a organisé le colloque de la section française de l’Union Internationale pour l’Etude des Insectes Sociaux.
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Bernadette Cassel
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a organisé le colloque de la section française de l’Union Internationale pour l’Etude des Insectes Sociaux.
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... Pour identifier un insecte, il existe ce que l’on nomme des « clés d’identification » ou ‘clés de détermination ». Ces clés fonctionnent sur un système dichotomique, c’est à dire qu’il repose sur une succession de double description d’un ou plusieurs caractères morphologiques spécifiques. (...)
septembre 10, 2014 Benoît GILLES
"... Par exemple, le forum « Le monde des Insectes » est un outil formidable des novices aux plus expérimentés. L’objectif est d’offrir aux passionnés un lieu de partage et d’échange d’informations, où chacun apporte ses expériences et ces connaissances. Tous les sujets peuvent être traités et développés. On y trouve des liens vers d’autres sites, des clés de détermination, des stages, des conseils divers… Des déterminations peuvent également être soumises aux membres, à l’aide de photo(s), qui feront l’objet de discussion et d’entre-aide afin de les valider. Ces échanges entre membres sont ludiques et pédagogiques.
De plus, ce site propose une base de données photographiques des espèces déterminées par les membres du forum. La galerie, composée de milliers de photos classées par Famille, Genre et espèce permet à chacun de comparer et de vérifier son identification. De jour en jour, la galerie s’enrichit de nouvelles photos et d’espèces (voir photo)." (...)
[Image] Exemple d’une page de la galerie, ici, mouches de la Famille des Syrphidae
------- NDÉ Voir également :
POUR ALLER PLUS LOIN :
Depuis 2017, une intelligence artificielle aide les utilisateurs à déterminer les espèces observées
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SITES d'entomologie :
Cours sur les Insectes avec images, dessins et classification
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BLOGS généralistes :
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FORUM d'échanges et d'entraide :
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AUTRES LIENS :
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fr
"... En milieu insulaire, de nombreux taxons, dont des plantes et des insectes, présentent des tailles très différentes de celles qu’ils ont sur le continent2. L’évolution peut causer des modifications de la taille des espèces par rapport à leurs ancêtres des continents, notamment chez les vertébrés où on constate des cas de gigantisme (les espèces de petite taille deviennent plus grandes sur les îles) et de nanisme (les espèces de grande taille deviennent plus petites sur les îles)."
Version du 13 mai 2024 à 18:49
"La loi de Foster décrit ces modifications comme une tendance graduelle à travers et au sein des taxons, allant du gigantisme chez les plus petites espèces, au nanisme chez les espèces plus grandes3,6 ." (...)
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Traduction via DeepL
"Les manuels définissent les virus comme des agents infectieux dotés de génomes d'acides nucléiques (ARN ou ADN), qui se répliquent à l'intérieur de cellules hôtes vivantes pour produire des particules (virions) capables de transférer le génome à d'autres cellules [1], [2].
Les Polydnaviridae ont été reconnus comme une famille de virus en 1995 et sont actuellement divisés en deux genres, les Bracovirus et les Ichnovirus [3]. Les virions des polydnavirus (PDV) sont constitués de nucléocapsides enveloppées et de multiples ADN circulaires double brin (ds) dont la taille des agrégats varie de 190 à plus de 500 kbp [4]. Les PDV sont également strictement associés à des insectes appelés guêpes parasitoïdes (hyménoptères), qui se nourrissent de nectar à l'âge adulte, mais qui se développent pendant leurs stades immatures en se nourrissant à l'intérieur du corps d'un autre insecte (l'hôte) [3], [4].
Des études récentes indiquent toutefois que les PDV diffèrent de tous les autres virus connus d'une manière qui remet en question les conceptions traditionnelles de ce que sont les virus et de leur fonctionnement."
Excellente analyse d'un groupe de virus qui me fascine depuis que j'en ai entendu parler pour la première fois - principalement parce que la découverte de nouvelles parties du génome ne semble jamais s'arrêter et que personne n'a jamais réussi à en cloner un en entier.
J'aime particulièrement cette citation : "La nouveauté réside dans le fait que les BV sont aujourd'hui des symbiotes bénéfiques obligatoires, qui persistent entièrement à partir d'un génome proviral tout en produisant des virions qui délivrent efficacement des gènes à d'autres organismes dont les guêpes dépendent pour leur survie. Les PDV sont-ils encore des virus ? Si l'on admet que les virus ne sont pas toujours des parasites intracellulaires obligatoires, nous pensons que la réponse est oui.
