Décès de la traductrice Lori Saint-Martin | Metaglossia: The Translation World | Scoop.it
Les Éditions du Boréal ont annoncé samedi matin que l’écrivaine et traductrice Lori Saint-Martin est décédée subitement à Paris.
par Paul-François Sylvestre • Chroniqueur • 22 octobre 2022
Passionné de livres, histoire, culture, voyages...
 
 

Les Éditions du Boréal ont annoncé samedi matin que l’écrivaine et traductrice Lori Saint-Martin est décédée subitement à Paris. Elle occupait une position unique à la frontière des cultures anglophone et francophone.

Née Lori Farnham à Kitchener en 1959, elle est passée d’Anglo-Ontarienne à Québécoise francophone. C’est à l’Université Laval, en 1984, qu’elle choisit le nom Saint-Martin, au hasard d’un bottin téléphonique. Elle avait 25 ans et sa vraie vie pouvait commencer.

 

J’ai déjà fait écho à son récit autobiographique Pour qui je me prends et à son essai en hommage à la traduction Un bien nécessaire. J’ai surtout mentionné son nom dans tous mes comptes rendus des romans de Louise Penny, puisqu’elle en était la traductrice avec son mari Paul Gagné.

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Avec ce dernier, Lori Saint-Martin a reçu quatre fois le littéraire Prix de Gouverneur général, catégorie traduction. Elle était membre de la Société royale du Canada et venait d’être admise à l’Académie des lettres du Québec.

Une de ses plus récentes co-traduction est Le pendu, novella de Louise Penny, qui doit paraître le mois prochain.

Pour Lori Saint-Martin, son métier est capté dans les expressions suivantes: «traduction énergie, traduction incandescente, échange, dialogue, rapprochement». Selon elle, la traduction était un miracle, tout comme la littérature.

Écrit par

Paul-François Sylvestre

Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.