INTERVIEW EXCLUSIVE/Gérald Darmanin : « Quand la maison brûle, on ne compte pas les litres d'eau pour éteindre l'incendie » Contenu réservé aux abonnés
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Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, dévoile aux « Echos » les premières conséquences sur les comptes publics du choc économique provoqué par la pandémie de coronavirus. Le déficit public est ainsi attendu à 3,9 % du PIB cette année, contre une prévision initiale de 2,2 %. La dette va passer la barre des 100 % du PIB. Le ministre détaille le coût et les modalités des mesures d'urgence prises pour sauver l'économie.
Par Renaud Honoré, Ingrid Feuerstein, