7 Français sur 10 jugent « normale » l’augmentation des dépenses de santé (étude DREES)

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7 Français sur 10 jugent « normale » l’augmentation des dépenses de santé (étude DREES)
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La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) a publié, ce mercredi 1er juillet, son dernier baromètre d’opinion.

Qualité des soins médicaux, niveau de protection sociale, hausse des dépenses de santé, compétences en matière de solidarité, etc. : retour sur les principaux enseignements de l’étude.

Qualité des soins médicaux : des niveaux de satisfactions variables

Sur la question de la qualité des soins médicaux, on observe des niveaux de satisfaction variables selon les types de structures. Ainsi, 77 % des sondés se disent satisfaits des médecins spécialistes en ville et des dentistes, 85 % le sont des infirmiers et des médecins généralistes. Le taux de satisfaction est abaissé à 69 % pour la qualité des soins dispensés au sein des hôpitaux publics, 65 % pour les cliniques privées et les maternités, voire 46 % pour les soins procurés par les urgences hospitalières.

Hausse des dépenses de santé : « la santé n’a pas de prix »

7 Français sur 10 jugeaient, avant la crise sanitaire liée au Covid-19, comme étant « normal » le fait que « les dépenses de santé augmentent », déclarant qu'« il n'y a pas de raison de les limiter car la santé n'a pas de prix ».

Toutefois, la majorité des interrogés (80 %) pense que les « dépenses de santé sont trop élevées », cela, du fait d’un « système [qui] n’est pas bien géré » ; une proportion en baisse de 6 points depuis 2013.

Maintenir le niveau de protection sociale ou réduire le déficit de la Sécu ?

En outre, au sujet du niveau de protection sociale, 71 % des répondants déclaraient en 2019 que le système de protection sociale fournit un niveau de protection suffisant. 61 % d’entre eux pensent qu’il est plus important de maintenir au niveau actuel les prestations sociales et les remboursements d’assurance maladie, plutôt que de réduire le déficit de la Sécurité sociale. C’est 9 points de plus qu’en 2015.

La solidarité, une affaire d’État ?

Les deux tiers des sondés estiment par ailleurs que la solidarité doit avant tout « être l'affaire de l'État, des collectivités locales ou de la Sécurité sociale » (+ 19 points par rapport à 2013). Parallèlement, ils sont 28 % (contre 43 % en 2013) à déclarer que la solidarité devrait reposer en premier lieu sur les individus et les familles. Cette opinion est plus marquée chez les cadres agriculteurs, artisans et commerçants (plus de 30 %) qu’au sein des autres groupes sociaux – employés et ouvriers notamment (près d’1 sur 4).

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