Les complémentaires santé redoutent une nouvelle taxation Contenu réservé aux abonnés
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A l'heure où le gouvernement réclame un soutien financier au profit des hôpitaux et soignants éprouvés par la crise, des mutuelles se sont aventurées à mettre 100 millions d'euros sur la table. Mais alors qu'une taxation du secteur est évoquée, elles insistent sur le volontariat et sur une contribution ajustée en fonction de l'impact de la crise.
Les assureurs santé marchent sur des oeufs. A l'heure où ils sont sous pression du gouvernement pour débloquer des fonds en faveur du système de santé, certaines mutuelles ont pris les devants en proposant de mettre de l'argent sur la table. Elles militent cependant pour que leur contribution soit volontaire et ajustée en fonction de l'impact de la crise sur leurs comptes. Une position révélatrice des réticences du secteur, dans la tourmente depuis l'épidémie et où certains redoutent de se faire taxer.
Cette initiative a lieu alors que, selon plusieurs sources, une rencontre de l'exécutif avec les assureurs santé est prévue cette semaine. Plusieurs acteurs redoutent une taxe et certains évoquent une augmentation de la taxe de solidarité additionnelle (TSA), qui s'élève aujourd'hui à 13,27 % sur les cotisations. « Notre crainte, c'est la taxe, c'est aveugle, cela touche tout le monde », explique un acteur du secteur, tout en assurant que pour le moment « rien n'a filtré » sur les intentions réelles de l'exécutif.
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