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"Si les progrès sont notables dans certains domaines (amélioration de la qualité de l’eau et de l’air par exemple), la situation demeure préoccupante pour d’autres : les émissions de gaz à effet de serre restent élevées même si des améliorations sont constatées, l’artificialisation progresse et la biodiversité continue de disparaître malgré des financements dédiés à ce domaine*." Données et études statistiques Publié le 01/03/2024 Christelle Larrieu Coordinatrice Résumé — Les dépenses de protection de l’environnement face aux enjeux de dégradation des milieux naturels Les activités humaines et économiques exercent de multiples pressions sur les différentes composantes de l’environnement pouvant entraîner une dégradation significative des écosystèmes naturels (perte de biodiversité, pollution de l’air et de l’eau, etc.). Face à ces défis environnementaux, des mesures et actions sont mises en place pour prévenir, réduire ou compenser les dommages causés. Cette démarche implique des moyens financiers substantiels dédiés à la protection de l’environnement. En 2021, ces dépenses se sont élevées à 60 milliards d’euros, soulignant les efforts déployés pour atténuer les impacts néfastes de nos activités sur la planète. — Fiches thématiques 22 fiches thématiques abordent, au travers de quelques indicateurs clés, les grands enjeux et l’état des connaissances dans différents domaines de l’environnement : milieux naturels, exposition aux risques, économie verte, consommation de matières, émissions de gaz à effet de serre, énergies renouvelables, préoccupations et pratiques environnementales, etc. Ce panorama, fondé sur les dernières données, met en perspective les évolutions récentes dans ces domaines. Ces fiches s’articulent autour de trois thèmes : état et pressions sur les milieux naturels, réponses des acteurs économiques et transitions écologique et énergétique. ------- NDÉ * soit 3,2 milliards pour la biodiversité sur un total de 60 milliards d'euros comptabilisé pour 2021 Visualisation de la part de la "Protection de la biodiversité et des paysages" LES ACTIVITÉS DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT Les activités de protection de l’environnement (CEPA) sont réparties en neuf domaines : - [...] - Protection de la biodiversité et des paysages : Mesures et activités visant à protéger et à reconstituer la faune et la flore sauvages, sauvegarder et restaurer les habitats, les écosystèmes, les paysages naturels - [...] [Image] Répartition du financement des dépenses de protection de l’environnement par domaine et agent financeur, en 2021 En milliards d’euros courants (Capture d'écran graphique 3 - p13) Note : par rapport à l'édition précédente, les montants des dépenses de protection de l'environnement ont été révisés à la hausse sur la période 2000-2020, à la suite de plusieurs changements méthodologiques, notamment dans les domaines de la protection de l’air, de la biodiversité et des autres activités. Champ : France. Source : SDES, compte satellite de l'environnement, 2023 ------- via EcoloSolidaire sur X, 03.03.2024 : "Le Service des Données et Etudes Statistiques du Ministère de l'écologie vient de publier le Bilan Environnemental de la France 2023 Un 🧶 https://twitter.com/Juste2T/status/1764247893509066803
Le Grand défi « biocontrôle et biostimulation pour l'agroécologie » a été officiellement lancé, le 1er mars 2024, lors du SIA. Paul Laillier - 4 mars 2024 SIA 2024, Solutions de biocontrôle Évoqué depuis plus d'un an, le Grand Défi « biocontrôle et biostimulation pour l'agroécologie » a été officiellement lancé, le 1er mars 2024, au Salon international de l'agriculture. Doté d'un financement de 60 millions d'euros, il vise à accélérer l'innovation dans le domaine des biosolutions. ------- NDÉ [pdf] https://www.vegenov.com/vars/fichiers/D%E9pliant%20Grand%20D%E9fi-Final.pdf
Cet article répond à la question de l’influence des espèces exotiques envahissantes sur la biodiversité francilienne sans focaliser sur une espèce particulière, et sans apporter de solutions techniques universelles, la gestion de ces espèces nécessitant toujours une analyse locale. 04 mars 2024 Olivier Renault Introduction "Les préoccupations liées aux espèces dites « exotiques envahissantes » ou « invasives » sont relativement récentes dans notre histoire. Dans l’antiquité, les Romains importaient intentionnellement des végétaux poussant dans les contrées éloignées de leur empire, à l’instar des explorateurs du Nouveau Monde qui ont introduit en Europe les plants de pommes de terre, de tomates, de maïs, de haricots, de fraises ou encore les dindes (que l’on nommait autrefois les poules d’Inde). A partir du XVIIIe siècle, de nombreuses espèces/variétés de plantes et d’animaux provenant des divers empires coloniaux ont été importées dans les jardins d’acclimatation européens, d’abord dans le but de diversifier les cultures alimentaires et médicinales du vieux continent, puis plus tard, à titre ornemental. C’est par exemple le cas de la célèbre Renouée du Japon Reynoutria japonica, qui aurait été introduite, cultivée et vendue en Europe par le botaniste et médecin Philipp Franz von Siebold au milieu du XIXe siècle. Désormais, si la plupart de nos anciens jardins d’acclimatation ont évolué en parcs ou en jardins botaniques, les introductions d’espèces nouvelles en provenance d’autres continents perdurent et s’intensifient du fait de l’augmentation constante de nos échanges touristiques et commerciaux, ce qui génère de nombreuses inquiétudes. Ainsi, les espèces exotiques envahissantes ont été considérées comme la seconde puis comme la cinquième cause d’extinction de la biodiversité dans le monde. Cet article propose d’explorer ce que dit la littérature scientifique à propos de ces espèces qui viennent de contrées lointaines, en particulier de celles dont les populations deviennent envahissantes, et de faire le point sur leur influence sur la biodiversité francilienne." (...) [Image] Frelon à pattes jaunes consommant une figue mure en compagnie d’abeilles domestiques, de mouches lucilies et d’un papillon Vulcain. Crédit : O. Renault/ARB ÎdF
