Les assureurs santé demandent du temps pour se préparer à plus de concurrence Contenu réservé aux abonnés
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Les assureurs proposant des complémentaires santé aimeraient pouvoir décaler de six mois la réforme facilitant la résiliation de ces contrats. Adoptée en 2019 pour renforcer la concurrence sur ce marché, elle doit normalement s'appliquer avant la fin de l'année.
Les Français souhaitant changer très vite de complémentaire santé pourraient devoir prendre leur mal en patience. Les assureurs distribuant ces contrats permettant d'être bien remboursés en cas de soins dentaires, d'achat de lunettes ou encore de prothèses auditives, ont demandé à l'exécutif de reporter de six mois, soit jusqu'en mai prochain, l'entrée en vigueur de la réforme facilitant leur résiliation.
Au ministère de la Santé, on indique que la demande de report a été reçue mais que la question n'a pas été encore tranchée. Selon les assureurs, le problème est avant tout opérationnel. « Nous avons besoin d'un certain nombre de précisions techniques pour définir qui résilie auprès de qui, comment, dans quels délais etc., explique Pierre François, directeur général de SwissLife Prévoyance et Santé, revenant sur une information dévoilée par le média News Assurances Pro. Ce que l'on craint, c'est qu'il y ait un petit peu de désorganisation au moment de l'application de cette réforme et que cela pénalise bêtement l'image des opérateurs », poursuit celui qui a également des responsabilités au sein de la Fédération française de l'assurance (FFA).
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