Lait de Normandie... et d'ailleurs
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Le fromage suisse n’arrive plus à rivaliser avec l’étranger

Le fromage suisse n’arrive plus à rivaliser avec l’étranger | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La Suisse a mal à son fromage. Au point que cette année elle pourrait importer plus de fromage qu’elle n’en exporte. Une première dans son histoire. La faute notamment aux consommateurs suisses, qui se tournent vers les produits importés moins chers…


Depuis 2007, l’UE et la Suisse échangent du fromage sans droits de douane. Ce qui accentue la pression concurrentielle sur nos fromages, qui sont plus chers que ceux fabriqués dans l’UE «en raison des coûts de production élevés et de la qualité supérieure du lait et des produits laitiers suisses». Or, avec l’inflation en Europe, les produits haut de gamme du segment, donc les Suisses, souffrent et se vendent moins. Même tendance chez nous: les Helvètes, qui souffrent également de la baisse du pouvoir d’achat, se tournent vers des produits moins chers, soit des fromages importés…


Cette tendance à se tourner vers l’étranger met en péril l’industrie fromagère suisse. En effet, «la fabrication de fromage est la véritable locomotive de l’économie laitière suisse», car la plus grande partie du lait produit dans notre pays est destinée au fromage. Si l’on en produit moins, il reste donc plus de lait à écouler. Ce qui se fait dans d’autres canaux de transformation moins rentables…

Cedric's insight:
Les Suisses ont consommé 36% de fromages étrangers en 2022, alors que ce chiffre n’était que de 23% en 2017…

Voir aussi Le gruyère suisse n'a plus la cote à l'étranger
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FAO : La production mondiale de lait a bondi à 965,7 millions de tonnes en 2023

FAO : La production mondiale de lait a bondi à 965,7 millions de tonnes en 2023 | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La production mondiale de lait a bondi pour atteindre 965,7 millions de tonnes en 2023, soit une augmentation de 1,5% par rapport à l'année précédente.


Cette croissance est principalement due à l'expansion des volumes en Asie, qui représente désormais 46% de la production laitière mondiale totale. L’Inde et la Chine sont notamment apparues comme des contributeurs clés à la croissance, l’Inde ayant connu une augmentation en volume de 2,5% et la Chine connaissant une hausse substantielle de 6,6%, alimentée par des politiques gouvernementales de soutien et des prix plus élevés pour les agriculteurs.

Cedric's insight:
En Europe, la production laitière a légèrement augmenté de 0,3%, la Russie, l'UE et la Biélorussie ayant contribué à la croissance, tandis que l'Ukraine et la Norvège ont enregistré des baisses…
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Moins de beurre irlandais sur le marché

Moins de beurre irlandais sur le marché | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

L’Irlande produit 6% du lait de l’UE, et comme une forte partie de sa production est exportée, elle joue un rôle important pour l’établissement des prix de marché. La production de beurre irlandaise a chuté de 24% en cumul de novembre à février 2024. Sur janvier et février, les exportations ont chuté de 18%...

Cedric's insight:
En 2023, la collecte laitière irlandaise a reculé, une première en 10 ans. La baisse atteignait 29% au dernier trimestre. En janvier 2024, la collecte de lait accusait un retard de 18% sur le même mois de 2023, puis en février de 13%...
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La demande pour les produits bio semble repartir à la hausse

La demande pour les produits bio semble repartir à la hausse | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Depuis quelques mois, la demande pour les produits bio semble repartir à la hausse, à partir de données publiées récemment par Circana…


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Vers un "nutriscore" du bien-être animal ?

Vers un "nutriscore" du bien-être animal ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

« Label rouge », « Agriculture biologique », « Bio cohérence », « élevé en plein air »... Difficile pour les consommateurs soucieux du bien-être animal de s'y retrouver parmi les nombreux labels apposés sur les denrées alimentaires…


C'est en tout cas l'avis de l’Anses qui publie une vaste série de recommandations sur lesquelles pourrait se baser l'élaboration d'un label unique relatif au bien-être des animaux d'élevage… Viande, produits laitiers, œufs...