« Le Monde » a pu consulter l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail sur les nouvelles techniques génomiques. Contrairement à la position du gouvernement, il préconise une surveillance étroite des plantes concernées. Par Stéphane Foucart Publié le 05 mars 2024 à 21h01, modifié à 15h48 [le 07/03/2024] Extrait : Risques de transferts de gènes modifiés à d’autres espèces "Les experts attirent l’attention sur le fait que la grande diversité des plantes qu’il est possible de modifier grâce aux NGT pourrait accroître les risques de transferts de gènes modifiés à d’autres espèces. Ils notent aussi le risque de voir bouleversées les interactions entre animaux et plantes NGT, notamment avec les insectes pollinisateurs. En revanche, lorsque Crispr-Cas9 est utilisé pour répliquer des caractéristiques connues, en agissant sur un ou quelques gènes bien décrits, aucun risque nouveau pour la santé ou l’environnement n’est identifié." (...) ------- NDÉ via Stéphane Foucart sur X, 06.03.2024 "[thread] Le 18 février, @lemondefr révélait (https://t.co/KnII8BD94J) que la publication d'un rapport de l'Anses sur les plantes #NGT était bloquée sur "pression politique" 1/n" https://twitter.com/sfoucart/status/1765353585875787797
“Be honest with me: Now you want to study fireflies too, right?” said Luiz Felipe Silveira, a professor at Western Carolina University and one of the world’s leading experts in — of course — fireflies. At that point in our online conversation, Silveira was enthusiastically showing me the results of a study he published with […] Night light, habitat loss & pesticides threaten Brazil’s bioluminescent insects by Bernardo Araujo on 1 March 2024 Bioluminescent larvae glowing in termite mounds to attract prey at Emas National Park. Light pollution from Chapadão do Céu can be seen in the background. Image courtesy of Vadim Viviani. ------- NDÉ L'étude Traduction du résumé Parmi les écosystèmes les plus riches en coléoptères bioluminescents au Brésil, le Cerrado (savanes) est le plus menacé par l'expansion agricole. Les parcs nationaux d'Emas (PNE) et de Chapada dos Guimarães (PNCG) sont deux des derniers vestiges des écosystèmes originels du Cerrado dans le centre-ouest du Brésil. Au cours des trois dernières décennies, nous avons mené plusieurs expéditions pour collecter, observer et étudier les coléoptères bioluminescents présents dans le PNE et les fermes environnantes. Plus récemment, nous avons également commencé à étudier le PNCG. Nous avons enregistré un total de 51 espèces bioluminescentes, dont des lucioles et lampyres (n = 29), des taupins (n = 11), des coléoptères Phengodidae (n = 10) et un staphylin (n = 1)*. La région PNE était la plus riche, en particulier pour les phengodidés (n = 9). Parmi les habitats qui composent la physionomie du Cerrado, le Cerrado et le cerradão ont accueilli la plupart des espèces bioluminescentes, suivis par la forêt, les champs ouverts et les marais. La plupart des lucioles vivant dans l'écosystème du Cerrado émettent une lumière jaune-verte, tandis que la plupart des coléoptères émettent principalement une lumière verte, et parmi les espèces de phengodidés, une émission de lumière orange et rouge a été trouvée chez 3 espèces. Le spectaculaire coléoptère Pyrearinus termitilluminans [qui pond ses œufs dans les trous des termitières — au stade larvaire, ces insectes émettent déjà de la lumière et utilisent cet artifice pour attirer d'autres insectes qui leur servent de nourriture —, ndé] a été trouvé dans le PNE et a également été signalé pour la première fois au PNCG. Dans les fermes autour du PNE, cependant, un nombre décroissant d'espèces bioluminescentes a été enregistré dans les zones de cerradão après le remplacement des pâturages environnants par des plantations de canne à sucre, en particulier les mâles phengodidés adultes qui n'étaient plus attirés par les pièges lumineux. La réduction de l'habitat, l'utilisation de pesticides agricoles et l'éclairage nocturne artificiel sont considérés comme les principales causes de cet impact sur la diversité des coléoptères bioluminescents. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) * [fireflies (n = 29), click beetles (n = 11), phengodids (n = 10), and staphylinids (n = 1)] Introduction Bioluminescent beetles such as fireflies have called the attention of people for centuries. In the last decades, they were subject of extensive physical, chemical, and biological studies which harnessed important scientific discoveries and led to several bioanalytical applications in the fields of biotechnology and biomedicine (Viviani 2007, 2012). They are found in 4 main families of the Elateroidea superfamily: Lampyridae, Phengodidae, Ragophthalmidae, and Elateridae. Furthermore, luminescent Staphylinidae species, namely Xantholinus sp [Xantholinus (Dejean)], were also described (Costa et al. 1986, Rosa 2010). Beetles use their bioluminescence signals for distinct communicative purposes, especially sexual attraction in the adult stage (Lloyd 1983) and defense, illumination and prey attraction in the larval stage (Bechara 1988). Brazil holds the largest diversity of luminescent beetles in the world, with ca 500 described species occurring in Lampyridae, Phengodidae, Elateridae, and Staphylinidae distributed in different biomes, mainly in the Atlantic rain forest, the Cerrado (savanna), Pantanal (marshies) and the Amazon Forest, representing about 23% of the global diversity (Costa 2000). [Image] Bioluminescence in railroad worms (Phengodidae) and their adult males from Emas National Park: (A) Taximastinocerus hickeri; (B) Euryopa clarindae; (C) E. clarindae glowing; (D) Mastinomorphus sp. larva; (E) Phrixothrix hirtus larva. ------- via Peter Stumpf, Dark Sky Advocate on LinkedIn, 04.03.2024 https://www.linkedin.com/posts/peter-stumpf-b5950222b_night-light-habitat-loss-pesticides-threaten-activity-7170501008865775616-GAKr & Os cupinzeiros bioluminescentes de Goiás - topbiologia.com https://topbiologia.com/os-cupinzeiros-bioluminescentes-de-goias/
Aujourd'hui, je te présente mon TOP 5 des espèces d’insectes qu’il faut absolument empêcher d'entrer en Europe - le scarabée japonais Popillia japonica, - la légionnaire d’automne Spodoptera frugiperda. - l’agrile du frêne Agrilus planipennis - le capricorne asiatique Anoplophora glabripennis - la mouche orientale des fruits Bactrocera dorsalis Les 5 PIRES espèces d’insectes invasifs pour l’Europe Science bestiale, 3 mars 2024 "Je m'appelle François Verheggen, je suis professeur d'entomologie et j'évalue régulièrement les risques posés par les espèces exotiques envahissantes. Dans cette vidéo, je vais te parler d’espèces invasives. Ce sont ces êtres vivants qui sont introduits et qui s’installent dans un nouvel habitat, et dont la prolifération y provoque des dégâts. L’Europe a dressé une liste d’espèces prioritaires. Ce sont 20 espèces vivantes, que l’on appelle espèce de quarantaine, car elles sont absentes d’Europe, et dont l'établissement pourrait avoir des conséquences dramatiques." ------- NDÉ
"L’objectif de ce master Insectes et Environnement Durable est de former des cadres spécialisés en biologie de l’insecte pour proposer et mettre en place des solutions efficaces face aux enjeux environnementaux, alimentaires et sanitaires du XXIème siècle."
