Dans une note, des chercheurs interrogent le modèle des communautés 360 et alertent sur le risque d’empilement des dispositifs dans le champ du handicap qui conduit à un « manque de clarté pour les acteurs professionnels et profanes en recherche de solution ».
À l’heure où le gouvernement demande aux acteurs du handicap de constituer des communautés 360 afin de répondre à des demandes urgentes de personnes handicapées ou d’aidants, une équipe de chercheurs interroge cette démarche dans une note portant sur l'admission en établissements et services médico-sociaux (ESMS) dans le cadre de ces nouvelles organisations.
Recentraliser le pilotage
En introduction, ils rappellent que la création de ces communautés « participe d'un ensemble plus large de réformes visant à recentraliser le pilotage des politiques du handicap en matière d'ESMS, comme notamment la réforme [de leur] financement et le déploiement d'un système d'information harmonisé pour les MDPH [maisons départementales des personnes handicapées] ». Ainsi, « l'invention des communautés 360 témoigne d'un renforcement du pilotage à distance et d'une volonté d'harmonisation des pratiques des acteurs locaux du handicap ».