En imposant de rester chez soi pour travailler, apprendre, éduquer ses enfants, soigner et jouer, le confinement visant à lutter contre l'épidémie de coronavirus a mis en lumière les inconforts du logement des Français. Standardisation des plans, promiscuité, manque de lumière et d'espace extérieur, et même insalubrité dans les pires cas, les maux de l'habitat sont nombreux, et leurs effets encore plus durs lorsqu'il est interdit d'en sortir. Des sociologues étudient les impacts du confinement sur l'espace de vie et des architectes appellent déjà à mettre un terme à l'habitat minimum. Ils espèrent que l'après-crise sera l'occasion de repenser la qualité et les fonctions du logement.
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Coronavirus: quelles leçons pour le logement?
- Margaux Darrieus
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