Du 1er mai au 30 novembre de chaque année, Santé publique France coordonne la surveillance renforcée saisonnière du chikungunya, de la dengue et du Zika dans les départements métropolitains, en lien avec les Agences régionales de santé (ARS) concernées (voir dispositif de surveillance et partenaires). Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France métropolitaine en 2023 Mis à jour le 27 février 2024 [...] Cas autochtones de dengue en France métropolitaine Neuf foyers de transmission autochtone de dengue ont été identifiés, résultant en un total 45 cas de dengue infectés en hexagone. Pour chacun des foyers, des investigations entomologiques et épidémiologiques ont immédiatement été mises en œuvre ainsi que des actions de lutte anti-vectorielle. [Image] Carte des épisodes de transmission autochtone de la dengue en France hexagonale en 2023 ------- NDÉ via Guillaume Lacour sur X, 01.03.2024 "Bilan à la hausse des cas autochtones de #dengue ☣️ en 🇫🇷 hexagonale et en 🇪🇺 en 2023 = 45 cas en 🇫🇷 + 82 cas en 🇮🇹 + 3 cas en 🇪🇸 = record de 130 cas autochtones de dengue en Europe 🇪🇺 en 2023. Bilan SPF 👉 https://t.co/S3JSa8D5I2 1/4" https://twitter.com/GuillaumeLaco20/status/1763553960856592541
... cette COP14 a vu l’adoption d’un certain nombre de résolutions en faveur de la protection des espèces migratrices. Ainsi, 14 nouvelles espèces ont été ajoutées aux annexes de la convention, dont le Lynx eurasien, le chat de Pallas, le requin tigre des sables et le pluvier de Magellan. Par ailleurs, les Parties ont lancé de nouvelles actions de protection pour six espèces, dont le chimpanzé, la chauve-souris fruitière de couleur paille et le requin, ainsi que la poursuite des actions déjà mises en œuvre pour neuf espèces, parmi lesquelles la girafe, le dauphin à bosse de l’Atlantique, et l’albatros des Antipodes. OFB 29 / 02 / 2024
"Au-delà de la protection des espèces, la Conférence des Parties fut également l’occasion de lancer deux nouvelles initiatives mondiales, l’une sur la continuité écologique, l’autre sur la lutte contre le prélèvement illégal d’espèces sauvages. (...)" ------- Contexte "Tous les trois ans, la Conférence des Parties se réunit afin de faire évoluer les priorités de conservation en fonction de l’état des populations à l’échelle mondiale. La 14e Conférence des Parties (COP14) s’est ainsi tenue à Samarcande du 12 au 17 février 2024. En ouverture, le rapport attendu sur “L’état des espèces migratrices dans le monde” a été dévoilé. Ce rapport dresse un constat alarmant du statut de conservation des espèces migratrices, soulignant qu’une espèce sur cinq inscrites sur la conservation des espèces migratrices est en danger critique d’extinction. ------- NDÉ Le rapport Extrait : Les insectes sont particulièrement sous-représentés dans ce rapport "malgré les preuves de plus en plus nombreuses soulignant l’ampleur et l’importance écologique des migrations d’insectes"
Un projet de recherche montre que les freins à l’adoption de techniques agricoles moins gourmandes en herbicides sont notamment psychologiques. Lara Agnoli, Burgundy School of Business ; Efi Vasileiou, Burgundy School of Business et Nikos Georgantzis, Burgundy School of Business Publié: 27 février 2024, 17:11 CET "Les herbicides, dont la consommation – en hausse – devrait atteindre environ 2,4 millions de tonnes en 2027 dans le monde, représentent actuellement 54 % de la consommation totale de pesticides en Europe. Or, la stratégie « Farm to Fork », promue au niveau de l’Union européenne (UE) inclut la réduction de l’utilisation des herbicides parmi ses objectifs politiques clés. Les herbicides peuvent entraîner l’appauvrissement de la biodiversité et en nuisant aux plantes non ciblées, cruciales pour l’équilibre de divers écosystèmes. La persistance de certains herbicides dans l’environnement peut contribuer à des dommages écologiques à long terme et présenter des risques pour la faune. (...) "... Comme le montre la recherche en sciences comportementales, l’aversion au risque conduit les agriculteurs à craindre des pertes en cas de changement de pratiques. Ce biais, non seulement maintiendrait leur utilisation des herbicides, mais les conduirait aussi à en « surconsommer » 25 % en plus que nécessaire en moyenne ! Une étude récente menée dans le cadre du projet européen GOOD montre cependant que le terrain est propice à un changement d’habitude. S’inspirant de la « théorie du comportement planifié », qui a été appliquée dans de nombreux domaines (y compris le comportement de consommation du vin), ce travail par questionnaire a impliqué 330 agriculteurs dans 8 pays (Portugal, Grèce, Chypre, Italie, Espagne, Pays-Bas, Serbie et Lettonie)." (...) [Image] Utilité perçue des pratiques de gestion des mauvaises herbes ------- NDÉ Pour en savoir plus sur les dommages écologiques des herbicides et les risques pour l'entomofaune
