Mouvement artistique devenu très populaire dans le monde entier, le street art connaît un engouement populaire sans précédent. Metis est allé interroger Philippe Baudelocque, l'un des artistes français emblématique de citée tendance sur son travail, les transformations induites par le numérique, sa vision du marché de l'art ou encore son regard sur la crise.
Parlez-nous de votre métier...
Je suis un artiste, un artiste plasticien. Dans les pays anglo-saxons on dit artiste tout court... En France on peut dire artiste d'un comédien, de quelqu‘un qui se produit dans un cirque... Pour les gens plus pointus je dis juste que je suis plasticien, ce qui renvoie à l'art contemporain. Moi on m'a mis dans la case street art car j'ai fait pas mal de dessins dans la rue. Le street art, c'est un mouvement mondial. C'est une énorme vague de fond populaire. Lorsque vous faites une expo de street art, une file d'attente gigantesque se forme alors que pour une expo d'art contemporain, ne viennent que les aficionados. Parfois à 20 ans vous avez déjà 20 000 suiveurs sur votre blog ! Alors que vous dessinez sur des immeubles, ça interpelle !!!! Le marché de l'art est là en pleine mutation. Aujourd'hui pour ouvrir une galerie avec des murs, il faut être cinglé. Ouvrir une galerie itinérante par contre, c'est ça ce qu'il faut faire.
Le considérez-vous comme un travail ?
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malik berkati