Coronavirus : la facture du chômage partiel s'envole Contenu réservé aux abonnés
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Les 8,5 milliards d'euros prévus sur deux mois par le gouvernement ne suffiront probablement pas, a reconnu le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Le ministère du Travail a envoyé un guide à ses services déconcentrés qui étudient les demandes. Les finances de l'Unédic sont en grand danger.
Par Alain Ruello
Employeurs, sauvez vos compétences. Le gouvernement n'a de cesse d'enjoindre les entreprises de recourir au chômage partiel pour passer la crise du coronavirus . Il en va, martèle-t-il, de leur capacité à rebondir une fois l'épidémie jugulée en évitant, comme en 2008, une explosion d'inscriptions à Pôle emploi.
L'intention est louable mais elle a un coût que ne suffira pas à couvrir l'enveloppe de 8,5 milliards pour deux mois annoncée par Bercy il y a peine une… semaine. « Ce sera probablement beaucoup plus, je ne vous le cache pas », a confirmé le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, lundi lors d'une conférence de presse téléphonique.
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