[UC Riverside scientists have discovered a tiny worm species that infects and kills insects. These worms, called nematodes, could control crop pests without pesticides in warm, humid places where other beneficial nematodes are currently unable to thrive.] Surprise discovery of tiny insect-killing worm | UCR News | UC Riverside [Image] Steinernema adamsi emerging from its deceased insect host. (Adler Dillman / UCR) ------- NDÉ Traduction Des scientifiques de l'UC Riverside ont découvert une espèce de ver minuscule qui infecte et tue les insectes. Ces vers, appelés nématodes, pourraient lutter contre les ravageurs des cultures dans les endroits chauds et humides où d'autres nématodes bénéfiques sont actuellement incapables de se développer. Cette nouvelle espèce fait partie d'une famille de nématodes appelés Steinernema, utilisés depuis longtemps dans l'agriculture pour lutter contre les insectes parasites sans recourir aux pesticides. Les Steinernema ne sont pas nocifs pour l'homme ou d'autres mammifères et ont été découverts pour la première fois dans les années 1920. "Nous en pulvérisons des billions sur les cultures chaque année, et ils sont faciles à acheter", a déclaré Adler Dillman, professeur de nématologie à l'UCR, dont le laboratoire a fait la découverte. "Bien qu'il existe plus de 100 espèces de Steinernema, nous sommes toujours à la recherche de nouvelles espèces, car chacune d'entre elles présente des caractéristiques uniques. Certaines sont plus efficaces dans certains climats ou avec certains insectes". Dans l'espoir de mieux comprendre une autre espèce de Steinernema, le laboratoire de M. Dillman a demandé des échantillons à des collègues thaïlandais. "Nous avons analysé l'ADN des échantillons et nous nous sommes rendu compte qu'ils n'étaient pas ceux que nous avions demandés. D'un point de vue génétique, ils ne ressemblaient à rien d'autre qui ait jamais été décrit", a déclaré M. Dillman. M. Dillman et ses collègues viennent de décrire la nouvelle espèce dans le Journal of Parasitology. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Outre l’apprentissage, les performances de la mémoire pourraient aussi être modulées par le contexte environnemental. Dans cette étude publiée dans la revue Current Biology, les scientifiques montrent que le CO2 libéré par des mouches drosophile dans un groupe recrute une mémoire cryptique de longue durée, qui s'ajoute à la mémoire individuelle existante. Ils identifient le réseau neuronal qui sous-tend cette mémoire dépendante du CO2 et suggèrent que des variations naturelles de CO2 peuvent moduler les processus cognitifs chez les insectes. 04 mai 2021 Guillaume Isabel Enseignant-chercheur CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA) "L’animal présente l’aptitude d’établir des liens associatifs entre des événements distincts, ou entre son propre comportement et ses conséquences directes. Face à un environnement aux sources d’information changeantes et complexes, l’animal peut ainsi adapter rapidement son comportement en intégrant ses expériences passées, optimisant ainsi la qualité de sa prise de décision. Les interactions entre animaux constituent une source importante d’information. La contribution des interactions sociales dans l’acquisition de nouvelles informations a ainsi beaucoup attiré l’attention. Cependant, l'influence du contexte social sur la restitution d’une information préalablement acquise est encore peu connue. La mouche à fruit Drosophila melanogaster offre de vastes possibilités d’étude sur les interactions entre gènes, environnement et comportement sociaux. En effet, son système nerveux simple de seulement 100000 neurones et les nombreux outils neuro-génétiques développés chez ce modèle d’étude permettent d’explorer aisément le fonctionnement de son cerveau au cours de processus aussi complexes que l’apprentissage et la mémoire. La drosophile est en effet capable d’apprendre et de mémoriser de nouvelles informations. Ainsi, elle peut éviter une odeur seule si cette dernière avait été préalablement associée à un stimulus aversif tel que des chocs électriques, montrant que cet apprentissage olfactif aversif résulte en une mémoire. En 2009, une étude s’est penchée sur l’influence du contexte social sur la récupération de cette mémoire olfactive, qui lorsque le protocole d’apprentissage est répété plusieurs fois aux mouches, peut durer plus d’une journée. Cette étude a ainsi démontré que la présence de congénères permet de favoriser l’expression de cette mémoire à 24 heures. Quels processus biologiques liés au contexte social permettent de faciliter ainsi cette mémoire ? Les chercheurs ont établi que la présence d’un nombre important de mouches se manifeste par une augmentation du niveau du CO2 dans le dispositif de test qui permet de mesurer leur mémoire. De ce fait, ils suspectaient que le CO2 était un élément-clé dans cette facilitation sociale de la mémoire des mouches en groupe. Grâce à des outils neuro-génétiques les chercheurs montrent que la présence d’autres mouches ne facilite plus la récupération de la mémoire si des neurones traitant l’information CO2 dans le cerveau des mouches sont artificiellement bloqués : les performances des mouches testées en groupe sont alors équivalentes à celles de mouches testées individuellement. A contrario, soumettre une mouche seule à du CO2 permet de mimer l’effet du contexte social : les performances individuelles sont alors aussi élevées que celles mesurées en groupe, montrant l’importance du CO2 dans ce processus de facilitation sociale de la mémoire. Comment expliquer alors, d’un point de vue neurobiologique, cette augmentation de performances liée au CO2 libéré par les autres mouches ? En combinant des outils de neurogénétique, de comportement et d’imagerie, les chercheurs montrent que le CO2 libéré par d’autres individus suscite l’implication d’un réseau neuronal additionnel, impliqué dans la récupération d’une mémoire dont l’activité dépend de la sérotonine libérée par une seule paire de neurones. Le CO2 libéré par un grand nombre de mouches révèle alors une mémoire cryptique, qu’une