Prime Macron : plus de 4 millions de bénéficiaires à fin juillet

Cette prime exceptionnelle avait été instaurée pour gratifier les salariés présents au travail pendant le confinement.

 Cette prime peut être versée jusqu'à la fin de l'année, a bien précisé le ministre de l'Economie.
Cette prime peut être versée jusqu'à la fin de l'année, a bien précisé le ministre de l'Economie. REUTERS/Benoit Tessier.

    Plus de 4 millions de personnes ont bénéficié de la prime exceptionnelle exonérée d'impôts et de cotisations, dite « prime Macron », instaurée pour gratifier les salariés présents au travail pendant le confinement, a annoncé lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

    « A fin juillet, cette prime a concerné 4,3 millions de bénéficiaires et elle a représenté 2,05 milliards d'euros », a déclaré le ministre devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale. « Elle a été efficace » c'est « du pouvoir d'achat redonné » aux salariés, s'est-il félicité.

    Dès le mois de mars, le gouvernement avait incité les entreprises à verser une prime défiscalisée et sans cotisations sociales ( « prime Macron ») à leurs salariés, notamment à ceux qui étaient présents au travail pendant le confinement.

    Jusqu'à 2000 euros

    Cette prime peut être versée jusqu'à la fin de l'année, a dit le ministre, et son montant peut atteindre 2 000 euros pour les entreprises disposant d'un accord d'intéressement.

    Concrètement, les entreprises qui n'ont pas mis en place de plan d'intéressement pourront la verser, défiscalisée et « désocialisée » (c'est-à-dire exonérée de cotisations sociales), jusqu'à 1000 euros. Celles qui ont mis en place un accord d'intéressement pourront, de leur côté, la porter jusqu'à 2000 euros. « Les entreprises qui ont déjà versé une prime de 1000 euros à leurs salariés peuvent ainsi rajouter 1000 euros si elles le souhaitent, défiscalisés et désocialisés », indiquait fin mars Bruno Le Maire.

    Objectif clair : récompenser les « salariés qui méritent notre respect, notre considération et notre soutien », a insisté le ministre. Objectif moins clairement assumé, lutter contre l'absentéisme de certains salariés, glissent certains.