Des prix stables depuis juillet…
Get Started for FREE
Sign up with Facebook Sign up with X
I don't have a Facebook or a X account
Tags |
---|
Scooped by
Cedric
onto Lait de Normandie... et d'ailleurs |
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scoop.it!
From
www
La coopérative laitière belge Milcobel a annoncé son intention de supprimer jusqu'à 130 emplois dans le cadre d'une réorganisation visant à rétablir sa rentabilité et à répondre aux pertes essuyées en 2023… Milcobel a clôturé l'année 2023 sur une perte nette de 11,6 millions, pour un chiffre d'affaires d'1,315 milliard (-3,7% par rapport à 2022). La réorganisation annoncée passerait par l'intégration des différentes unités laitières de l'entreprise et la réduction des activités liées à la poudre de lait… "2023 a été une année laitière particulièrement difficile.", se justifie Milcobel dans un communiqué. "Du côté de la demande, un marché laitier de plus en plus mondial entraîne davantage d'incertitudes géopolitiques et économiques. Du côté de l'offre, les réglementations fortement accrues concernant l'agriculture et l'élevage en Europe et en Belgique entraînent une diminution du pool laitier, de sorte que nous devons nous attendre à une baisse de l'offre de lait."…
Cedric's insight:
Milcobel dispose de sept sites en Belgique, principalement en Flandre, mais la coopérative est également présente à Barchon ainsi qu'en France (Argentan, en Normandie). Quelque 2.000 exploitations laitières sont affiliées à la coopérative belge.
Scoop.it!
From
www
La société laitière britannique Volac est spécialisée dans la transformation du lactosérum en ingrédients destinés à la nutrition sportive. Grâce à cet accord, Arla Foods Ingredients achètera la division Whey Nutrition de l'activité de Volac en achetant les actions de Volac Whey Nutrition Holdings et de ses filiales, Volac Whey Nutrition et Volac Renewable Energy… L’acquisition – qui inclut l’usine de transformation de lactosérum de Volac à Felinfach, au Pays de Galles, au Royaume-Uni – verra le site devenir le centre mondial de production de lactosérum d’Arla, où l’entreprise développera son offre de produits pour les secteurs de la performance, de la santé et de l’alimentation…
Cedric's insight:
Le portefeuille de Volac Whey Nutrition comprend la gamme Volactive, tandis que le portefeuille d'Arla Foods Ingredients comprend les solutions Lacprodan pour les applications de nutrition sportive…
Scoop.it!
From
youtu
Il y a exactement trente ans, en avril 1994, était signé l’Accord de Marrakech qui concluait un cycle de négociations commerciales, l’Uruguay Round, engagé sous l’égide du GATT (Accord Général sur les Tarifs douaniers et le Commerce). L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) était instituée, et, contrairement au GATT, elle était dotée d’un statut d’organisation internationale. Par ailleurs, elle étendait ses compétences aux services (GATS ou AGCS) et à la propriété intellectuelle (TRIPs ou ADPIC). En outre, l’ancienne procédure de règlement des différends était réformée, afin d’empêcher les membres « défendeurs » de la bloquer… Un concours de circonstances historiques avait été nécessaire pour en arriver là. La chute du mur de Berlin et la fin de l’URSS ouvraient le chemin d’une « fin de l’histoire » démocratique et libérale où, pensait-on, le libre commerce assurerait la paix et la prospérité. Même la Chine, malgré le massacre de Tian’anmen (1989), semblait décidée à jouer le jeu du multilatéralisme. L’OMC sera pourtant très vite considérée par ses opposants comme l’incarnation d’un libre-échange doctrinaire et non d’une sorte d’ONU dédiée à empêcher les guerres commerciales…
Cedric's insight:
A partir des années 1990, beaucoup de membres optent pour des accords bilatéraux, d’abord régionaux puis intercontinentaux : au nombre de 38 en 1994, 367 fin 2023. Les deux grandes fonctions de l’OMC, les négociations commerciales internationales et la procédure de règlement des différends, sont aujourd’hui devenues inopérantes…
Scoop.it!
