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Venez découvrir les défis numériques écologiques du mois de janvier de l’association Ma petite planète, afin de gagner en sobriété numérique. Quelques gestes simples à appliquer dans votre quotidien et qui aideront à préserver l’environnement.

La sobriété numérique, de quoi parle-t-on ?

La sobriété peut être définie comme le comportement de quelqu’un ou d’un animal qui est sobre. Elle est synonyme de frugalité, de tempérance et de modération.

Le numérique renvoie à une pluralité d’éléments. Le Think Tank Shift Project englobe ainsi dans sa définition :

  • les réseaux de télécommunication (accès et transport, fixes, wifi et mobiles)
  • les data centers
  • les terminaux (ordinateurs fixes et portables, tablettes, smartphones, téléphone fixe, boxes, équipements audiovisuels connectés)
  • les objets connectés ou capteurs « Internet of Things »

La sobriété numérique renvoie à trois grandes actions :

  • Acheter des équipements les moins puissants possibles
  • Changer le moins souvent possibles ces équipements
  • Réduire les usages énergivores superflus (ce qui passe par questionner l’utilité sociale et économique de nos comportements d’achat et de consommation d’objets et de services numériques et à les adapter en conséquence)

Comment agir à une échelle individuelle pour tendre vers la sobriété numérique ?

L’association Ma petite planète propose des challenges écologiques en équipe autour de différents secteurs. Les défis numériques du mois de janvier sont les suivants :

1. Couper la 4G pendant 48h (internet reste accessible via la wifi)

Ce défi vous permet de prendre conscience et de questionner vos usages. Par ailleurs, elle fait économiser de l’électricité car elle consomme près de 10 fois moins que la 4G !

2. Nettoyer sa messagerie électronique de tous les spams, abonnements inutiles, etc. pour réduire son impact carbone 

On vous invite à parcourir ce précédent billet sur l’empreinte numérique de la messagerie électronique.

3. Installer un moteur de recherche qui finance des projets environnementaux

   

Certains moteurs de recherche permettent de compenser l’empreinte carbone de nos recherches Internet. Pour ne citer que deux exemples, Lilo est une plateforme française, qui aide au financement de projets solidaires et Ecosia est une plateforme allemande qui reverse 80% de ses bénéfices aux associations œuvrant pour la reforestation.

4. Supprimer les fichiers inutiles de son cloud

Le cloud permet de disposer de ses documents, photos, sons, vidéos, quel que soit l’endroit où l’on se connecte, grâce à des serveurs distants. Mais ce réseau a un poids considérable sur l’environnement.

Reconnaissons que nous n’utilisons pas tous ces dossiers, alors profitons de ce défi pour faire le tri ! Estimez les progrès que vous souhaitez atteindre au bout de ce challenge et bon nettoyage !

5. Ne pas utiliser les réseaux sociaux (ordinateur compris) pendant 24 heures d’affilée

Ce défi permet de prendre conscience du temps libéré par la non utilisation de ces outils… et de voir à quel point on peut en être dépendant ! Oups !

Pour vous aider dans ce challenge, n’oubliez pas que « si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit ». On vous invite également à lire cet article.

L’application Forest permet de se déconnecter de son téléphone, afin de concentrer sur le reste ! Elle propose la création d’une forêt virtuelle : 30 minutes de déconnexion permettent de créer un arbre. A l’inverse,  une reconnexion anticipée tue l’arbre. Elle se présente comme un « jeu de téléphone qui vous donne du temps plutôt que de vous en priver ».

6. Ne pas regarder pendant plus de 4H par semaine des vidéos en ligne

Les vidéos en ligne polluent énormément car elles sont stockées dans des serveurs qui surchauffent. Afin de remplacer les vidéos en ligne, vous pouvez prendre plaisir à découvrir des podcasts ou écouter de la musique via les plateformes Deezer ou Spotify. Afin de réduire l’impact de sa consommation de vidéos en ligne il est également possible de réduire la définition des vidéos et de les visionner uniquement avec le wifi.

7. Favoriser les objets reconditionnés aux objets neufs

Questionner son besoin avant de passer à l’acte d’achat est un des prérequis pour une sobriété numérique. Si emprunter l’objet désiré auprès d’un proche n’est pas une solution, se tourner vers les objets reconditionnés représente une solution plus économique et plus responsable.

Les apports de la sobriété ?

On ne pouvait terminer cet article sur la sobriété (numérique) sans faire référence à Monsieur Pierre RAHBI qui affirmait que la sobriété était « libératrice » et « heureuse ». Les réflexions autour du fonctionnement de nos sociétés comme ses aspirations à la frugalité ne plaisaient pas à tous et pourtant Pierre RAHBI n’était pas contre la technologie : selon lui, elle pouvait même être synonyme d’une amélioration de la condition humaine.

Et vous ?

Que pensez-vous de la sobriété ? Est-ce une pratique à laquelle vous vous exercez ? Cet article a-t-il fait écho en vous ? A l’époque des bonnes résolutions de la nouvelle année, y a-t-il des défis qui vous ont plu et que vous aimeriez tester ? Envie de vous former pour aller plus loin ? https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/impacts-environnementaux-du-numerique/

Articles pour aller plus loin :

https://www.lesechos.fr/le-cout-ecologique-de-la-5g-en-4-questions

https://mapetiteplanete

https://www.wwf.fr/livre_blanc_numerique_environnement.pdf

Rédactrice : Justine MACKEREEL

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