mouche testée individuellement ne peut exprimer. De manière générale, le CO2 est présent partout dans la nature. Produit par les fruits en fermentation, on le retrouve également en grande quantité dans les nids des insectes sociaux tels que les fourmis, les abeilles ou encore les termites. Il joue de plus un rôle déterminant dans la détection de leurs hôtes chez les insectes hématophages tels que le moustique ou la mouche tsé-tsé. Le fait que le CO2 facilite l’expression de la mémoire chez la drosophile ouvre de nouveaux pans de recherches sur l’impact, jusqu’alors insoupçonné, du CO2 sur la cognition des insectes en général. [Image] Après un protocole d’apprentissage répété où les mouches associent une odeur à des chocs électriques selon un conditionnement pavlovien, les mouches sont testées soit seules, soit en groupe. Lorsqu’elles sont testées seules, les neurones a’/b' des corps pédonculés, le centre de la mémoire olfactive des mouches, sont responsables de l’expression de la mémoire individuelle. Lorsqu’elles sont testées en groupe, la quantité globale du CO2 est augmentée, ce qui suscite via l’activation des neurones à CO2 bilateral ventral projection neuron (« biVPN ») l’activation des neurones a/b et le recrutement des neurones Dorsal-Paired Medial (« DPM ») en plus des a’/b’ : ce recrutement additionnel de neurones dépendant du CO2 libéré par le groupe de mouches favorise l’expression de la mémoire. Crédits : Aurélie Muria / Guillaume Isabel
Bruxelles, le 27 février 2024 - Aujourd’hui, le Parlement européen a franchi une étape décisive pour restaurer et protéger de la biodiversité en Europe en adoptant le règlement sur la restauration de la nature. Une victoire arrachée à quelques voix près, après une campagne de désinformation sans précédent et de multiples tentatives de torpillage du texte. Proposé dans le cadre du « Green Deal » de l’UE, ce règlement vise à restaurer 20% des terres et mers européennes d’ici 2030, avec un objectif ultime de 100% des espaces dégradés d’ici 2050. Communiqué de presse Publié le 27 février 2024 Le texte environnemental le plus ambitieux depuis 30 ans "Pour la première fois, le texte fixe des objectifs opérationnels clairs, un dispositif de suivi et une redevabilité des Etats membres pour restaurer les écosystèmes dégradés. Parmi les principaux objectifs et mesures : - Restauration de 20% des terres et mers européennes d’ici 2030
- Restauration de 100% des espaces dégradés d’ici 2050
- Inversion du déclin des populations de pollinisateurs
- Mesures de restauration des écosystèmes terrestres, marins, agricoles, forestiers, urbains et des cours d’eau
- Obligation de mettre en place des mesures pour prévenir la détérioration des écosystèmes
- Obligation de mettre en place des mesures pour restaurer les populations d’oiseaux (espèces parapluies)
- Plantation de 3 milliards d’arbres supplémentaires
- Fixation d’échéances pour combler les lacunes en matière de connaissance de l’état de conservation des habitats
Alors que 81% des habitats et écosystèmes de l’UE sont en mauvais état de conservation, ce texte est le plus important pour la biodiversité européenne depuis 30 ans. L’Union européenne se positionne ainsi parmi les leaders de la protection et de la restauration de la biodiversité. Selon le Forum économique mondial, 50% du PIB mondial dépend de la nature et de ses services : assurer la bonne santé des écosystèmes est donc une nécessité pour la biodiversité mais aussi pour l’économie et la préservation des capacités productives de l’UE. Une victoire citoyenne face à des stratégies électoralistes Voté de justesse (329 voix pour sur 628 député.es présent.es en séance, soit 14 de plus que les 315 requises), le texte a survécu, bien qu’affaibli, aux efforts sans précédent déployés par les partis de droite et d’extrême-droite pour le torpiller : - Inversant causes et conséquences, les opposants au texte ont déclaré que le celui-ci aurait des effets néfastes sur l’agriculture, la pêche et la société en général, menaçant la sécurité alimentaire de l’Europe et les emplois. A ce titre, le Parti Populaire européen a appelé au rejet du texte (voir résolution du PPE), rejoignant les partis d’extrême droite et entrainant dans son sillage une partie du centre-droit.
- L’argumentaire sur la sécurité alimentaire a été largement démonté par les scientifiques, qui ont été plus de 6 000 à dénoncer la désinformation à l’œuvre en mettant en exergue les véritables menaces pour nos systèmes de production : le changement climatique et la perte de biodiversité et de services écosystémiques - et l’urgence de protéger et restaurer la nature.
- Faute d’arguments, le Père Noël avait même été appelé en renfort par le PPE…
Face à cela, la mobilisation de l’ensemble de la société civile a porté ses fruits (citoyen·nes, scientifiques, organisations paysannes et environnementales, entreprises…). Cette victoire témoigne de l’attente forte des citoyen·nes pour des mesures environnementales ambitieuses. A l’approche des élections européennes du 9 juin 2024, cette attente doit être entendue." ------- NDÉ Lire aussi → Le Parlement européen adopte le règlement sur la restauration de la nature, 27.02.2024 https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/27/le-parlement-europeen-adopte-le-reglement-sur-la-restauration-de-la-nature_6218860_3244.html Le texte impose aux Vingt-Sept de mettre en œuvre d’ici à 2030 des mesures de restauration sur 20 % des terres et des espaces marins de l’UE.
