Santé au travail : ce que change le préjudice d'anxiété Contenu réservé aux abonnés
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Le combat des anciens mineurs des houillères du bassin de Lorraine a modifié la jurisprudence sur le préjudice d'anxiété : aujourd'hui, tout salarié peut demander réparation en cas d'exposition fautive à des produits toxiques, même s'il n'est pas malade. Mais ce nouvel outil de prévention reste très difficile d'accès.
Par Pascale Braun
Même leur propre syndicat n'y croyait guère. Le 31 janvier dernier, un collectif de retraités mineurs CFDT a obtenu l'indemnisation de 726 retraités des houillères du bassin de Lorraine au titre du préjudice d'anxiété. La cour d'appel de Douai a accordé à chacun d'entre eux 10.000 euros de dédommagement, non pas pour les pathologies dont ils souffrent - ils déclarent en moyenne 144 fois plus de maladies professionnelles que l'ensemble des salari és du régime général - mais pour la crainte de contracter des affections liées aux 24 agents cancérigènes ou pathogènes auxquels ils sont susceptibles d'avoir été exposés.
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