Dans son rapport, l'Anses propose d'apposer sur les produits d'origine animal un système à cinq niveaux de bien être allant du meilleur (A) au plus faible (E), plus clair pour les consommateurs…

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Les OS redoutent une forme de privatisation de l’indexation génétique par les entreprises d’insémination

Les OS redoutent une forme de privatisation de l’indexation génétique par les entreprises d’insémination | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Races de France vs Eliance : Le projet d’indexation génétique européen EBE crée quelques remous dans le monde de la génétique française…


Eliance a annoncé être l’actionnaire français d’un projet d’évaluation bovine européen EBE. L’objectif : mettre en place une société européenne à l’origine « d’index génétiques de caractères élémentaires pour les ruminants »…


Mais le projet fait débat. Seul un actionnaire est toléré par pays. Associé à Eliance dans le projet GenEval, un outil d’indexation français mutualisé, Races de France regrette de ne pas pouvoir prendre part au dispositif…

Cedric's insight:
« Races de France a proposé que GenEval soit le représentant porteur de l’actionnariat français à l’EBE tout en restant l’interlocuteur et le délégataire de l’ensemble des OS »…
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Arla Foods UK : Le prix du lait de mai 2024 augmente

Arla Foods UK : Le prix du lait de mai 2024 augmente | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

À partir du 1er mai 2024, le prix d’acompte du lait conventionnel augmentera de 0,45 ppl (0,5 €c/kg) à 40,45 ppl et celui du lait bio augmentera de 1,34 ppl (1,5 €c/kg) à 49,98 ppl …


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Comment choisir son sorgho fourrager ?

Comment choisir son sorgho fourrager ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
En fait, le choix de la variété va dépendre des objectifs recherchés. Dans cet article, on vous dévoile la classification du CTPS des plantes cultivées, on vous parle aussi de la conduite culturale du sorgho, ou encore de sa valeur alimentaire…
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Que se cache-t-il dans l'une des dernières usines en plein cœur de Toulouse ? Yéofrais

Que se cache-t-il dans l'une des dernières usines en plein cœur de Toulouse ? Yéofrais | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le saviez-vous ? En plein centre-ville de Toulouse, une usine produit encore du lait, yaourts et même crème fraîche 100% français…


Au début de l’histoire Yéo, une coopérative toulousaine nommée 3A. « Nos patrons, c’étaient nos producteurs. Aujourd’hui, la coopérative a été rattachée aux Maîtres Laitiers du Cotentin (Normandie) ». Mais l’usine Yéo reste toujours une coopérative. Le lait vient de toute la France, une partie est collectée dans le grand sud-ouest. « C’est la seule usine de cette ampleur restante en centre-ville de Toulouse ». Depuis 1968, la coopérative toulousaine met en avant le local. « Tout est d’origine française »…


« L’enjeu de demain, c’est d’avancer et de garder nos producteurs. Pour ce faire, nous avons également fait un partenariat avec la Brique Rose, depuis deux ans et demi », la marque des éleveurs de Haute-Garonne. L’usine Yéo fabrique des millions de litres de lait à Toulouse à destination des Français. À l’intérieur, 220 employés sont derrière les grandes machines de l’entreprise pour fournir l’essentiel de leur production à la restauration collective, mais aussi aux supermarchés (Auchan, Système U, Intermarché, etc.) et coopérative, type Biocoop…


« 110 millions de litres de lait sont fabriqués par an à Yéo. Nous sommes la dernière usine qui fait de l’ultra-frais au sud de la Loire. Et on est fiers !». 13 lignes de production permettent de fabriquer 60 000 tonnes de yaourts, 5 000 tonnes de crème fraîche et donc 35 millions de briques de lait chaque année. Et sur l’une des lignes de production UHT, 40% du volume y est réalisé. 15 000 briques par heure sont fabriquées…

