Redonner vie à des lieux abandonnés et faire participer les habitants. C’est le leitmotiv de l’opération les « lieux à réinventer », organisée par la Ville de Nantes (Loire-Atlantique).
Le samedi 2 octobre, de 10h à 16h, les habitants sont conviés à découvrir les neuf sites sélectionnés pour cette seconde édition.
Appel à la créativité des Nantais
Depuis le 25 juin 2021, la Ville de Nantes a lancé la deuxième édition de l’appel à projets « Les lieux à réinventer », avec une contribution citoyenne qui invite les participants à proposer leurs idées.
« Nous faisons appel à la créativité des Nantais et des Nantaises », clame Bassem Asseh, premier adjoint à la mairie de Nantes, délégué à la proximité et au dialogue citoyen.
Comme lors de l’édition précédente, quatre étapes constituent le processus : « une phase d’inspiration citoyenne », le dépôt des projets, le vote, puis l’accompagnement.
Quatre lieux bâtis et cinq friches vertes, appartenant à la Ville de Nantes, composent les neuf lieux de cette seconde édition :
- Chapelle de la Chantrerie (Nantes Erdre)
- Cure du Vieux Doulon (Doulon Bottière)
- Ilot Boucherie (centre-ville)
- Le Pigeonnier de Dervallières (Dervallières/Zola)
- Dessous pont de la Tortière (Malakoff/ Saint-Donatien et Nantes Erdre)
- Vallée du Cens (Breil-Barberie)
- Arches de Motte Rouge (Hauts-Pavés-Saint-Félix)
- Chaufferie de port Boyer (Nantes Erdre)
- Square Vertais (île de Nantes)
Des projets citoyens
Après avoir visité l’un des neuf lieux, les Nantais peuvent se réunir en association ou en collectif pour proposer leurs projets.
« Les citoyens sont libre au niveau de leurs propositions de projet. Ils aiment bien s’impliquer dans l’aménagement des quartiers. Les seules contraintes que nous imposons sont d’ordre technique », a précisé Bassem Asseh.
Lors de la présentation des dossiers, la Ville de Nantes vérifie donc la faisabilité technique du projet mais également si ce dernier répond à « l’intérêt général ».
Lors de la première édition en 2017, certains participants avaient même fait appel à des architectes pour matérialiser leur projet.
« Dimension sociale »
« Les lieux à réinventer apportent une dimension sociale avec la création de liens entre les instigateurs du projet, mais aussi avec les voisins immédiats du lieu en question », a poursuivi Bassem Asseh.
« Nous espérons autant de participants que lors de la première édition », confie l’élu à actu Nantes.
En 2017, plus de 7 000 Nantais avaient voté et 14 projets avaient été retenus sur les 40 propositions.
Le premier adjoint au maire a indiqué que l’opération des « lieux à réinventer » pourrait revenir pour une « hypothétique troisième saison. »
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