------ NDÉ Lien vers l'étude
[Image] Life cycle and genome organization of BVs. Via Ed Rybicki
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Researchers recently discovered what was thought to be a distinct species of butterfly is actually the female of a species known to science for more than a century.
A case of mistaken identity: DNA links male, female butterfly thought to be distinct species by Shinichi Nakahara • July 27, 2017
Image] The iridescent blue male sunburst cerulean-satyr, Caeruleuptychia helios, top, was not linked with its female counterpart until DNA bar codes showed they were the same species. Florida Museum of Natural History photo by Shinichi Nakahara
------ NDÉ L'étude
The ‘aegrota species group’ of the Neotropical nymphalid genus Caeruleuptychia , in addition to three other superficially similar, enigmatic species in the genus, are revised. A lectotype is designated for Euptychia aegrota Butler, 1867, E. aetherialis stat. rev., E. helios and E. pilata Butler, 1867, and C. aetherialis is resurrected from its synonymy with C. aegrota. Caeruleuptychia helios caelestissima , syn. nov., and Magneuptychia keltoumae , syn. nov. are both regarded as junior subjective synonyms of C. helios (), as a result of the discovery and first illustration of the female of this taxon. The female of C. aegrota is also described and illustrated for the first time, and three new species, C. trembathi Willmott, Nakahara, Hall & Neild, sp. nov., C. scripta Nakahara, Zacca & Huertas, sp. nov., and C. maryzenderae Lamas & Nakahara, sp. nov. are described and named. We analyze morphological and molecular data separately, in addition to combining morphological data with molecular data, to provide the first phylogenetic hypothesis for the taxa treated in this revision.
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Un tango à trois : combiner l’écologie nutritionnelle et chimique à la génétique quantitative pour élucider les déterminants de la sélection de la plante hôte chez un insecte phytophage Bellec, Laura - (2023-06-09) / Universite de Rennes - Un tango à trois : combiner l’écologie nutritionnelle et chimique à la génétique quantitative pour élucider les déterminants de la sélection de la plante hôte chez un insecte phytophage Accéder au document : https://ged.univ-rennes1.fr/nuxeo/site/esupversion... Langue : Anglais Directeur(s) de thèse: Cortesero, Anne Marie ; Hervé , Maxime Discipline : Écologie, évolution Laboratoire : Institut de Génétique, Environnement et Protection des Plantes Ecole Doctorale : EGAAL
La sélection de la plante hôte pour l'alimentation dépend de la stratégie nutritionnelle de l'insecte. Identifier les facteurs qui déterminent ces stratégies est une question fondamentale pour comprendre les interactions plantes-insectes, mais est aussi d'un intérêt pour la recherche appliquée visant à améliorer la résistance des cultures.
Nous avons combiné des approches de l'écologie nutritionnelle et chimique et de la génétique quantitative pour élucider les déterminants de la stratégie nutritionnelle du méligèthe, un ravageur majeur du colza.
Nos résultats suggèrent que, bien que les méligèthes soient généralistes, ils semblent s’être spécialisés sur le contenu en macronutriments et métabolites des fleurs ouvertes du colza, leur principale ressource. Dans ce contexte, nous avons cherché à comprendre les bases du rejet connu de la moutarde blanche par le méligèthe, qui pourraient avoir des applications agronomiques prometteuses pour protéger les cultures de colza. Nous avons montré que le contenu en macronutriments du pollen n'explique pas ce rejet, contrairement aux métabolites du périanthe des boutons floraux.
Nous avons identifié les premiers déterminants génétiques de la résistance de la moutarde blanche, avec l'identification de trois QTL de résistance. Le pyramidage de multiples gènes souhaitables et de traits de résistance chimiques, tel qu'il peut être envisagé à partir de ce travail, offre des perspectives prometteuses pour les programmes de sélection visant à introduire des résistances durables de la moutarde blanche dans les cultivars de colza.
Dans l'ensemble, ce travail met en évidence la nécessité d'intégrer des approches provenant de différents domaines de recherche afin d'élucider les pressions de sélection qui influencent le choix de la ressource par les insectes. Comme nous l'avons démontré ici, cette intégration est d’intérêt à la fois pour une meilleure compréhension des processus de sélection des plantes-hôtes et pour le développement de programmes durables de protection des cultures.