Le groupe orléanais LSDH prend livraison de sa nouvelle usine L'Abeille, un site de 56 000 m. L'industriel va plus que doubler sa production de boissons, soda et de lait de consommation par rapport à son ancien site… Cet investissement, qui atteindra 200 millions d’euros, est l’un des plus importants réalisé dans le Maine-et-Loire au cours des 30 dernières années. Située à Mazières-en-Mauges, près de Cholet (Maine-et-Loire), cette usine de 56 000 m² sur 15 hectares, va progressivement remplacer l’usine de L’Abeille, préexistante à Cholet… Sur l’ancien site, 165 personnes travaillent encore sur cinq lignes. Ils fabriquent des boissons plates, gazeuses, pulpées et autres sodas pour le compte d’enseignes nationales de la grande distribution. Cela représente à ce stade 135 à 140 millions de contenants produits annuellement, et écoulés à 90% en marques de distributeur sur l’ensemble du territoire national. Cette activité a généré un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros en 2023… Deux nouvelles lignes de conditionnement de lait sont en actuellement cours de montage, deux autres devant suivre en 2025. Cette activité laitière était préalablement effectuée sur un autre site du groupe LSDH. L’Abeille devrait ainsi être en mesure de produire annuellement 100 millions de litres de lait, conditionnés en briques et en bouteilles. Quant au transfert des cinq lignes de boissons plates et gazeuses du site historique, il débutera dans un an.
Cedric's insight:
En 2027, le site hébergera 9 lignes opérationnelles avec 250 salariés pour une capacité de production de 380 millions de bouteilles et de briques. Il disposera encore d'espace pour installer quatre lignes de plus. L’arrêt définitif du site historique, qui s’étend sur 23 000 m², est prévu en 2026. Ses 5 hectares seront rasés et vendus à un promoteur immobilier. Avec son pôle Végétal, qui produit des salades et légumes, le groupe familial LSDH basé dans la région d’Orléans emploie 2000 personnes pour un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros.
Scoop.it!
Grâce à de gros investissements, l’usine Danone de Bailleul produit désormais 1,2 milliard de yaourts par an. Le site né en 1925 et dirigé par Corentin Cavrois devient le premier producteur de France de l’entreprise…
Cedric's insight:
Découverte de la Laiterie de Bailleul https://reservation.coeurdeflandre.fr/decouverte-de-la-laiterie-de-bailleul-1.html
Scoop.it!
|
Scooped by Cedric |
Scooped by Cedric |
Aux producteurs de lait français, la FNPL a œuvré pour faire entendre la demande d’une juste rémunération des agriculteurs :
• L’origine du lait dans les produits transformés, car il n’est pas acceptable que pour des motifs économiques le lait français soit remplacé par du lait importé
• La stricte application d’EGalim pour une prise en compte de l’ensemble des charges des producteurs dans le prix
Pour parvenir à ces objectifs, il est important de positionner un acteur au cœur des enjeux : les Organisations de Producteurs (AssOP et OP). Aujourd’hui, la FNPL appelle les producteurs de lait à maintenir l’esprit collectif. Certains industriels rêvent de revenir à une relation individuelle avec les éleveurs, pour ne pas s’embarrasser d’OP qui négocient et défendent, elles-aussi, l’intérêt économique des producteurs ! La jurisprudence le rappelle : l’acheteur n’est pas libre de négocier avec un producteur qui a donné mandat à son OP…
Alors que la loi EGalim 2 est venue porter la responsabilité de la contractualisation aux producteurs et plus particulièrement aux OP, la contractualisation des volumes par une organisation de producteurs est garante d’une certaine stabilité (il est plus difficile pour les acteurs de l’aval de remettre en cause un contrat qui impacte plusieurs centaines de producteurs, qu’un contrat individuel)…
Scooped by Cedric |
De gros écarts entre les rayons (57% pour le traiteur de la mer et 20,4 % pour l'hygiène beauté)…
Les MDD ont gagné 3,5 pts de part de marché vs 2022 (donc sur 2 ans), et détiennent 39,1% de PDM valeur, au détriment des marques nationales qui ne représentent plus que 60,9% du marché total PGC. Un véritable plébiscite de la part des consommateurs…
Les MDD sont en train de construire des relations de confiance avec les consommateurs : elles sont de mieux en mieux perçues, sur la qualité notamment. La MDD n’est plus perçue comme un produit de la précarité, mais comme un achat raisonné de produit à bon rapport qualité prix…
Scooped by Cedric |
Scooped by Cedric |
La production a diminué de 29% sur un an au 4ème trimestre 2023 et a continué d'enregistrer des baisses significatives d'une année sur l'autre au cours des deux premiers mois de 2024. La production de janvier et février a diminué de 18% et de 13% sur un an…
L'Irlande a connu un hiver humide : le temps pluvieux présente des défis avec une augmentation des coûts d'alimentation et de litière. La production laitière en Irlande est très saisonnière, avec un pic de production au printemps après le vêlage. Mais le renforcement de la réglementation environnementale est une autre préoccupation majeure…
Scooped by Cedric |
Sur le premier trimestre 2024, le groupe a vu ses ventes en volume progresser de 1,2%. Une reprise dans tous ses secteurs et sur ces grands marchés. Son chiffre d'affaires est lui en hausse de 4% à 6,8 milliards d'euros en comparable. Les produits laitiers et d'origine végétale, qui pèsent plus de la moitié du chiffre d'affaires, ont gagné des parts de marché…
Le redressement attendu est au rendez-vous. Danone a confirmé sur le premier trimestre 2024 la reprise des volumes amorcée à la fin de l'an dernier. Son chiffre d'affaires a ainsi progressé de 4,1% en comparable à 6,8 milliards d'euros. Une croissance tirée toujours par une hausse des prix (2,9%), mais aussi des volumes (1,2%). Le groupe fait ainsi mieux que sur le quatrième trimestre 2023, où cet effet était limité à 0,8%...