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Desert ants find their way during an early learning phase with the help of the Earth's magnetic field. The associated learning process leaves clear traces in their nervous system. This is shown in a new study by a Würzburg research team. Desert Ants: The Magnetic Field Calibrates the Navigation System 02/13/2024 By Gunnar Bartsch Université de Würzburg ------- NDÉ Traduction Fourmis du désert : Le champ magnétique calibre le système de navigation Les fourmis du désert s'orientent au cours d'une phase d'apprentissage précoce à l'aide du champ magnétique terrestre. Le processus d'apprentissage associé à cette phase précoce laisse des traces déterminantes dans leur système nerveux. C'est ce que montre une nouvelle étude réalisée par une équipe de chercheurs de Würzburg. Les fourmis ne mesurent que quelques centimètres et leur cerveau a une structure relativement simple, avec moins d'un million de neurones. Néanmoins, les fourmis du désert du genre Cataglyphis possèdent des capacités qui les distinguent de nombreuses autres créatures : Elles sont capables de s'orienter en fonction du champ magnétique terrestre. [Image] L'équipe de recherche a utilisé un système de bobines de Helmholtz en 3D pour manipuler le champ magnétique terrestre autour de l'entrée du nid. (Image : Robin Grob) & La fourmi du désert Cataglyphis nodus à l'entrée de son nid - un trou discret dans le sol qui ne peut pas être visible du point de vue de la fourmi. Pour retrouver son chemin, la fourmi utilise le champ magnétique terrestre lors de ses promenades d'apprentissage. (Image : Robin Grob) Traduit d'après DeepL.com (version gratuite) L'étude
Les prédateurs naturels comme les oiseaux, coléoptères et araignées représentent une alternative efficace à l'utilisation de pesticides dans les champs en réduisant les populations de nuisibles. Les prédateurs représentent une alternative efficace aux pesticides, selon une étude Par Sciences et Avenir avec AFP le 06.03.2024 [Image] Predator diversity impacts on populations of pests. Points and lines represent mean effect size and confidence intervals (95% CIs). Positive values denote lower populations of pests in the presence of predators. Colours represent the effects of predator diversity, specifically, purple for single-species predators (i.e. one predator species) and red for multiple-species predators (i.e. two or more predator species). The numbers inside parentheses (on the side of predators and crops) are pairwise comparisons (k). Significant results are represented by the lines of effects that did not ‘cross’ the dashed line (the zero on the x-axis). Silhouettes are from http://phylopic.org/ and are licensed under a Creative Commons licence. ------- Sciences et Avenir sur X, 06.03.2024 "Les prédateurs ont réduit les populations de nuisibles de 73% en moyenne et augmenté les rendement des cultures de 25% en moyenne" https://twitter.com/Sciences_Avenir/status/1765483059518787814
Si certains préconisent la libre évolution, d’autres préfèrent se baser sur des objectifs de biodiversité à atteindre. Deux approches différentes qui correspondent à deux visions de la nature. Thierry Dutoit, Aix-Marseille Université (AMU); Clémentine Mutillod, Université d'Avignon ; Elise Buisson, Université d'Avignon et Tatin Laurent Publié: 6 mars 2024, 17:08 CET "En écologie comme ailleurs, les mots qui commencent par « ré » sont à la mode tels la restauration ou le réensauvagement de la nature. Ils se sont imposés, ces dernières années comme divers chemins possibles pour faire face à un problème de taille : la destruction, la dégradation, la pollution des écosystèmes et la perte de biodiversité qui en découle. Ils sont désormais des vocables débattus dans l’arène politique et utilisés par les législateurs, avec par exemple l’adoption, en juillet 2023 d’une proposition de règlement pour la restauration de la nature par le Parlement européen. Mais que décrivent réellement ces deux termes ? Sont-ils antagonistes ? Quelles visions de la nature proposent-ils ? Tâchons de faire le point. Aux sources de la restauration écologique et du réensauvagement Commençons d’abord par ce qui unit ces deux projets. Tous deux viennent des États-Unis, portent en leur germe une volonté de retour vers un état moins dégradé du vivant mise en évidence par le préfixe « ré ». Tous les deux, enfin, ambitionnent la réparation ou remédiation des écosystèmes altérés ou détruits. Mais pour cela, les méthodes employées comme les ambitions divergent sur certains points comme nous avons pu le constater en réalisant une synthèse de la bibliographie scientifique internationale anglophone impliquant la lecture intégrale de pas moins de 215 articles dédiés à ces deux notions. Ainsi, le réensauvagement encouragerait plus la libre évolution des écosystèmes sans objectif totalement défini, tandis que la restauration écologique serait plutôt axée sur le pilotage des processus naturels vers des objectifs à atteindre notamment en termes de biodiversité et de services rendus par les écosystèmes." (...) "... ces opérations peuvent aussi comprendre la réintroduction de certaines espèces de plantes, d’animaux, voire de bactéries ou encore de champignons non seulement par rapport à leur rareté mais aussi parce qu’ils peuvent avoir des rôles majeurs dans le fonctionnement de l’écosystème à restaurer (espèces clés de voûte ou ingénieures des écosystèmes). L’éradication d’espèces non désirées, notamment les espèces exotiques envahissantes, peut aussi y être réalisée." (...) "... Si grands prédateurs et herbivores peuvent être considérés comme emblématiques des opérations de réensauvagement, d’autres espèces plus discrètes peuvent aussi être réimplantées par exemple des bousiers ou des fourmis." (...) → Dung beetle release highlights the key role of small critters in rewilding | Rewilding Europe, 28.04.2023 https://rewildingeurope.com/news/dung-beetle-release-highlights-the-key-role-of-small-critters-in-rewilding/ [Scarabaeus laticollis] → "Solutions fondées sur la nature" : de quoi parle-t-on exactement ? 05.09.2021 https://theconversation.com/solutions-fondees-sur-la-nature-de-quoi-parle-t-on-exactement-166993 ------- NDÉ L'étude [Image] Hypothetical pathway of a historical ecosystem, which has been degraded, to recovery using ecological restoration followed by rewilding. We emphasise the importance of the ecological legacies used as information and knowledge (represented by blue arrows) to approach the problem and the different alternatives for the restored/rewilded ecosystem which can be considered more or less similar to the historical ecosystem in terms of biotic and abiotic composition (near-historical, hybrid or novel ecosystem sensu Hobbs et al., 2009). It is also important to consider the threshold of irreversibility between the restored ecosystem and the historical one. The threshold here assumes that it is impossible to return exactly to the historical ecosystem. The dotted rectangle with the arrow represents the possibility for this new ecosystem to one day be as functional as, although different from, the original ecosystem.