Cedric's insight:
« Nous sommes une petite usine parmi les grands et une grande parmi les petits ! » Une usine qui arrive tout de même à concurrencer les plus grands, comme Danone. « Nous sommes leader sur le marché bio en marque distributeur et un acteur majeur en produit frais ». Mais la concurrence reste rude. La « diversification » fait également partie des points forts de l’usine toulousaine. « Nous sommes l’une des rares usines à traiter quatre types de lait différent : chèvre, brebis, vache bio et vache conventionnelle. Et nous pouvons absorber de petits volumes ». La coopérative toulousaine n’a pas dit son dernier mot et compte bien rester le leader sur le bio et local d’Occitanie…
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Entremont élargit sa gamme apéritive avec la Baguet’Party

Entremont élargit sa gamme apéritive avec la Baguet’Party | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Ces produits, véritables invitations à la convivialité, reprennent le principe de la baguette pré-découpée. La version Emmental Tomate Basilic offre une combinaison classique mais efficace, tandis que la variante Cantal Lardon surprend avec un goût plus prononcé et terroir. Toutes deux se vantent d’être fabriquées en France, sans colorants ni arômes artificiels, et garnies d’ingrédients de choix.


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Le Producteur est-il toujours pieds et poings liés face à sa laiterie ?

Le Producteur est-il toujours pieds et poings liés face à sa laiterie ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Durant toute la période des quotas laitiers, l’éleveur est resté enchaîné à sa laiterie. Dans un contexte où le lait coulait à flot, les rares tentatives d’émancipation via des GIE de collecte ont toutes mal fini, à l’exception notable de Biolait sur un segment en croissance en escalier…


Avec la contractualisation entre Organisations de producteurs et transformateurs, les lois Egalim, mais surtout le ralentissement de la croissance de la production, le rapport de force évolue…


L’étincelle provient de l’étranger, des Pays-Bas d’abord. Très dynamique au sortir des quotas, le pays est rattrapé par des contraintes environnementales et climatiques qui pèsent sur la production. FrieslandCampina part à la recherche de nouveaux fournisseurs dans un rayon de 250 km, en Allemagne et Belgique...


En réaction, la coopérative Milcobel part à son tour à la recherche d’éleveurs, notamment dans le Grand-Est et les Hauts de France. Objectif : trouver 100 Ml de lait. Pourtant, après avoir démarché directement une centaine d’exploitations et maintenu sa communication dans la presse agricole locale, le bilan est modeste : une vingtaine d’exploitations ont franchi le pas…


De son côté, Eurial Ultra-frais (ex Sénagral, ex Senoble), par manque de débouchés, met un terme au contrat qui le lie à l’OP Oplase, exigeant une importante baisse des volumes collectés. L’Oplase crée une SA commerciale et va chercher 2 clients complémentaires pour 30% de ses volumes, en France et en Belgique. Puis, profitant de Novandie (groupe Andros) qui veut assurer son approvisionnement, une section de l’Oplase rejoint l’APLBC et la laiterie LSDH dans le Centre (30% aussi)…


Face à la menace de l’arrêt de collecte par Savencia, l’association d’OP Sunlait trouve auprès de Maîtres Laitiers du Cotentin un débouché pour 10% de ses volumes qui vont sécuriser l’appro de YéoFrais dans le sud de la France, tandis que certains producteurs inquiets rejoignent d’autres OP…


L’association des producteurs de lait du bassin armoricain (APLBA) livre 20% du volume de Laïta par l’intermédiaire de deux laiteries, LNA et Silav dans les Côtes-d’Armor. Le conflit qui oppose les coopératives Even et Eureden empêche l’OP d’obtenir un accord-cadre. Résultat, des producteurs adhérents de l’APLBA sont partis chez Sodiaal…


Les volumes de lait ont commencé à bouger au gré de rapports de force autour de négociations toujours plus tendues. Les volumes vont d’une OP à l’autre, d’une laiterie à l’autre, et les OP commerciales fleurissent…


Et Lactalis annonce maintenant qu’il envisage de réduire de 10% sa collecte française à moyen terme pour mieux valoriser son lait en PGC…


La tendance à la baisse de la collecte est-elle vraiment structurelle ?