Scooped by Cedric |
Il aura manqué 500 millions au numéro un mondial du lait pour dépasser le cap des 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023. Néanmoins, les ventes de Lactalis et sa rentabilité sont en croissance grâce à un effet prix et au maintien de ses volumes dans un contexte marqué par l’inflation, un pouvoir d’achat contraint et une demande mondiale déprimée…
Numéro 1 mondial des AOP,
Performances des principales marques de Lactalis en 2023
• Président : 2,9 Mrds € de CA, + 5%
• Galbani : 2,2 Mrds € de CA
• Parmalat : 1,5 Mrd € de CA, - 0,5%
• Lactel : 540 M€ de CA, + 6,8%
• Leerdammer : 500 M€
• Siggi’s : 220 M€, + 16,5%
• Lindhals : 110 M€, + 37,5%
Scooped by Cedric |
En mars, les agriculteurs n'ont pratiquement pas reçu plus d'argent pour leur lait que le mois précédent. Seules quelques laiteries ont augmenté les primes sur le lait en mars. Il s’agissait pour la plupart d’entreprises d’Allemagne du Nord et de l’Ouest qui paient déjà des prix plus bas…
La valeur des matières premières du lait calculée par l'Institut ife a également diminué de 0,1 ct/kg pour atteindre 42,1 cts/kg de lait en mars. Cette baisse est faible par rapport aux mois précédents et indique déjà une stabilisation…
Entre 36 et 37 centimes/kg, la hausse des prix au comptant du lait au cours de la première semaine d’avril laisse également présager des perspectives plus encourageantes…
La valeur du lait à la bourse ife affiche également des perspectives positives pour l'Allemagne : de 42 cts/kg en avril, elle est passée à 43,4 cts/kg en mai. Rabobank a déjà déclaré que les 50 centimes reviendraient en vue.
Scooped by Cedric |
Reprise de la facturation, commercialisation du lait... L'association d'organisations de producteurs de lait du Grand Ouest, Poplait, accompagne ses OP adhérentes pour faire évoluer le rapport de force…
« Trois OP ont voté en AG pour reprendre en main la facturation ».Le logiciel Logaouest, développé par Poplait, sert à gérer les informations des adhérents, réaliser le contrôle de l'apport total et effectuer la facturation. « C'est plus qu'un symbole. Quand c'est l'OP qui tient le stylo pour inscrire le prix du lait sur la facture, un prix unilatéralement décidé par la laiterie n'est plus possible selon moi. Le transformateur devient demandeur et l'OP peut refuser d'écrire son prix. Cela devrait changer le rapport de force. »…
« À ce jour, 8 OP ont leur licence pour pouvoir réaliser des diagnostics Cap'2ER. C'est un enjeu d'indépendance pour les OP car les laiteries ont des comptes à rendre sur leur Scop 3, c'est-à-dire sur l'empreinte carbone de leurs fournisseurs. Si les OP ont la main sur les données issues des diagnostics, c'est un atout dans les négociations entre OP et transformateurs. »…
La SAS Voie lactée, née en avril 2023, est une structure de commercialisation de lait qui appartient à 100% à Poplait. « Il n'y a pas de transfert de propriété à Poplait. C'est un service aux OP, pour vendre des volumes supplémentaires ». Pour l'heure, seule l'APBO (Association des producteurs Bel de l'Ouest) s'y est engagée avec quelques volumes vendus (le nom des clients est confidentiel)…
Scooped by Cedric |
La ressource en eau renouvelable, indispensable aux différents usages anthropiques et au fonctionnement des milieux aquatiques, a diminué de 14 % en France au cours de ces quinze dernières années…
Cette tendance devrait s’aggraver, notamment en période estivale, avec le changement climatique. Quel est l’état actuel des connaissances de la demande en eau ? Quelles sont les dynamiques spatiales de cette demande ?
