Publicité

Coronavirus : la facture du chômage partiel s'envole 

Contenu réservé aux abonnés

Les 8,5 milliards d'euros prévus sur deux mois par le gouvernement ne suffiront probablement pas, a reconnu le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Le ministère du Travail a envoyé un guide à ses services déconcentrés qui étudient les demandes. Les finances de l'Unédic sont en grand danger.

Les demandes de chômage partiel se sont envolées avec l'épidémie de coronavirus, dans le BTP notamment.
Les demandes de chômage partiel se sont envolées avec l'épidémie de coronavirus, dans le BTP notamment. (Simon LAMBERT/HAYTHAM-REA)

Par Alain Ruello

Publié le 23 mars 2020 à 17:28Mis à jour le 23 mars 2020 à 17:38
Réservé à nos abonnés

Employeurs, sauvez vos compétences. Le gouvernement n'a de cesse d'enjoindre les entreprises de recourir au chômage partiel pour passer la crise du coronavirus . Il en va, martèle-t-il, de leur capacité à rebondir une fois l'épidémie jugulée en évitant, comme en 2008, une explosion d'inscriptions à Pôle emploi.

L'intention est louable mais elle a un coût que ne suffira pas à couvrir l'enveloppe de 8,5 milliards pour deux mois annoncée par Bercy il y a peine une… semaine. « Ce sera probablement beaucoup plus, je ne vous le cache pas », a confirmé le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, lundi lors d'une conférence de presse téléphonique.

Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium

Analyses économiques et 100% des articles Patrimoine : l’offre Access est faite pour vous !

    Je débloque l'articleDéjà abonné ? Connectez-vous

    Nos Vidéos

    xx0urmq-O.jpg

    SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

    xqk50pr-O.jpg

    Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

    x0xfrvz-O.jpg

    Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

    Publicité