Selon le Cniel, la France pourrait devenir importatrice nette dès 2027. En revanche, l’Idele annonce que le pic des départs a été atteint en 2023 et va désormais refluer lentement. La collecte s’essouffle chez tous les grands acteurs mondiaux du marché laitier. Mais de nouveaux acteurs vont surgir…


Comment vont réagir les transformateurs ?


Pour l’instant, ils cherchent tous à maintenir leur approvisionnement pour faire tourner à plein leurs outils de production. Ils offrent ainsi des volumes supplémentaires aux producteurs qui souhaitent développer leur activité ou restreignent les pénalités de dépassement de fin de campagne. Mais, à l’instar de l’annonce de Lactalis, ne vont-ils pas chercher à se retrancher sur les produits à forte valeur ajoutée et abandonner l’export ? A l’inverse des coops, les industriels privés pourraient être tentés de se délocaliser vers des pays plus porteurs…


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Yoplait : General Mills envisage de vendre son activité nord-américaine de yaourt

Yoplait : General Mills envisage de vendre son activité nord-américaine de yaourt | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

General Mills, réputé pour des marques comme Cocoa Puffs et Cheerios, envisagerait de vendre son activité nord-américaine de yaourt, qui comprend la marque emblématique Yoplait, pour plus de 2 milliards de dollars…


Yoplait, né d'une collaboration entre des producteurs laitiers français et General Mills en 1977, occupe une place importante dans l'histoire de l'entreprise. En 2011, General Mills a acquis une participation majoritaire dans Yoplait, d'une valeur de 1,2 milliard de dollars, auprès de la société de capital-investissement PAI Partners et de la coopérative laitière française Sodiaal. Alors que Sodiaal a conservé une partie de la propriété, General Mills a récemment cédé ses activités européennes Yoplait à Sodiaal en 2021…


Avec le délestage de l'unité européenne, General Mills considère ses actifs restants dans le domaine du yaourt comme non essentiels dans le cadre de sa stratégie actuelle. Confrontée à une concurrence redoutable de la part de leaders du secteur comme Chobani et la marque Dannon de Danone, la société cherche à rationaliser son orientation et à optimiser son portefeuille pour de futures opportunités de croissance…

Cedric's insight:
General Mills cherche à valoriser son portefeuille de yaourts à près de dix fois le bénéfice annuel de l'unité avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, qui oscille autour de 250 millions de dollars. L'année dernière, les actions de General Mills ont chuté d'environ 19%, reflétant les défis du marché.
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Observatoire normand de l'Agriculture Biologique

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Moins de 4% de déconversions bio en Normandie en 2023 : Les arrêts sont légèrement supérieurs aux nouveaux engagements. Bovins lait et viande sont les principales productions concernées par les arrêts de certification…

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Savencia : un géant du fromage si discret

Savencia : un géant du fromage si discret | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Fils du créateur d'un fromage iconique, le Caprice des Dieux, Alex Bongrain dirige la multinationale française Savencia, deuxième acteur français derrière Lactalis, depuis vingt ans. L'héritier a fait de la PME familiale un empire, presque en catimini…


Alex Bongrain cultive la discrétion avec encore plus d’application que son rival mayennais Emmanuel Besnier, qui a été obligé de déroger à la règle suite à différentes polémiques. Les deux hommes dirigent les deux premiers groupes fromagers français. Ils sont concurrents mais unis dans un même souci de diriger leur groupe dans le plus grand anonymat. Peu d’apparitions, peu d’interviews, peu de photos…


On sait peu de choses sur Alex Bongrain, 72 ans. Il faut dire que ce capitaine d’industrie n’est pas du genre disert : peut-être un reste de culture paysanne propre à ces groupes. Le patron de Savencia Fromage & Dairy (anciennement Bongrain) dirige pourtant un groupe familial qui a réalisé 6,79 milliards de chiffre d’affaires en 2023. Un groupe que son père, le fondateur, Jean-Noël Bongrain, lui a transmis il y a une vingtaine d’années…


Natif de Neuilly-sur-Seine, Alex Bongrain s’appuie sur un cursus scolaire impressionnant : diplômé de l’École des Mines de Nancy et de l’Université de Wharton aux États-Unis. Celui qui détient avec son frère une fortune estimée à 650 millions d’euros préside aux destinées du deuxième fromager français depuis 2004…


Un poste à haute responsabilité au sommet d’une multinationale spécialisée dans la transformation et la commercialisation de produits laitiers et fromagers. Une multinationale dont les marques sont encore aujourd’hui emblématiques : Tartare, Saint Albray, Saint-Môret, Cœur de Lion, RichesMonts, Elle & Vire, et bien sûr l’historique Caprice des Dieux...