En 2020, les consommations sont estimées à plus de 4,4 milliards de m3, l’irrigation agricole en représentant près des deux tiers (irrigation des cultures destinées à l’alimentation humaine et animale notamment, principalement concentrée dans le sud et l’ouest de la France). Les stockages d’eau artificiels – hydroélectricité, retenues agricoles, plans d’eau d’agrément, etc. – ne sont aujourd’hui pas considérés comme consommateurs. Une première estimation du phénomène d’évaporation montre que ces stockages pourraient engendrer des consommations de l’ordre d’un milliard de m3 par an, élevant donc la consommation annuelle à 5,4 milliards de m3…
Scooped by Cedric |
Le groupe doit mettre en lumière les causes de son niveau d'endettement actuel et dit n'avoir aucune prévision précise pour le moment, étudiant différents scénarios allant de son maintien à sa dissolution…
Le groupe est "confrontée à un héritage financier difficile à rembourser avec ses propres ressources, malgré un modèle commercial compétitif". Les résultats annuels montraient une perte nette réduite, passant de 15,8 millions à 10,2 millions de francs suisses fin décembre dernier. Le groupe lucernois vise un résultat d'exploitation à l'équilibre…
Scooped by Cedric |
Le CowToilet, un système fabriqué par l’entreprise Hanskamp, permet de collecter une partie de l’urine avant que celle-ci n’atteigne le sol. Selon une étude, il permet de réduire de 35 à 47 % les émissions d’ammoniac…
Scooped by Cedric |
Scooped by Cedric |
Il était une fois, une ferme reconnue pour son savoir-faire et le prestige de ses produits laitiers. Cette ferme, c’est celle des Peupliers, située à Flipou. Au fil des années, cette dernière a su prospérer et se renouveler au fil du temps. Aujourd’hui dirigée par les frères Chedru, la réussite de l’entreprise repose, notamment, sur ses 200 vaches qui produisent le yaourt « So Good » dont tout le monde raffole. Engagée dans l’innovation et la préservation des savoir-faire, l’exploitation porte une vision tournée vers l’humain…
À la Ferme des Peupliers on gère l’intégralité de la chaîne de production, du champ à la cuillère. Un process complet réalisé par une équipe de 65 collaborateurs permanents qui exercent différents métiers : culture, élevage, transformation, logistique et fonctions supports comme l’administratif, le commercial ou la communication…
« Nous avons la chance en Lyons Andelle d’avoir un territoire dynamique et de valoriser au maximum l’économie circulaire et les circuits courts. Aujourd’hui sur l’intégralité de nos projets d’investissement, nous essayons de travailler avec des entreprises locales. »…
Scooped by Cedric |
Flavour Producers est une plateforme d'arômes basée aux États-Unis, fournissant des arômes et des extraits aux industries agroalimentaires, en mettant l'accent sur les ingrédients biologiques et naturels…
La transaction fait partie de la stratégie de Glanbia visant à acquérir des entreprises complémentaires pour développer ses plateformes Better Nutrition. Flavour Producers élargit considérablement l’offre d’arômes Nutritional Solutions de Glanbia, apportant de nouvelles capacités sur le marché en pleine croissance des arômes naturels et biologiques…
Scooped by Cedric |
Programer, un concept de boisson riche en protéines destiné aux Gamers qui souhaitent « améliorer » leur nutrition, riche en acides aminés essentiels et à chaîne ramifiée…
« Il existe un stéréotype selon lequel les gamers se gavent de collations malsaines et boivent des boissons énergisantes, mais une nouvelle génération axée sur la nutrition est en train d'émerger. Ils veulent maintenir leur niveau d’énergie et de concentration pendant les séances marathon, mais ils veulent également profiter des nombreux avantages qu’offrent les produits riches en protéines. Programer permet aux fabricants de formuler des solutions uniques, rafraîchissantes, claires et riches en protéines pour les joueurs qui veulent plus de leurs boissons énergisantes »…
Scooped by Cedric |
