Covid-19 : l’Assurance maladie publie de nouvelles consignes concernant les cas contact

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Covid-19 : l’Assurance maladie publie de nouvelles consignes concernant les cas contact
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A la suite des annonces du Premier ministre, Jean Castex, l’Assurance maladie a réactualisé le 22 juillet dernier, sa fiche dédiée à la gestion des cas contacts.

Les consignes sont désormais différentes selon que le cas contact est déjà vacciné contre le Covid-19 ou non, ou encore, s’il est immunodéprimé.

Cas contact déjà vacciné contre le Covid-19

Si le cas contact a reçu ses deux doses de vaccin contre le Covid-19 et qu’il n’est pas immunodéprimé, il n’a pas d’obligation de s’isoler. Il doit toutefois respecter certaines règles sanitaires :

  • réaliser immédiatement un test de dépistage (RT-PCR ou test antigénique) ;
  • informer les personnes avec lesquelles il a été en contact 48h avant son dernier contact à risque avec la personne positive et leur recommander de limiter leurs contacts sociaux et familiaux ;
  • respecter les gestes barrières pendant 1 semaine après le dernier contact avec le malade et limiter les interactions sociales, porter un masque de catégorie 1 dans l’espace public, etc.
  • surveiller sa température ainsi que l’éventuelle apparition de symptômes, avec un test de dépistage immédiat en cas de symptômes, quel que soit l’âge ;
  • réaliser un second test de dépistage 7 jours après la fin de la période d’isolement, ou si le cas contact vit avec le malade, 17 jours après la date de début des symptômes du malade (ou la date de prélèvement pour les malades sans symptôme).

Cas contact non vacciné contre le Covid-19 ou immunodéprimé

Si le schéma vaccinal du cas contact est incomplet ou qu’il est immunodéprimé*, il doit réaliser immédiatement un test de dépistage, RT-PCR ou antigénique (pour les enfants de moins de 6 ans, un prélèvement salivaire peut être réalisé si le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible). En cas de :

  • test de dépistage positif : l’intéressé devra respecter une période d’isolement obligatoire de 10 jours avec des contrôles aléatoires ;
  • test de dépistage négatif : la personne doit respecter à son domicile un isolement, soit de 7 jours, à partir de la date du dernier contact à risque avec la personne positive au Covid-19, soit de 7 jours après la fin des symptômes de la personne malade, si elle ne peut pas s’isoler d’elle, et en tout 17 jours après la date de début des signes (ou de la date du prélèvement positif pour les malades asymptomatiques).

Si l’isolement à domicile n’est pas possible, une solution d’hébergement peut être proposée par la cellule territoriale d’appui à l’isolement (CTAI). Cette solution est à privilégier pour les personnes contact avec une immunodépression grave.

Le cas contact non vacciné doit informer de sa situation les personnes avec lesquelles il a été en contact à partir de 48h après sa dernière exposition avec la personne positive au Covid-19 et leur recommander de limiter leurs contacts sociaux et familiaux.

Un second test est réalisé en fin d’isolement (7 jours après le début de l’isolement ou 17 jours en cas d’impossibilité de s’isoler du malade). Si ce test est négatif, l’isolement peut être levé. Si ce test n’est pas réalisé, l'isolement est prolongé de 7 jours supplémentaires (sauf pour les enfants de moins de 6 ans).

*Liste des personnes immunodéprimées

Les personnes immunodéprimées sont celles :

  • ayant reçu une transplantation d'organe ou de cellules souches hématopoïétiques ;
  • sous chimiothérapie lymphopéniante ;
  • traitées par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites (cellcept, myfortic, mycophénolate mofétil, imurel, azathioprine) et les AntiCD20 (rituximab : Mabthera, Rixathon, Truxima) ;
  • dialysées chroniques après avis de leur médecin traitant qui décidera de la nécessité des examens adaptés ;
  • au cas par cas, les personnes sous immunosuppresseurs ne relevant pas des catégories susmentionnées ou porteuses d'un déficit immunitaire primitif
  • atteintes de leucémie lymphoïde chronique ou de certains types de lymphomes traités par antiCD20 (depuis le 18 juin).

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