La carrière d’Alex Bongrain au sein de l’entreprise familiale a débuté à la fin des années 70. Son père lui a fait monter les échelons progressivement, le faisant passer dans différents pôles du groupe (production, marketing…). Durant les années 80 et 90, Alex le surdiplômé a donc fait ses armes au cœur de l’empire francilien dont la devise est inspirée du Moyen-âge : « Entreprendre pour bien nourrir l’Homme ». Entre 1997 et 2001, il a siégé au conseil d’administration du groupe, avant d’intégrer le conseil de surveillance (2001-2003)…


C’est en 2004 qu’il prend la succession de son père. Alex Bongrain va rapidement convaincre les observateurs qu’il mérite sa place et qu’il n’est pas qu’un héritier. Rentabilité, cours de bourse, conquête de nouveaux marchés, lancements de nouveaux produits : le nouvel homme fort de Bongrain donne un nouvel élan au groupe familial. Il a même opéré un changement de nom : Bongrain est devenu Savencia Fromage & Dairy en 2015. Depuis la prise de pouvoir du fils, Savencia est devenu le cinquième acteur mondial dans le secteur des spécialités fromagères…


Avec plus de 25 000 collaborateurs et un chiffre d’affaires dépassant les six milliards, l’entreprise, introduite en Bourse en 1980, n’a plus vraiment le même visage qu’à ses débuts. Elle est désormais le troisième collecteur de lait en France, elle collabore au quotidien avec 6 500 éleveurs et affiche une présence dans plus de 120 pays à travers le monde. Les produits Savencia se vendent aussi bien en Amérique du sud qu’en Asie ou en Europe de l’Est. On est loin de la petite PME fondée en 1956 en Haute-Marne par l’entrepreneur Jean-Noël Bongrain, lequel est à l’origine d’une des marques de fromage les plus connues : Caprice des Dieux. L’une des clés de la réussite de Bongrain est d’avoir pris le virage de l’international dès les années 60 en s’implantant en Europe. Très vite, Jean-Noël Bongrain étend son groupe aux États-Unis en 1971 et au Brésil en 1975. Cet entrepreneur né s’est toujours battu pour préserver l’indépendance de son groupe. Fondé en 1956, Savencia est encore aujourd’hui détenu par la famille Bongrain, qui possède 66% du capital via sa holding…


Diversification avec Valrhona : Le célèbre chocolatier est repris en 1984. Une diversification qui s’avérera être un coup de maître. Le groupe de Tain-l’Hermitage, dans la Drôme, est devenu, avec près de 140 millions de chiffre d’affaires, un des fleurons du groupe avec 60% de son activité réalisée à l’étranger. Valrhona, qui maîtrise toute la filière du chocolat, est également propriétaire de la célèbre maison Weiss, à Saint-Etienne, de l’enseigne La Maison du Chocolat, ou les magasins en franchise de Neuville. À noter que Savencia s’est également diversifié dans les rillettes et la charcuterie en reprenant la célèbre maison Bordeau Chesnel (72)…


Savencia s’appuie depuis avril 2022 sur le savoir-faire d’un fin connaisseur du secteur agroalimentaire : Olivier Delaméa (47 ans, ancien de Danone et de Lesieur). Originaire de Versailles et diplômé de l’ESC Tours, ce cadre-dirigeant expérimenté a mis en place la même stratégie que son prédécesseur, Jean-Paul Torris, lui aussi passé chez Danone avant de prendre la direction générale de Savencia : recruter des anciens cadres de Danone. Pour le deuxième fromager français, cet apport de savoir-faire et d’expérience est un atout considérable. Les résultats de Savencia s’en ressentent. En 2023, le groupe basé à Viroflay a réalisé une performance notable en enregistrant une augmentation de 42% de son bénéfice net, malgré un léger recul de son résultat opérationnel. « Cette baisse provient essentiellement de l’augmentation des coûts matières et énergies ainsi que de la baisse des cotations des produits industriels pénalisant le résultat de l’activité Autres Produits Laitiers »…