Bilan 2023 mitigé pour Biolait qui annonce un prix de 482 € aux 1.000 l, certes en hausse de 6 % par rapport à 2022, mais jugé insuffisant, notamment face à l’inflation. La coopérative vise toutefois un plan ambitieux pour 2050, réalisable uniquement si « une politique d’amélioration des conditions d’accompagnement de la filière laitière bio, de l’amont à l’aval » est mise en place…
La coopérative Biolait collecte 270 millions de litres de lait auprès de plus de 1.200 fermes implantées dans 74 départements. Soit, indique-t-elle, un quart du lait bio français. Confiants que leur modèle est la réponse à l’urgence climatique et permet viabilité et pérennité de leur activité, les éleveurs de Biolait restent convaincus de leurs pratiques. Ils veulent désormais passer d’« acteur de la filière laitière » à « acteur engagé de la transition alimentaire, environnementale et sociétale »…
Des ambitions 2050 atteignables… sous conditions extérieures :
• Multiplier par 2 le nombre de fermes Biolait d’ici 2050
• Accroître la visibilité de « Il lait là »
• Être un modèle d’agriculture reconnu et rémunéré
Seul bémol pour la concrétisation de cette vision 2050 : « la mise en place d’une politique d’amélioration des conditions d’accompagnement de la filière laitière bio, de l’amont à l’aval. Un plan de mesures que chacun des producteurs Biolait va défendre auprès des autorités compétentes, tant au niveau local et national qu’européen »…
Scooped by Cedric |
La bonne rémunération des producteurs de lait de Laïta, dont le Groupe Even détient 51%, avec 408 millions de litres de lait collectés en 2023, dont 15 millions en bio, agite les exploitants. Even s'est attiré les foudres de l’OP lait d’Eureden, actionnaire à 18% de Laïta, fournissant 30% des volumes…
Even justifie ce modèle comme un moyen de fidéliser ses coopérateurs pour répondre aux défis de la filière : un millier de producteurs adhérents (575 exploitations) en leur redistribuant 10,2 millions (25 euros pour 1.000 litres). Ce retour de résultat porte le prix du lait à 488,70 euros pour 1.000 litres en 2023 (contre environ 460 euros pour le prix de base). Soit une hausse de 5,2% par rapport à 2022. Tirant 64% de ses recettes de la filière lait et de cette filiale, Even a dégagé en 2023 un chiffre d'affaires de 2,7 milliards, en hausse de 6,7% sur un an pour 16,2 millions de bénéfices…
Accusant le Groupe Even « d'iniquité de traitement envers ses fournisseurs », Eureden l'a assigné début février en justice pour « non-respect du droit à ristourne prévu dans le droit coopératif pour tout associé coopérateur ». Le manque à gagner s'établirait à deux millions sur les 5 dernières années…
Scooped by Cedric |
La bonne rémunération des agriculteurs passe par une nécessaire transparence des industriels au sujet des prix de la matière première agricole. « L'industriel doit donner aux distributeurs la part de matières premières agricoles en toute transparence. Le sujet de la transparence, c'est le sujet de l'industriel. »…
A priori, la proposition de loi écologiste sur les prix plancher sera abandonnée, et nous nous en réjouissons, parce que ça fait partie des mauvaises idées pour aider à mieux rémunérer les agriculteurs…
L'intérêt est aujourd'hui de regarder comment réparer la loi EGalim, qui malheureusement a beaucoup de défauts aujourd'hui…
« Pour protéger l'agriculteur, il doit y avoir un contrat entre l'agriculteur et l'industriel, puis l'industriel doit donner aux distributeurs la part de matières premières agricoles en toute transparence, que le distributeur ne négocie pas. Le principe est très simple, sauf qu'il n'y a ni contrat, ni transparence. Et donc la loi ne fonctionne pas. Il n'y a pas de transparence des deux côtés, côté distributeur comme côté industriel, il faut être deux pour signer un accord. »…
"C'est à l'industriel de nous montrer, pas sur tout ce qu'il achète, mais simplement sur la matière première agricole, notamment la matière principale des produits. Elle doit être transparente pour qu'on puisse la rémunérer et être sûr qu'elle revient bien à l'agriculteur."…