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La recherche écosanté en pratique : Applications novatrices d'une approche écosystémique de la santé
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idrc-crdi
Directeur(s) Dominique F. Charron Les maisons d’édition Springer, CRDI ISBN 9781461405160 e-ISBN 9781552505298 Formats disponibles Ouvrir le PDF Ebook (1.28 Mo) Spanish En plus d’être fort...
Ecohealth Research in Practice
IndexAAbattage, 221 Abeilles maya, 175 Abeyewickreme, W., 193 Acétylcholinestérase érythrocytaire [AChE], 69, 72–74 Aedes aegypti, autres moustiques, 183, 193 Agitation sociale, 69 Agriculture brûlis, 129–131 pluvial (zone agricole), 83, 86, 115 vulgarisation, 53 Agriculture durable, 55–58, 123–131 Agro-écosystème, 38, 53–55, 57–58, 84, 86, 158–159, 161–162, 165, 169 Agroforesterie, 130 Aires de reproduction des moustiques, 157, 160, 164, 167, 186, 187, 190 Air, qualité de l’air, 3, 14, 113, 114, 117, 119, 209, 211, 239, 285, 286 Alcool, 41 Al-Hakimi, A., 79–90 Allen, T.H.F., 9 Amalgames, 136 Amazonie, 14, 23, 95–97, 123–131, 261, 286, 287, 290, 291 AMESH. Voir méthode adaptable pour les recherches sur la durabilité des écosystèmes Analyse des intervenants, 15, 25, 101, 196, 200, 218 Analyse sociale et sexospécifique, 19 Années de vie ajustées en fonction de l’incapacité (AVAI), 215 Anopheles arabiensis, 163 Anopheles gambiae, 164 [...]
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reporterre
Pour le calendrier écolo de Reporterre, fini « avril » : c’est agrion, du nom d’un petit insecte volant, qui a commencé. Un mois dédié au vivant, à la nature sauvage. Tour d’horizon des penseuses et penseurs mis à l’honneur.
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Découvrir le monde des abeilles sauvages et autres pollinisateurs, leur diversité, leur comportement ou encore leur survie dans les zones agricoles et leur lien avec les plantes et notre assiette, c’est l’objectif de cette mallette pédagogique comprenant divers ateliers.
Publié le 25 avril 2024
Bernadette Cassel's insight:
"De cartes, figurines et jeux de construction en maternelle, à la chasse aux insectes en extérieur et la découverte des paysages en primaire, jusqu’à l’identification des abeilles grâce à leur ADN en collège, les différents modules sont composés de supports variés et pédagogiques et leur animation se fait par une ou un spécialiste en écologie du laboratoire Dynafor."
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"Les coccinelles ont une faim de loup. Elles n’ont rien avalé depuis des mois et doivent reprendre des forces. Guettons les belles du printemps." Publié le 1 avril 2024 Illustrations : Marco Preziosi
Cet article est extrait de la Revue Salamandre n° 281 Avril - Mai 2024
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Ce livret recueille des pratiques éprouvées par la science de l’écologie et par les agriculteurs pour travailler pour et avec la biodiversité.[...] Via Agrodoc Ouest
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Guide pratique d'actions de plaidoyer pour la biodiversité
Publié le 29/03/2024
Plaider pour le vivant sous toutes ses formesAujourd'hui, un million d'espèces animales et végétales, sur un total estimé à 8 millions, pourraient disparaître de la Terre dans les prochaines décennies si aucune mesure n'est prise pour freiner l'étendue et l'accélération croissante de l'érosion de la biodiversité.
En France hexagonale, seraient menacées de disparition 14% des espèces de mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens, 32% des oiseaux nicheurs, 19% des poissons d'eau douce, 28% des [espèces de] crustacés d'eau douce, 15% des espèces d'orchidées.
------ NDÉ via Duvallet sur X, 25.04.2024
"RT @HumaBio: 🌿📢 Ne manquez pas notre tout nouveau « Petit Guide Pratique d'Actions de Plaidoyer en Faveur de la Biodiversité » ! 🌱💼 Télécha…"
https://twitter.com/gduvallet/status/1783758471332077940
Bernadette Cassel's insight:
Et les insectes !!