Cedric's insight:
Grâce à une stratégie axée sur la croissance organique et l’ajustement des tarifs pour contrer l’inflation, le groupe fromager a su résister à la conjoncture. Reste maintenant à savoir si Bongrain parviendra à conserver sa position sur un marché très concurrentiel, où coexistent dans l’hexagone Lactalis (Président, Lactel), Sodiaal (Entremont, Candia), Bel (La Vache qui rit), et Eurial (Pavé d’Affinois, Soignon). Mais il en faut plus pour déstabiliser Alex Bongrain. D’autant qu’il y a d’énormes marges de progression à l’international.
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Rabobank : les coopératives seront « les plus durement touchées » par le déclin de la production laitière

Rabobank : les coopératives seront « les plus durement touchées » par le déclin de la production laitière | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les coopératives laitières de l'UE sont « sous pression » en raison d'un déclin structurel de la production laitière et seront probablement les « plus durement touchées » par de nouvelles baisses, suggère un nouveau rapport de Rabobank…


L’industrie laitière européenne a connu une « croissance considérable » au cours de la dernière décennie après la fin du système de quotas laitiers en 2015, ce qui a entraîné une augmentation des investissements dans les capacités de transformation. « Depuis plus d'une décennie, le nord-ouest de l'Europe (Danemark, Allemagne, Pays-Bas et Belgique) a été au centre de la croissance de l'offre de lait de l'UE, représentant environ 39% de la croissance en volume depuis 2010. Si l’on inclut la croissance de la production en Irlande et en Pologne, ce pourcentage dépasse 70%, démontrant la dépendance de l’UE à l’égard d’un bassin de volumes de lait concentré dans le nord-ouest de l’Europe. »…


Mais depuis 2020, la production laitière est « au point mort » et il y a eu un « déclin accéléré » du cheptel laitier du nord-ouest de l’Europe – qui a diminué d’environ 1,4% chaque année. Rabobank attribue le « ralentissement structurel » de la production laitière à l’affaiblissement des marges, aux réglementations environnementales, aux pénuries de main-d’œuvre et aux défis liés au climat…


Richard Scheper, analyste du secteur laitier à la banque, estime que ces défis obligeront les entreprises laitières à se concentrer sur des produits à forte valeur ajoutée, tels que les protéines de spécialité, les biens de consommation de marque et le fromage. « Cette décision contrebalancerait la hausse des coûts et préserverait la compétitivité du marché alors que les capacités de transformation du lait dépassent l’offre…

Cedric's insight:
Rabobank prévoit que la baisse la plus significative de la production laitière se produira aux Pays-Bas – potentiellement 20%, puis en Flandre et au Danemark. Mais elle s'attend à ce que la plus forte baisse de volume se produise en Allemagne…

Rapport Declining milk production in northwestern Europe: What are the implications for dairy companies?
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Sortir de la dépendance à une laiterie avec une SAS

Sortir de la dépendance à une laiterie avec une SAS | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Si la mise en marché du lait fait partie des missions des OP, rares sont celles qui s’y sont aventurées. Pourtant, diversifier ses clients constitue bien un moyen pour changer le rapport de force. Dans l’Ouest, l’association d’OP Poplait a franchi le pas en créant sa SAS, Voie lactée, qui a vendu sa première citerne en octobre 2023…

Cedric's insight:
voir aussi « Grâce à l’Oplase SA, nous maîtrisons nos volumes et nos données »
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L'élevage de ruminants et les emplois

L'élevage de ruminants et les emplois | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Cette fiche décrit l’importance des métiers d’élevage pour maintenir les niveaux de production, les emplois et l’économie des territoires…