Transmettre ses connaissances n’est plus l’apanage des seuls humains. Quantité d’études l’ont récemment démontré chez les singes ou les baleines. Encore plus fort: une équipe vient de prouver l’aptitude chez le bourdon ! Par Hervé Ratel le 06.03.2024 à 17h00 ------- NDÉ L'étude Alice D. Bridges, Amanda Royka, ..., Lars Chittka [Image] Two-step puzzle-box design and experimental set-up Traduction Les bourdons peuvent apprendre à ouvrir une boîte à puzzle en deux étapes en observant un autre bourdon entraîné, ce qui indique que ces insectes peuvent utiliser l'apprentissage social pour acquérir un comportement trop complexe pour être appris par essais et erreurs individuels. [Bombus terrestris]
Le début de la vie sur Terre est une histoire que les scientifiques sont impatients de connaître. Il se pourrait que des chercheur·euses aient découvert un détail important dans l'intrigue du premier chapitre : une explication sur la manière dont des petites bulles de graisse sont venues former les membranes des toutes premières cellules. Guru Med | 5 Mar 2024 "Selon une équipe de l’Institut de recherche Scripps, en Californie, un processus chimique appelé phosphorylation pourrait avoir eu lieu plus tôt qu’on ne le pensait. Ce processus ajoute des groupes d’atomes comprenant du phosphore à une molécule, ce qui lui confère des fonctions supplémentaires, des fonctions qui peuvent transformer des collections sphériques de graisses appelées microgouttes en des versions plus avancées d’elles-mêmes, capables d’être plus polyvalentes, plus stables et plus actives chimiquement." (...) [Image] Graphical abstract
La famille des Tenthredinidae est un complexe groupe d'espèces appartenant aux Symphytes, ordre des Hymenoptères. En français, ces insectes sont appelés simplement les Tenthrèdes ou les Mouches-à-scie car, bien que n'ayant aucun point en commun avec les mouches, autre que la capacité de voler, les femelles sont dotées d'un organe qui, pour certaines espèces, ressemble étrangement à une scie. 4 Décembre 2023 Par Sylvain G "Pour vous prouver que les Tenthredinidae sont nombreux, sachez qu'il en existe plus de 6 000 espèces réparties dans 360 genres dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord (Liston A.D. 1995 ; Goulet H. & Huber J.T. 1993 ; Lacourt P.J. 1999 ; TaegerA. & Blank S.M. 1998). Plus de 900 espèces sont présentes en Europe (Liston A.D. 1995)." "... Pour Stauronematus platycerus, [...] pendant longtemps, la région ne comprenait des observations que dans une maille des Alpes-Maritimes. Dorénavant, l'espèce est également connue des Hautes-Alpes où j'y ai observé plusieurs larves." (...) → Rechercher: species: Stauronematus platycerus AND (dynamicProperties_diffusionGP:"true") | Résultat de la recherche | SINP - Patrinat https://openobs.mnhn.fr/openobs-hub/occurrences/search?q=%28dynamicProperties_diffusionGP%3A%22true%22%29&taxa=791871#tab_mapView [Image] Stauronematus platycerus - Stade larvaire dévorant l'une de ses plantes-hôtes, le Peuplier noir
Mardi, le Parlement a adopté de nouvelles règles concernant les crimes environnementaux et les sanctions qui en découlent. Parlement européen Communiqué de presse 27-02-2024 - 12:39 -
La nouvelle liste des crimes environnementaux comprend le commerce illégal du bois et l’épuisement des ressources en eau -
Les infractions commises par une personne pourront être punies d’une peine de prison allant jusqu’à 10 ans -
Les amendes pour les entreprises pourront aller jusqu’à 5% de leur chiffre d’affaires mondial ou jusqu’à 40 millions d’euros -
La criminalité environnementale est la quatrième activité criminelle la plus importante au niveau mondial "La nouvelle directive, dont sont convenus le Parlement et le Conseil le 16 novembre 2023, a été adoptée par 499 voix pour, 100 voix contre et 23 absentions. Elle comprend une liste mise à jour des infractions pénales, parmi lesquelles le commerce illégal du bois, l’épuisement des ressources en eau, les violations graves de la législation européenne sur les substances chimiques et la pollution causée par les navires. Les députés ont veillé à ce que les nouvelles règles incluent des infractions dites "qualifiées", telles que les incendies de forêt de grande ampleur ou une pollution généralisée de l’air, de l’eau et du sol, qui dégradent les écosystèmes et s’apparentent à un écocide."
Les stomoxes sont des vecteurs mécaniques de pathogènes présents dans le sang et les tissus cutanés de leurs hôtes, spécialement le bétail, mais aussi parfois les humains. Transmission of pathogens by Stomoxys flies (Diptera, Muscidae): a review | Parasite Frédéric Baldacchino1, Vithee Muenworn2, Marc Desquesnes3,4, Florian Desoli1, Theeraphap Charoenviriyaphap2 and Gérard Duvallet1,2* "Pour le bétail, leurs effets directs sont principalement la perturbation des animaux, les lésions de la peau, la réduction de l’alimentation, le stress, la spoliation sanguine et un effet immunosuppressif global. Ils entrainent aussi le regroupement des animaux pour une protection mutuelle ; tout cela favorise le développement des parasites chez les hôtes et leur transmission. Leur effet indirect est la transmission mécanique de pathogènes. En cas de repas interrompu, les stomoxes peuvent reprendre leur repas de sang sur un autre hôte. En injectant de la salive avant l’absorption de sang, ils peuvent inoculer du sang infecté qui restait sur leurs pièces buccales. En plus de cette transmission immédiate, il a été observé que les stomoxes pouvaient conserver du sang dans leur jabot, qui offre un meilleur environnement pour les pathogènes. Ces derniers peuvent être régurgités lors du prochain repas de sang. Ainsi, une transmission retardée semble possible par les stomoxes. Un tel mécanisme a une conséquence épidémiologique considérable, puisqu’il permet une transmission de pathogènes entre les troupeaux. Les virus de l’anémie infectieuse équine, de la fièvre porcine africaine, des fièvres à West Nile ou de la Vallée du Rift, sont connus pour être transmis par des stomoxes ; d’autres sont suspectés. Des rickettsies (Anaplasma, Coxiella), d’autres bactéries et des parasites (Trypanosoma spp., Besnoitia spp.) sont aussi transmis par les stomoxes. Enfin, les stomoxes sont aussi des hôtes intermédiaires de l’helminthe Habronema microstoma et pourraient être impliqués dans la transmission de certaines espèces d’Onchocerca et de Dirofilaria. En étant cosmopolite, Stomoxys calcitrans pourrait avoir un impact plus important qu’initialement imaginé sur la transmission de pathogènes aux animaux et aux humains."
