Coronavirus : les images de la cellule de crise de l’ARS à Rennes

Par Lionel Le Saux

Depuis une semaine, l’Agence régionale de santé a mis en place à Rennes un dispositif exceptionnel de gestion de crise pour faire face à l’épidémie de coronavirus qui touche la région.

L’Agence régionale de santé a mis en place un dispositif exceptionnel de gestion de crise au sein de ses bureaux à Rennes. Ici le Docteur Bertrand Gagnière identifie les personnes ayant été au contact des cas positifs au coronavirus.
L’Agence régionale de santé a mis en place un dispositif exceptionnel de gestion de crise au sein de ses bureaux à Rennes. Ici le Docteur Bertrand Gagnière identifie les personnes ayant été au contact des cas positifs au coronavirus. (Lionel Le Saux/Le Télégramme)

Dans un immeuble situé dans le quartier Colombier à Rennes, l’Agence régionale de santé pilote la situation de crise liée à l’épidémie de coronavirus. Une trentaine de personnes sont mobilisées quasiment 24 h/24, parmi lesquelles des médecins, pharmaciens et épidémiologistes. Un centre d’appels, une cellule de crise pour les cas les plus sérieux et un groupe d’investigation sont à pied d’œuvre.

Le direct

Au sein du pôle régional de gestion de crise de l’épidémie de coronavirus mis en place au sein des bureaux de l’Agence régionale de santé à Rennes, 13 personnes réparties dans trois salles différentes gèrent les premiers appels des particuliers et professionnels.
Au sein du pôle régional de gestion de crise de l’épidémie de coronavirus mis en place au sein des bureaux de l’Agence régionale de santé à Rennes, 13 personnes réparties dans trois salles différentes gèrent les premiers appels des particuliers et professionnels. (Lionel Le Saux/Le Télégramme)
« Des bureaux ont été exceptionnellement réquisitionnés pour faire face à cette crise », explique Elizabeth Lagadec, responsable de la communication à l’ARS. En effet, le personnel dédié habituellement à la gestion des appels s’est vu rapidement débordé depuis une semaine.
« Des bureaux ont été exceptionnellement réquisitionnés pour faire face à cette crise », explique Elizabeth Lagadec, responsable de la communication à l’ARS. En effet, le personnel dédié habituellement à la gestion des appels s’est vu rapidement débordé depuis une semaine. (Lionel Le Saux/Le Télégramme)
Au sein d’une grande salle de réunion, du personnel se relaie au sein de la cellule de crise. Des médecins, pharmaciens et du personnel administratif composent ce groupe qui traite les cas les plus sérieux et urgents. Un grand écran diffuse en permanence les chaînes d’info.
Au sein d’une grande salle de réunion, du personnel se relaie au sein de la cellule de crise. Des médecins, pharmaciens et du personnel administratif composent ce groupe qui traite les cas les plus sérieux et urgents. Un grand écran diffuse en permanence les chaînes d’info. (Lionel Le Saux/Le Télégramme)
« Nous recevons beaucoup de demandes d’examens », explique Stéphane Mulliez, directeur de l’ARS Bretagne. La cellule de crise garde un œil particulièrement attentif sur la situation au niveau du cluster du Morbihan. « Le passage au stade 3 de l’épidémie n’est pas à exclure ».
« Nous recevons beaucoup de demandes d’examens », explique Stéphane Mulliez, directeur de l’ARS Bretagne. La cellule de crise garde un œil particulièrement attentif sur la situation au niveau du cluster du Morbihan. « Le passage au stade 3 de l’épidémie n’est pas à exclure ». (Lionel Le Saux/Le Télégramme)
Des épidémiologistes travaillent au sein de la cellule investigation de l’agence Santé publique France. Leur tâche consiste à identifier les personnes ayant été au contact de cas avérés positifs au Covid-19, afin de limiter la propagation de l’épidémie.
Des épidémiologistes travaillent au sein de la cellule investigation de l’agence Santé publique France. Leur tâche consiste à identifier les personnes ayant été au contact de cas avérés positifs au Covid-19, afin de limiter la propagation de l’épidémie. (Lionel Le Saux/Le Télégramme)
« C’est un travail très long, qui nécessite de recontacter par téléphone chacun des cas positifs et de lister les personnes avec lesquelles elles sont entrées en contact avant l’apparition des premiers signes », explique le Dr Bertrand Gagnière.
« C’est un travail très long, qui nécessite de recontacter par téléphone chacun des cas positifs et de lister les personnes avec lesquelles elles sont entrées en contact avant l’apparition des premiers signes », explique le Dr Bertrand Gagnière. (Lionel Le Saux/Le Télégramme)
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