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Partenaire de confiance des organismes publics depuis de nombreuses années, Red Hat propose un large éventail de solutions Open Source pour aider les organismes publics à accélérer l'innovation en unifiant les individus, les processus et les technologies.

 

Premier éditeur mondial de solutions Open Source, Red Hat s'appuie sur une approche communautaire pour fournir des technologies Linux, de cloud, de conteneurs et Kubernetes hautes performances. Il aide les acteurs publics à standardiser leurs systèmes sur plusieurs environnements, à développer des applications cloud-native ainsi qu'à intégrer, automatiser, sécuriser et gérer des environnements complexes grâce à des services d'assistance, de formation et de consulting reconnus.

 

Red Hat est représenté au sein du Club par Thomas Belarbi, Strategy & Business Development - Secteur Public.

2 min

Les communs numériques : la réponse que l’on attendait pour la souveraineté digitale de l’UE

Forte de sa présidence au Conseil de l’Union Européenne, la France a fait de la souveraineté numérique une de ses priorités. Au cœur de sa stratégie : les communs numériques. Une tribune de Thomas Belarbi, responsable stratégie et développement Secteur Public chez Red Hat. 

Le Conseil de l’Union Européenne, actuellement présidé par la France, a fait du digital un pilier de sa stratégie de relance économique et de résilience. Et dans son cheminement vers cette nouvelle Europe numérique, il a défini les valeurs clés sur lesquelles il compte s’appuyer. Parmi elles : transparence, sécurité et sûreté, protection des données et vie privée. Autant de caractéristiques qui ne peuvent tout simplement pas être obtenues sans une souveraineté complète, à la fois sur les données et sur les infrastructures qui les hébergent et les exploitent. Pour bâtir cette souveraineté, les pays de l’Union ont une réponse : les communs numériques.

Derrière ce terme se cache la volonté de construire des solutions et infrastructures communes aux États membres, avec pour objectif non dissimulé de rivaliser avec les offres propriétaires des géants du cloud computing. Les communs numériques pourraient prendre une multitude de formes : infrastructures de stockage, plateformes de calcul intensif, réseaux privés sécurisés, bases de données, applications d’intelligence artificielle, etc. Mais tous auront les mêmes fondamentaux : la collaboration entre les membres au sein d’une communauté ouverte et autour de logiciels libres. L’UE souhaite ainsi assurer son autonomie numérique en se prémunissant de tout enfermement (ou lock-in), avec des solutions open source qui donneront aux acteurs publics et aux citoyens toutes les garanties de réversibilité qu’ils sont en droit d’attendre.

Une philosophie proche de l’open source

Vous l’aurez peut-être remarqué, la démarche entreprise par l’UE avec les communs numériques est extrêmement proche de celle que nous promulguons chez Red Hat depuis près de 30 ans et qui est partagée par l’ensemble des acteurs de l’open source : la création d’une communauté de membres contribuant au développement d’un bien numérique librement utilisable par tous et dont les mécanismes sont transparents. En positionnant le logiciel libre au cœur de sa stratégie numérique, l’Union européenne se donne les moyens de conserver une maîtrise totale de ses futurs développements et de garantir sa souveraineté sur ce patrimoine numérique.

16 États membres ont d’ores et déjà annoncé vouloir participer au groupe de travail mis en place par la Présidence française du Conseil. Outre la mobilisation des financements nécessaires, ce groupe aura pour mission de mettre en place une structure de conseil et d’assistance aux États membres dans l’utilisation des communs numériques. Car le déploiement et l’exploitation de technologies open source à l’échelle de l’Europe réclamera sans nul doute des compétences techniques et des méthodologies adaptées. En tant que premier éditeur mondial de solutions open source pour les entreprises, Red Hat dispose de cette capacité à tirer tous les bénéfices du logiciel libre dans un contexte international et dans un environnement institutionnel réglementé. En associant les technologies ouvertes, les méthodologies de l’open source et l’expertise d’un acteur établi du logiciel libre, la souveraineté digitale de l’UE serait sur de bons rails !
 

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