Coronavirus : aux Etats-Unis, les entreprises commencent à supprimer des emplois en masse Contenu réservé aux abonnés
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Goldman Sachs évalue à 2,25 millions le nombre de demandes d'allocation-chômage qui auraient été faites la semaine dernière. Soit dix fois le niveau d'avant la crise. Le taux de chômage, à un plus bas historique ces derniers mois, pourrait doubler dans le mois, estime Bank of America, et même bondir à 20 % en avril, selon Oxford Economics.
Licenciement, chômage partiel, heures supprimées : l'emploi américain promet d'être l'une des victimes collatérales du coronavirus. L'arrêt de la production pendant deux semaines dans les usines automobiles va concerner 56.000 salariés chez Ford et 69.000 salariés chez Fiat Chrysler. A Houston (Texas), le parapétrolier Halliburton a annoncé la mise en chômage partiel de 3.500 salariés pendant deux mois. US Travel, qui représente l'industrie du voyage aux Etats-Unis, redoute de son côté la disparition de 4,6 millions d'emplois avant le mois de mai. Sans compter la myriade de petits entrepreneurs touchés par les restrictions d'activité - tous les coiffeurs et salons de tatouage ont fermé ce week-end dans l'Etat de New York.
Travailleurs à l'heure
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