"Les insectes et notamment les papillons sont principalement touchés. Il est difficile de quantifier les dégâts qu’ils subissent, tant ces espèces sont discrètes. C’est pourquoi les programmes de suivi sont très importants pour récupérer ces informations. Ainsi, en Europe, on constate une régression de 39% de l’abondance des papillons de prairies de 1990 à 2017."
"... les invertébrés, et en particulier les insectes, sont également menacés d'extinction. Selon une méta-analyse de 73 études différentes portant sur l'état de la faune entomologique publiée en 2019 dans la revue Biological Conservation, plus de 30% des espèces d'insectes sont menacées d'extinction, ce qui représenterait le "plus massif épisode d'extinction" depuis la disparition des dinosaures. Pis, il semble probable, même si les estimations varient selon les études, que la population d'insectes ait diminué de 75% en cinquante ans. Les hyménoptères, comme les abeilles ou les fourmis, voient leurs populations menacées de disparition de plus de 50%. Si des espèces envahissantes en profitent pour prendre leur place, comme le bourdon fébrile ou la fourmi de feu qui supportent mieux les pesticides que leurs congénères, leur accroissement n'est pas assez rapide pour compenser la disparition des autres espèces. Selon certains spécialistes, dans 100 ans, tous les insectes pourraient avoir disparu de la surface de notre planète...""
"... les insectes sont innombrables sur notre planète : avec 1 million d’espèces différentes décrites (et peut-être plus de 5 millions qui ne le sont pas encore), les insectes représentent 66 % de toutes les espèces animales connues, et pour chaque être humain, on compte entre 150 et 1 500 kg d’insectes. ... Après avoir analysé les données de 73 études différentes, les deux chercheurs des universités de Sydney et Brisbane, en Australie, ont conclu que 41 % de toutes les espèces d’insectes sont aujourd’hui en danger d’extinction. Pire encore : leur taux d’extinction serait 8 fois supérieur à celui des vertébrés."
[...]
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Quand manger les fruits et légumes de saison ? Le calendrier de saison de l’Ademe (Agence de la transition écologique) vous permet de déterminer la saisonnalité de vos fruits et légumes, pour faire des choix plus écologiques, plus savoureux et plus nutritifs.
Par exemple, saviez-vous que les tomates produites en hiver génèrent 4 fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que celles produites en saison ? Manger de saison est bon pour le climat et pour la santé. La production de fruits et légumes hors saison nécessite de nombreux transports et de l'énergie. De plus, les fruits et légumes de saison sont généralement plus riches en nutriments que ceux produits hors saison, sans oublier la différence de goût.
→ À chaque mois ses fruits et légumes ! - La librairie ADEME
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P. Z. S. 1912 Mimetic cockroaches and beetle models
[Image] Plate by Horace Knight comparing Prosoplecta spp cockroaches with the beetles they are thought to mimic
EXPLANATION OF PLATE XLVIIL
Date 1912
Source Proceedings of the Zoological Society. 1912 http://lepetitmuseeducafard.pagesperso-orange.fr/simplifie/mimetisme.html
File:Prosoplecta.jpg - Wikimedia Commons
------ via Taupo @pierrekerner
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"Tandis que les insectes déclinent, les fleurs évoluent rapidement pour devenir moins attractives et dépendantes des pollinisateurs. Un cercle vicieux, les insectes ayant besoin du nectar des fleurs." Avec moins d’insectes pour les polliniser, les fleurs s’en détournent pour trouver d’autres stratégies de reproduction. Mais les pollinisateurs ont aussi besoin des fleurs. Samson Acoca-Pidolle, Fourni par l'auteurPublié: 12 mai 2024, 11:50 EDT Samson Acoca-Pidolle Doctorant en écologie évolutive, Université de Montpellier "Alors que le déclin des insectes ne ralentit pas, de nouvelles questions se posent quant à la manière dont les plantes, qui ont besoin des pollinisateurs, s’adaptent. Comment font-elles pour se reproduire dans ces conditions ? Dans une récente étude que nous avons menée, nous comparons des fleurs de pensée des champs (Viola arvensis) poussant aujourd’hui dans la région parisienne à des plantes plus anciennes de la même espèce, « ressuscitées » à partir de graines collectées il y a 20 à 30 ans. Nous avons trouvé que les fleurs actuelles sont 10 % plus petites, produisent 20 % moins de nectar que leurs ancêtres, des caractéristiques importantes pour attirer les pollinisateurs, qui viennent en conséquence moins les visiter. Ces changements montrent que les liens qui nouent les pensées à leurs pollinisateurs sont en train de se rompre.