la Liste rouge des espèces menacées en France dresse son bilan, issu de 13 années d'évaluations et d'analyses menées sur la faune et la flore. Publié 29 février 2024 À l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, la Liste rouge des espèces menacées en France dresse son bilan. Après 16 années d’évaluations et d’analyses sur la faune et la flore, le panorama établi permet de mesurer l’ampleur des enjeux, les progrès accomplis et les défis à relever. Riche d’une remarquable biodiversité, la France abrite en métropole et en outre-mer de nombreuses espèces menacées. Grâce à la Liste rouge, elle dispose d’une base scientifique pour identifier les priorités et agir pour les sauvegarder. Le Comité français de l’UICN et l’unité PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD) publient le bilan de 16 années de résultats, depuis le lancement de la Liste rouge nationale en 2008 : – 17 367 espèces ont été évaluées en France métropolitaine et en outre-mer ; – 2 903 espèces sont aujourd’hui menacées ; – 189 espèces ont disparu de France dont certaines sont également éteintes au niveau mondial. Les résultats de la Liste rouge nationale font apparaître un niveau de menace marqué pour tous les groupes d’espèces de la faune et de la flore. Ils soulignent l’urgence de la situation et contribuent à identifier les priorités d’actions. Avec plus de 3 200 espèces classées en catégorie « Données insuffisantes », le bilan permet également d’identifier les priorités de connaissances pour les groupes les plus méconnus. La Liste rouge représente un baromètre de l’état de la biodiversité. L’ambition des années à venir est de poursuivre son développement pour actualiser régulièrement les statuts de conservation et couvrir progressivement tous les groupes d’espèces dans l’hexagone et en outre-mer.
CHRONIQUE. Dans les eaux hivernales au large du Svalbard, plusieurs espèces de crustacés se nourrissent de ces créatures essentiellement aqueuses, longtemps réputées immangeables. Dans la nuit arctique, une nouvelle proie nommée méduse Chronique Nathaniel Herzberg Publié le 25 février 2024 à 15h00, modifié le 26 février 2024 [Image] Des amphipodes charognards, à Kongsfjorden, dans l’archipel du Svalbard, en Norvège. Ces crustacés se nourrissent de cadavres de méduses.
Une étude d’une ampleur inédite a montré le lien entre déclin des oiseaux et agriculture intensive. Une coïncidence, plaide le discours de l’agrochimie. Les chiffres sont pourtant sans équivoques. Vincent Devictor, Université de Montpellier et Stanislas Rigal, ENS de Lyon Publié: 27 février 2024, 17:17 CET "Les alarmes de la communauté scientifique sur les effets de l’emploi des pesticides sur la santé humaine et la disparition de nombreuses espèces dans les milieux agricoles s’accumulent depuis un demi-siècle. Le travail pionnier de Rachel Carson annonçait dès 1962, des « printemps silencieux » provoqués par le déclin des oiseaux, victimes collatérales des pesticides via l’empoisonnement des milieux et la disparition des insectes." (...) "Un dernier résultat nous a permis d’ajouter une brique supplémentaire à notre compréhension de la situation : les espèces qui se nourrissent préférentiellement d’insectes, éradiqués par les pesticides, sont encore plus impactées que les autres espèces." (...) - Farmland practices are driving bird populations decline across Europe. Rigal, S et al. PNAS, la semaine du 15 mai 2023
[Image] Un Pic vert cherchant des fourmis au sol. Hedera.Baltica/Flickr, CC BY-SA
Des scientifiques ont découvert une relation entre une plante et un insecte à la limite du mutualisme et du parasitisme, en découvrant un moucheron qui a réussi à transformer un piège mortel en une pouponnière pour ses petits. Cette heureuse échappée commence avec une sarracénie pourpre nommée Arisaema thunbergia. Cette sarracénie produit une "odeur subtile de moisi détectable par l'humain", qui attire les moucherons à la recherche de champignons pour se nourrir et pondre leurs œufs. Guru Med | 26 Fév 2024 [Image] Interaction proposée entre l’inflorescence femelle d’Arisaema thunbergii et son champignon pollinisateur, le moucheron. Leia ishitanii utilise les inflorescences mâles et femelles d’Arisaema thunbergii comme nurserie, certains individus pouvant même s’échapper des inflorescences femelles après avoir pondu. En revanche, d’autres espèces de moucherons ne pondent probablement pas d’œufs dans les inflorescences, et meurent finalement sans s’échapper des femelles et sans que leur progéniture ne réussisse à émerger. Les flèches rouges représentent les entrées et sorties des insectes, tandis que les flèches noires indiquent la séquence chronologique des événements. Conçu par Hiroki Nishigaki et Kenji Suetsugu/ Plants, People and Planet)
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Référence
Parisot, N., Vargas-Chávez, C., Goubert, C. et al. The transposable element-rich genome of the cereal pest Sitophilus oryzae. BMC Biol 19, 241 (2021). https://doi.org/10.1186/s12915-021-01158-2