dans la présente étude, le processus de colonisation des champs de colza par la grosse altise a été étudié. Résultats Les altises colonisent rapidement les champs et sont principalement diurnes. Les champs sont colonisés par des mâles et des femelles sexuellement immatures. Une température élevée, une faible humidité de l'air et une faible vitesse du vent sont en corrélation avec le nombre d'altises capturées. Conclusion Sur la base de nos données, il est recommandé de positionner les pièges à la fois sur la bordure de la culture, face à l'extérieur de la culture, et à l'intérieur du champ, car les coléoptères colonisateurs se déplacent rapidement de la bordure vers le centre du champ. Il semblerait également pertinent d'ajuster continuellement la hauteur des pièges à la hauteur des plantes pendant la période de colonisation. Toutefois, ces recommandations doivent être prises avec précaution, car des années supplémentaires d'expérimentation sont nécessaires pour accroître leur robustesse. La connaissance du positionnement optimal des pièges dans la culture a été intégrée avec succès dans les systèmes de surveillance d'autres ravageurs, et nos résultats pourraient aider à développer des stratégies de surveillance plus précises de la grosse altise. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Le plan Ecophyto a été mis en "pause" en février pour tenter de calmer la colère des agriculteurs. Le ministre de l'Agriculture assure sur franceinfo que le gouvernement maintient "l'objectif de réduction de 50 % des produits phytosanitaires" d'ici 2030. Publié le 03/05/2024 18:24 ""Ce nouveau plan Ecophyto détricote les quelques acquis obtenus ces 15 dernières années", a réagi vendredi 3 mai sur franceinfo Michel Besnard, président du Collectif de soutien aux victimes de pesticides de l’Ouest, alors que le plan Ecophyto 2030, la nouvelle stratégie française de réduction du recours aux pesticides, dont l'élaboration a été mise en "pause" au plus fort de la crise agricole, sera présentée lundi, comme l'a annoncé Marc Fesneau, le ministre de l'Agriculture. Michel Besnard rappelle que le collectif "reçoit régulièrement des appels au secours", notamment de riverains d'exploitations, "qui sont catastrophés sur ce décalage entre toutes les études sur les conséquences de l'utilisation des pesticides sur la santé, sur la biodiversité, et ces décisions qui font comme si toutes ces constatations n'existaient pas". Un "tour de passe-passe" Le président du collectif voit dans l'annonce du ministre "un déni de réalité". Vendredi sur franceinfo, Marc Fesneau a dit ne pas comprendre "au nom de quoi on demanderait à l'agriculture de supprimer des molécules qui ne sont pas à risque" pour les sols et la santé. Michel Besnard affirme que le collectif est "sans arrêt sollicité par des professionnels qui sont rattrapés par les maladies après avoir utilisé des pesticides pendant des dizaines d'années dans leur activité professionnelle". Michel Besnard dénonce un "tour de passe-passe" du gouvernement qui a acté l'abandon de l'indicateur Nodu, indicateur de référence pour mesurer la réduction d'usage des pesticides, défendu par les associations environnementales, au profit de l'indicateur européen HRI-1 qui priorise les molécules les plus dangereuses. "Il n'y a pas de pesticides de synthèse qui soit sans risque", affirme le Collectif de soutien aux victimes de pesticides de l’Ouest. Le changement d'indicateur revient à "se dire que l'objectif, qui n'a jamais été atteint depuis 2008, va être atteint artificiellement en changeant de thermomètre, en changeant d'indicateurs de mesure". Michel Besnard rappelle qu'il y a "30 ans, l'Atrazine, le Lindane, le Gramoxone, l'Herbogil, ce n'était pas dangereux. Aujourd'hui, ils sont interdits depuis longtemps et on constate tous les jours leur rémanence et leur persistance dans le sol et dans l'eau". "Ce qui est déclaré comme non dangereux aujourd'hui se révélera demain comme très dangereux et sera remplacé par une autre molécule", alerte encore Michel Besnard." ------
Maraîcher bio et chimiste de formation, Louis Delon est l’une des figures de la lutte contre les PFAS dans la région lyonnaise. Depuis deux ans, la pollution massive aux polluants éternels a déclenché la mobilisation citoyenne.
Châsse-sur-Rhône (Isère), reportage
En cette fraîche journée de fin février, sur les hauteurs de Châsse-sur-Rhône à une trentaine de kilomètres au sud de Lyon, Louis Delon prépare ses parcelles sous serre pour les semis du printemps. Patiemment, il charge le fumier sur une brouette (...)
Il ressemble à une fourmi croisée avec un scorpion ou un cafard. Cet insecte carnassier joue un rôle non négligeable dans le fonctionnement de la biodiversité. Par Aude Godfryd Publié il y a 12 heures, Mis à jour il y a 10 heures
Pour une région donnée, le nombre d’espèces natives européennes adaptées dès à présent et jusqu’à 2100 va se réduire fortement, selon une étude publiée lundi. Le changement climatique présente un défi complexe pour les écosystèmes forestiers.
Petite histoire d’une tradition, de la Rome antique au régime de Vichy. Par Les Décodeurs Publié hier à 18h56, modifié à 08h56 (republication de l’article du 01 mai 2018 à 12h36)
Tout début janvier, je trouve cette mine dans une feuille de ronce au bord du chemin de halage. Un coup d'œil à contre-jour permet de vérifier la… 29.04.2024 [Image] Mine de Coptotriche marginea - parc du peuple de l'herbe à Carrières-sous-Poissy Crédit : Gilles Carcassès
Le renouvellement des eurodéputés, début juin, sera déterminant pour l'avenir du Pacte vert européen, qui vise à atteindre la neutralité carbone en 2050 au sein de l'UE et de ses Etats membres. Article rédigé par Paolo Philippe, Fabien Jannic-Cherbonnel France Télévisions Publié le 23/04/2024 05:52
Toutes les santés sont liées, et si nous ne prenons pas soin de la planète, nous ne pourrons pas assurer la santé humaine. Comment empêcher la transmission de virus animaux aux humains ? Peut-on restaurer des sols dégradés où plus rien ne semble vouloir pousser ? Quelles seraient des alternatives viables aux pesticides ? Découvrez les six nouveaux épisodes de Nourrir le vivant, le podcast du Cirad, diffusés chaque vendredi à partir du 26 avril.
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