Les maisons passives sont très peu énergivores. 1:37
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Maximilien Carlier , modifié à
Quelles pistes pour le plan de sobriété énergétique qui doit être dévoilé par le gouvernement ? Ce lundi, un groupe de travail dédié au secteur du logement va être lancé. Avec le contexte actuel (inflation, hausse du prix de l'énergie), comment consommer moins de gaz, d’électricité ? L’avenir est peut être dans les maisons passives, ultra basse consommation.

Dans un lotissement à Annoeullin, dans le nord de la France, séjourne la famille Bak. Sur la façade de leur maison passive cubique, on voit des lames verticales en bois. À l'intérieur, d’immenses baies vitrées sont orientées vers le sud. "Même par temps gris, nous ne sommes pas obligés d'allumer les lumières", explique Alexandre, le propriétaire des lieux. "L’autre point appréciable, c’est le confort thermique, en hiver, il n'y a pas de sensation de froid près des vitres."

Car tout est très bien isolé. Les fenêtres sont en triples vitrages. Ici, les murs sont quasiment deux fois plus épais, que dans une maison dite "classique". Dans ce type d'habitation, la circulation de l’air est contrôlée. Par ailleurs, il n'y a aucun radiateur dans ce logement ultra basse consommation. "On a aucune facture de gaz et les factures d’électricité sont fortement réduites. Nous payons 500 euros d’énergie, tout compris, par an", explique le propriétaire. 

500 euros par an d'électricité seulement

Le prix de cette maison passive de 110 mètres carrés : 300.000 euros soit 15% plus cher qu'une habitation ordinaire souligne Vincent Delsinne, architecte spécialisée dans le passif : "L’investissement au départ peut faire peur aux gens. Mais après, ils voient assez vite que c'est intéressant, il n'y a quasiment plus de facture d'énergie".

Et avant, explique cet architecte, "les acheteurs s’intéressaient aux maisons passives pour réduire leur impact environnemental. Aujourd’hui , c’est à cause de la hausse du prix de l’énergie".