Coronavirus : désaccord entre patronat et gouvernement sur la façon de récompenser les salariés qui vont travailler Contenu réservé aux abonnés
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Medef, U2P et CPME demandent une exonération de charges salariales pour ceux qui vont sur leur lieu de travail le temps de la crise liée à la pandémie de coronavirus. Bercy renvoie à la « prime Macron » sans charges dont les conditions de versement vont être assouplies pour les TPE.
Par Alain Ruello, Renaud Honoré, Leïla de Comarmond
Récompenser tous les salariés du privé qui, faute de pouvoir travailler chez eux, acceptent, en cette période de pandémie de coronavirus , de gagner leur entreprise souvent la peur au ventre ? Oui, répondent en choeur gouvernement et patronat, avec l'onction présidentielle. Pour ce qui est d'arrêter la forme de cette prime et donc de savoir qui doit la verser, c'est une autre question, qui divise les deux camps.
Du côté des trois organisations patronales, on demande une exonération des charges salariales pour les intéressés. « Le temps de la crise pour que leur salaire augmente », défend Alain Griset, le président de l'U2P, qui regroupe artisans, commerçants de proximité et professions libérales. « C'est une piste, mais il faut évidemment que cela passe au niveau des finances publiques. En tout cas, les entreprises ne pourront pas financer une prime », souligne Geoffroy Roux de Bézieux.
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