Des modalités dérogatoires en matière de télésanté pour la prise en charge des patients suspectés d'infection ou reconnus Covid-19 (télésuivi infirmier, consultations à distance des sages-femmes, certains actes de télésoin des pharmaciens d'officine, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes, orthoptistes, ergothérapeutes, psychomotriciens, diététiciens) étaient déjà en vigueur depuis le début de la crise sanitaire et ont été prolongées de manière transitoire après la sortie de l'état d'urgence sanitaire le 2 juin, rappelle-t-on.
Cette fois, le ministère rend sa prise en charge pérenne et non conditionnée à une situation exceptionnelle de crise.
Le télésoin est le deuxième sous-ensemble de la télésanté, avec la télémédecine (qui autorise les actes à distance pour les professionnels médicaux). Le télésoin est défini par la loi comme étant "une forme de pratique de soins à distance utilisant les technologies de l'information et de...