Pour mettre en évidence l’évolution des fleurs actuelles par rapport à leurs ancêtres, nous avons eu recours à une méthode appelée « écologie de la résurrection ». Cette pratique consiste à comparer des individus issus d’une même espèce, mais récoltés à plusieurs années d’intervalle.
Dans le cas de cette étude, publiée dans le journal scientifique New Phytologist, les plantes anciennes ont été « ressuscitées » depuis des graines collectées dans les années 1990-2000 et conservées par les Conservatoires botaniques nationaux de Bailleul et du Bassin parisien. Ces plantes anciennes ont été comparées à des plantes prélevées en 2021. La comparaison entre les pensées anciennes et leurs descendantes poussant de nos jours dans les mêmes champs du Bassin parisien permet de comprendre l’évolution de l’espèce au cours de ces 20 à 30 dernières années. Le déclin des pollinisateurs, responsable désigné ?C’est ainsi que nous avons pu étudier l’évolution de quatre populations de pensées des champs, une plante messicole, c’est-à-dire une plante sauvage présente dans les cultures agricoles, dans le Bassin parisien. Les plantes messicoles jouent un rôle important dans les services de pollinisation en attirant les insectes pollinisateurs et en leur offrant une ressource diversifiée. Le déclin de l’attractivité des messicoles pourrait diminuer l’attraction des pollinisateurs, pourtant nécessaires aux bons rendements de 75 % des cultures agricoles. La moindre attractivité des fleurs pour les pollinisateurs est vraisemblablement leur réponse au déclin des insectes durant les dernières décennies, rapporté par plusieurs études à travers l’Europe. Plus de 75 % de la biomasse d’insectes volants, dont font partie les pollinisateurs, a disparu dans les aires protégées allemandes en 30 ans. Les pensées des champs, comme la majorité des plantes à fleurs, sont le fruit d’une coévolution avec leurs pollinisateurs durant des millions d’années pour arriver à une relation à bénéfice réciproque. La plante produit du nectar pour les insectes, et les insectes en contrepartie assurent le transport du pollen entre fleurs, assurant leur reproduction.
Avec le déclin des pollinisateurs, et donc du transfert de pollen entre fleurs, la reproduction des plantes devient plus difficile. Les résultats de cette étude révèlent que les pensées sont donc en train d’évoluer afin de se passer des pollinisateurs pour leur reproduction. Elles pratiquent de plus en plus l’autofécondation, qui consiste à se reproduire avec soi-même, ce qui est possible pour les plantes hermaphrodites, soit 90 % des plantes à fleurs environ.
Une évolution similaire a déjà été observée lors d’expériences où des plantes, en seulement quelques générations et en l’absence de pollinisateurs se reproduisent plus par autofécondation et produisent des fleurs avec moins de nectar et moins attractives que leurs congénères pollinisées par des insectes. Notre étude est en revanche la première à montrer que le déclin des pollinisateurs pourrait déjà être responsable d’une évolution vers l’autofécondation dans la nature. Des conséquences pour l’ensemble de l’écosystèmeL’autofécondation est une stratégie reproductive qui peut être efficace sur le court terme mais qui limiterait la capacité de l’espèce à s’adapter aux changements environnementaux futurs en réduisant la diversité génétique, ce qui augmenterait donc les risques d’extinction.
Ces résultats sont également une mauvaise nouvelle pour les pollinisateurs et le reste de la chaîne alimentaire. Notre étude a en effet mis en évidence un cercle vicieux : une réduction de la production de nectar par les plantes signifie moins de nourriture pour les insectes, ce qui peut à son tour contribuer à menacer les populations de pollinisateurs. Nous montrons que le déclin des pollinisateurs n’a pas que des conséquences démographiques mais également évolutives qui sont d’autant plus difficiles à inverser."
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Cet atlas vous présente des observations réalisées dans le cadre de différents protocoles scientifiques. Il ne s'agit pas d'un inventaire exhaustif ni d'une répartition complète des espèces sur le territoire.
