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Une soixantaine de leaders mondiaux s’engagent à mettre fin à la perte de biodiversité d’ici à 2030

L’« Engagement des dirigeants pour la nature », publié lundi, est une déclaration politique forte à deux jours du sommet de l’ONU sur la biodiversité.

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Publié le 29 septembre 2020 à 04h46, modifié le 29 septembre 2020 à 09h37

Temps de Lecture 6 min.

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Echantillon de microplastiques prélevé dans le « Great Pacific Garbage Patch ».

La volonté politique qui a jusqu’ici tant fait défaut est-elle en train de prendre forme ? A deux jours du premier sommet des Nations unies (ONU) sur la biodiversité, une soixantaine de responsables mondiaux ont signé un « Engagement des dirigeants pour la nature » dans lequel ils promettent d’œuvrer à inverser la courbe de perte de biodiversité d’ici à 2030.

« Nous nous sommes réunis aujourd’hui, avant le sommet des Nations unies, pour envoyer un signal commun pour accroître l’ambition mondiale pour la biodiversité », écrivent-ils dans cette déclaration en dix points, publiée lundi 28 septembre.

Les signataires, parmi lesquels figurent le président français, Emmanuel Macron, la chancelière allemande, Angela Merkel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, – mais pas les leaders américain, indien, chinois, brésilien ou australien – représentent 64 Etats ainsi que l’Union européenne (UE). Parmi eux, l’Espagne, le Canada, le Costa-Rica, le Mexique, le Kenya, la Gambie, le Népal, la Nouvelle-Zélande…

« Avec cette déclaration, nous nous engageons à des actions significatives et à une responsabilité mutuelle pour faire face à l’urgence planétaire, insistent les chefs d’Etat et de gouvernement. Elle marque un tournant et s’accompagne d’une reconnaissance explicite que nous serons jugés sur notre volonté et notre capacité à atteindre ces objectifs. »

Constat d’échec

L’annonce de cet « Engagement pour la nature » intervient alors que plusieurs rapports ont de nouveau souligné, ces dernières semaines, non seulement l’ampleur de la crise de la biodiversité mais aussi l’échec des politiques mondiales à ne serait-ce que freiner cette érosion. L’ONU, dans la cinquième édition de ses Perspectives mondiales de la diversité biologique (GBO5), a conclu mi-septembre qu’aucun des objectifs mondiaux d’Aichi (Japon) adoptés en 2010 n’avait été atteint.

« Nous n’avons réalisé aucun des objectifs pris il y a dix ans, et les progrès obtenus sont médiocres, a rappelé, lundi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Le principal problème, c’est toujours le manque de volonté politique. Aujourd’hui, je félicite les gouvernements ambitieux qui participent à cette action. Nous devons de toute urgence relever les ambitions entre le sommet de l’ONU et la 15e Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations unies pour la biodiversité (CDB). »

Un mécanisme de suivi et d’évaluation solide de ces objectifs ainsi que des moyens de mise en œuvre adaptés sont indispensables, précise le texte

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