La diminution du nombre d’exploitation et la baisse des emplois familiaux témoignent d’une baisse d’attractivité du secteur de l’élevage qu'il est crucial d'améliorer pour prévenir des répercussions sur les niveaux de production, en contradiction avec les besoins d'une population en croissance. Malgré cette baisse d’attractivité, le secteur de l’élevage offre des opportunités d'emplois directs sur les exploitations et indirects dans les secteurs dépendants de l’élevage. L’emploi en élevage est d’autant plus important qu’il concerne en particulier les régions rurales, où ces emplois contribuent au fonctionnement de l’économie locale et au maintien d’un tissu social…

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ZuivelNL : Observatoire des prix du lait

ZuivelNL : Observatoire des prix du lait | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Le prix moyen du lait dans l’UE en mars s’élève à 44,47€/100 kg, en hausse de 39 cts par rapport à février, mais en baisse de 7,5€ par rapport à mars 2023…


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Cniel : Conjoncture Laitière - avril 2024

La situation globale des marchés évolue de façon modérée, si ce n’est pour les produits industriels qui présentent des trajectoires opposées pour le prix du beurre et de la poudre de lait écrémée…

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Produits laitiers : où en est la demande chinoise ?

Produits laitiers : où en est la demande chinoise ? | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Les achats chinois de produits laitiers ont reculé de 8% en équivalent matière sèche du lait, au premier trimestre 2024 comparé à la même période de 2023…


Les importations chinoises de poudre de lait entier ont tout de même progressé, dépassant de 7% leur faible niveau du même trimestre de l’an dernier, néanmoins, en cumul annuel mobile elle restent en retrait de près de 10% à 445 100 tonnes. Tous les autres produits reculent. Ainsi au premier trimestre, les importations chinoises de poudre de lait écrémé se replient de 29%, celles de poudre de lactosérum de 21% et la baisse est de 2% pour le fromage. Sur le seul mois de janvier les importations de beurre reculaient de 21%...

Cedric's insight:
En cause, une production locale plus dynamique et une demande en berne. La production de lait progresse en Chine, d'où un repli des importations…

Voir aussi Des importations chinoises peu dynamiques
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La Laiterie de Saint-Malo veut devenir le leader français des marques régionales

La Laiterie de Saint-Malo veut devenir le leader français des marques régionales | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Objectif : Propulser Malo sur le devant de la scène nationale en élargissant sa présence dans les grandes distributions et en boostant les activités sous marque distributeur…


« L’objectif pour Malo est de devenir le leader français des marques régionales en explorant de nouveaux horizons et en innovant ». Pour soutenir cette ambition, la Laiterie de Saint-Malo investit massivement, doublant sa capacité de production de yaourts grâce à une nouvelle ligne automatisée, tout en prévoyant d’autres investissements industriels. Le développement de la marque se traduit également par le lancement d’une nouvelle gamme prévu pour le second semestre 2024…

Cedric's insight:
Forte de 75 ans d’histoire, Malo incarne l’excellence dans l’univers des produits laitiers et de l’ultrafrais. Ancrée dans la tradition bretonne et portant haut les valeurs familiales, la marque offre une gamme variée de produits, incarnant l’authenticité et le savoir-faire régional, tout en soutenant l’économie locale.
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La Coopérative Laitière de la Sèvre annonce la création de la Laiterie Terre de Sèvre

La Coopérative Laitière de la Sèvre annonce la création de la Laiterie Terre de Sèvre | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
C’est le fruit de son association avec les coopératives Terra Lacta, Océalia, Pamplie, Sèvre & Belle Céréales Appro, Cap Faye, ainsi que la société japonaise Kataoka…

Cette co-entreprise assure la pérennité de la production laitière, préserve les emplois de ses sites et valorise la rémunération des producteurs. La nouvelle entreprise assurera le développement des marques Échiré, Sèvre & Belle et Atelier de la Sèvre. Ce projet de filière et de territoire, préserve 160 emplois sur les sites de Celles-sur-Belle et Échiré (Deux-Sèvres).
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Australie : Revente l'empire laitier Woolnorth de Tasmanie

