Philippe Mudry

A temps nouveaux, nouveaux défis pour la gouvernance des investissements, soulignent Didier Cossin et Philippe Mudry. Si les coups de génie gardent leur valeur, les processus importent désormais tout autant.

L'expérience montre que les investisseurs n'anticipent pas mieux les catastrophes relativement prévisibles que les catastrophes imprévisibles… Didier Cossin et Philippe Mudry expliquent pourquoi.

Il est possible de sortir du piège de la dette, explique Philippe Mudry, et ramener l'endettement global à 60 % du PIB. Pour cela, il faut transformer la dette additionnelle, désormais sans valeur car ne rapportant pas d'intérêt, en fonds propres investis dans l'économie réelle, via des projets d'infrastructures rentables.

L'ESG peut-elle survivre au changement de paradigme lié au retour de la guerre en Europe, et au rééquilibrage des valeurs qui s'ensuit ? interrogent Didier Cossin et Philippe Mudry.

La lutte contre les risques déflationnistes et le maintien de taux bas ont constitué si longtemps le paradigme dominant que très peu d'investisseurs disposaient d'un plan B quand les banquiers centraux ont annoncé la fin progressive du laxisme monétaire.

La gouvernance des investissements publics reste trop négligée en France, déplorent deux experts dans une tribune aux « Echos ». Le chantier de la gare du Nord et le bilan de l'Institut de France sont deux cas emblématiques.

Nous assistons à un changement radical des attentes des investisseurs face au risque climatique, écrivent Didier Cossin et Philippe Mudry. Au sacro-saint objectif de performance pourrait bien à terme se substituer ceux, plus durables, d'agilité et de résilience.

Les fusions-acquisitions sont devenues des événements de plus en plus structurants des entreprises. Compte tenu du risque qu'elles comportent et de la difficulté de telles opérations, on peut s'étonner que les conseils d'administration du CAC 40 ne disposent pas davantage d'une structure ad hoc pour s'en saisir, écrivent Philippe Mudry et Didier Cossin.

Les réserves globales de nos systèmes de retraite s'élèvent à 200 milliards d'euros. Comme l'ont montré d'autres pays, elles peuvent être un outil puissant d'équilibre des régimes, à condition d'être bien utilisées, écrivent dans une tribune aux «Echos» Didier Cossin et Philippe Mudry.