Fiches espèces
62 748
2 503
240
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Deux études sur l’impact de la pollution lumineuse sur les insectes nocturnes Les études ont été réalisées sur le causse Méjean et à Alès
Réserve internationale de ciel étoilé Parc national des Cévennes, 12/12/2023
------ NDÉ Extrait
Les insectes sont très fortement perturbés par la lumière artificielle, étant généralement attirés ils meurent soit d’épuisement, soit brûlés, soit consommés par un prédateur qui aura profité de la lumière les ayant piégés (chauves-souris,
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Nous illustrons vos supports de communication divers. Cela permettra de mettre en valeur vos évènements, conférences, brochures, blogs etc.
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------ NDÉ via LinkedIn - Gauthier MALNOURY Bioengineer on a mission to spread scientific knowledge 🚀💡
"... articles, fiches techniques, rapports, présentations, etc. ... agence d’illustrations scientifiques basée à Gembloux (Belgique). Nous travaillons en français, espagnol et anglais."
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Développement des ailes de la drosophile à partir des disques imaginaux
TD1 Studocu
21/09/2020
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Glossaire entomologique. Définitions des termes les plus couramment utilisés en entomologie. Via Spyros Kaloghiros
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Ce carnet pratique aborde les questions liées à la gestion de l’eau, la vie dans le sol, la circulation des espèces diurnes comme nocturnes, ainsi que tous les micro-habitats ou aménagements pouvant être réalisés dans un jardin ou sur le bâti, pour diversifier le plus possible ces espaces. Carnet pratique n° 15 02 avril 2024 Jonathan Flandin, Lucile Dewulf
"... En parcourant ces pages, vous trouverez également les réponses aux questions que l’on pose souvent aux naturalistes : Les hôtels à insectes sont-ils vraiment efficaces ? Est-ce une bonne idée de créer une mare en ville et ne risque-t-elle pas d’attirer des moustiques ? Comment aider les espèces pollinisatrices ? Ouvrir mon jardin à la biodiversité ne risque-t-il pas d’amener des espèces indésirables trop proches des habitations ? Quand et comment puis-je tailler mes haies ou tondre ma pelouse ?" (...)
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Les scolytes sont habituellement perçus comme des nuisibles, surtout en cas de pullulation. En réalité, ils remplissent néanmoins aussi des fonctions importantes dans l’écosystème.
Institut fédéral de recherches WSL Version en ligne 05.04.2024
Article original: Wermelinger, B. (2022): Ökologische Bedeutung von Borkenkäfern. Bündner Wald 3/2022: 48-51.
[Image] Le typographe peut provoquer un désordre utile sur le plan écologique. Après une infestation, un nouvel habitat se forme, avec des plantes herbacées, des arbustes pionniers et beaucoup de bois mort. D’innombrables organismes tirent profit de cet habitat jusqu’à ce qu’une forêt dense se reforme et accueille à son tour d’autres habitants. Photo: Doris Hölling
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En mars, la Semaine de la presse et des médias à l’école sensibilise les enfants et les adolescents au décryptage de l’actualité. Mais l’éducation aux médias est un défi à relever au jour le jour.
Anne Cordier, Université de Lorraine
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ssaft
Son principe est simple ! Chaque étudiant.e de la salle reçoit une carte sur laquelle figure une image d’un organisme vivant (une bactérie, un arbre, un champignon, etc.). On installe une première carte au tableau avec un aimant, puis chaque étudiant.e vont au tableau à leur tour pour poser une carte et constituer une frise du plus petit au plus grand organisme.
Des animaux démesurés - Strange Stuff And Funky Things
"Bien entendu, on a préparé quelques organismes qui donnent du fil à retordre aux étudiant.e.s de Licence et je vais m’empresser de tester vos compétences en comparaison (réponses en commentaires)" (...)
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"Myrmecium est un genre d' araignées aranéomorphes de la famille des Corinnidae. Les espèces de ce genre se rencontrent en Amérique du Sud. Ce sont des araignées myrmécomorphes".
Myrmecium — Wikipédia, version du 21 septembre 2023 à 04:32.
------ NDÉ
[Image] "Araignée fourmi, Myrmecium sp par Arthur Anker"
via Taupo sur X, 24.04.2024 https://twitter.com/pierrekerner/status/1783088673505870029
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SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES :
→ Éthologie des Insectes Sociaux : Colloque 2013 http://sco.lt/4vRd33