Australie : Revente l'empire laitier Woolnorth de Tasmanie | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Xianfeng Lu, un éminent milliardaire chinois, veut se débarrasser de Woolnorth en Tasmanie, l'une des plus grandes exploitations laitières d'Australie. Cette décision stratégique fait suite à un revers important : la perte d’un important contrat de fourniture de lait avec le géant laitier Fonterra…


En 2016, Lu a acquis l’historique Van Diemen’s Land Company, ainsi que ses exploitations laitières à Circular Head, en Tasmanie, pour la somme colossale de 280 millions de dollars. À l'époque, l'acquisition marquait une étape importante, car VDL était le plus grand fournisseur de lait d'Australie, avec près de 18 000 vaches et une production annuelle de matières solides laitières d'environ 7,66 millions de kilogrammes…


Cependant, le vent s'est inversé en février de cette année lorsque Fonterra a mis fin à un contrat de 25 millions de litres de lait avec Van Dairy, invoquant des problèmes commerciaux irréconciliables. Par la suite, Van Dairy a été contraint d'abattre 700 vaches en réponse à l'annulation du contrat. Exprimant sa déception, Lu a annoncé sa décision de mettre en vente les actifs fonciers restants de Van Dairy, anticipant l'expiration de leur accord d'approvisionnement en lait à long terme…


L'offre, couvrant 9 500 hectares de terres agricoles, dont 4 207 hectares dédiés aux exploitations laitières, représente une version réduite de la propriété d'origine. Des désinvestissements importants ont eu lieu en 2021, Van Dairy ayant vendu 11 fermes laitières totalisant environ 2 200 hectares et 5 000 vaches au gestionnaire de fonds basé à Melbourne, Prime Value, pour 62,5 millions de dollars.

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D'autres réductions ont suivi, notamment la vente de 6 000 hectares de terres agricoles à l'éleveur de bovins Angus Tim Roberts-Thomson pour 120 millions de dollars en 2021 et la récente vente d'une ferme de 700 hectares au fonds laitier de Prime Value pour 15 millions de dollars.
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FrieslandCampina : Le prix du lait pour mai 2024 augmente de 50 cts

FrieslandCampina : Le prix du lait pour mai 2024 augmente de 50 cts | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it
En mai, le prix garanti augmentera de 0,50€ à 47,25€/100 kg par rapport au mois dernier. Le prix du lait bio reste stable à 56,50€…
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« Dans le prix final, le poids de la matière première s’efface au profit du service »

« Dans le prix final, le poids de la matière première s’efface au profit du service » | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

La faute à un rapport de force disproportionné dans la répartition de la valeur ajoutée. « D’un côté, on a 390 000 exploitations, qui livrent 17 800 industries agroalimentaires et 30 multinationales. Et de l’autre, 67 millions de clients, 45 000 points de vente, mais seulement 6 centrales d’achat »…


Et sur 100 € d’achat, si 11,50 € revenaient encore à l’agriculture au début des années 2000, elle n’en perçoit désormais plus que 6,30 €. « Dans le prix final, le poids de la matière première s’efface au profit du service », affirme Olivier Mevel. « Et le rapport commodité/prix a remplacé le rapport qualité/prix »…

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Dans le même temps, on assiste à une augmentation du snacking, cette consommation nomade où « on mange debout », et, pour les jeunes générations, la livraison de repas à domicile, qui a connu une progression de 100% ces 3 dernières années. « La restauration hors foyer se porte plutôt bien. Les enseignes spécialisées progressent. Et la GMS a perdu 7 % en volume en 3 ans ».
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[Dossier] Sur l’île de La Réunion, une production laitière sous contraintes

[Dossier] Sur l’île de La Réunion, une production laitière sous contraintes | Lait de Normandie... et d'ailleurs | Scoop.it

Sur l’île de La Réunion, les éleveurs laitiers doivent composer avec les contraintes spécifiques de leur situation : à la fois tropicale et insulaire. Malgré tout, une filière s’est organisée progressivement. Elle produit aujourd’hui 20 % des besoins des Réunionnais et n’a pas dit son dernier mot…


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