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Près de 140.000 personnes déjà vaccinées au Royaume-Uni

Une semaine après le début de la vaste campagne de vaccination britannique, 137.897 personnes ont déjà été vaccinées, dont 108.000 en Angleterre, 18.000 en Ecosse, 7.897 au Pays de Galles, et 4.000 en Irlande du Nord.

Le Dr Doreen Brown, 85 ans, reçoit la première des deux doses du vaccin Pfizer/BioNTech au Guy's Hospital de Londres.
Le Dr Doreen Brown, 85 ans, reçoit la première des deux doses du vaccin Pfizer/BioNTech au Guy's Hospital de Londres. (Victoria Jones/REUTERS)

Par Alexandre Counis

Publié le 16 déc. 2020 à 14:50Mis à jour le 16 déc. 2020 à 17:13

Pressé ces derniers jours de donner des chiffres, le gouvernement britannique a enfin dressé mercredi - une semaine après le début mardi dernier de sa vaste campagne de vaccination anti-Covid - un premier bilan.

Il en ressort que 137.897 personnes ont déjà bénéficié d'une première dose de vaccin au Royaume-Uni, dont 108.000 en Angleterre, 18.000 en Ecosse, 7.897 au Pays de Galles, et 4.000 en Irlande du Nord, a indiqué dans un tweet Nadhim Zahawi, le ministre chargé de cette campagne. Le ministre de la Santé, Matt Hancock, s'était jusqu'à présent contenté de dire « plusieurs dizaines de milliers ».

« Ce nombre va augmenter car nous avons mis en place des centaines de réseaux de premiers soins », a précisé Nadhim Zahawi, qui s'est félicité de ce « très bon départ ». Le Royaume-Uni est le premier pays à avoir autorisé l'utilisation du vaccin développé par Pfizer et BioNTech.

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23 % de Britanniques pas confiants

Tout ne s'est pourtant pas déroulé sans accroc. L'énorme défi logistique consistant à acheminer les doses de ce vaccin Pfizer, qui doit être conservé à -70 °C, n'a pas permis de servir directement les maisons de retraite, qui ne disposent pas des frigos nécessaires. Pour se faire vacciner, leurs employés et leurs résidents, pourtant prioritaires, ont dû se déplacer dans les 70 hôpitaux britanniques et la grosse centaine de cabinets de « GPs » (médecins généralistes) où il est administré. Ce qui a retardé le processus, faisant selon le « Daily Mail » perdre leur tour à certains d'entre eux au profit du personnel soignant du service public de santé (NHS) et des plus de 80 ans, au deuxième rang dans la liste des priorités.

Deux personnes fortement allergiques travaillant pour le NHS ont par ailleurs mal réagi au vaccin Pfizer. Ce qui ne devrait pas rassurer les 23 % de Britanniques qui se disaient déjà, selon un récent sondage Yougov, « pas très » ou « pas du tout confiants » quant à la sûreté du vaccin, même si le régulateur a depuis donné des consignes pour éviter que cela ne se reproduise.

357 millions de doses commandées

Le Royaume-Uni a commandé 40 millions de doses du vaccin Pfizer, permettant de vacciner, à raison de deux doses par personne, 20 millions de Britanniques. Mais les livraisons ne seront que progressives. S'y ajoutent surtout 100 millions de doses demandées à AstraZeneca et l'université d'Oxford, dont le vaccin est toujours en attente d'autorisation et ne devrait arriver qu'ultérieurement sur le marché. Au total, ce sont 357 millions de doses qui ont été commandées à sept fabricants, un record. La majorité des Britanniques devront néanmoins attendre, pour être vaccinés, les trois premiers mois de l'an prochain : le gouvernement compte sur 4 millions de doses d'ici à la fin de l'année.

Selon le dirigeant d'un gros laboratoire pharmaceutique, l'objectif serait ensuite d'atteindre le rythme de croisière considérable de 5 millions de vaccinations par semaine, pour que 28 à 29 millions de Britanniques soient vaccinés d'ici à fin mars, voire début avril. Neuf catégories prioritaires ont été identifiées, qui représentent 99 % des décès.

Alexandre Counis (Correspondant à Londres)

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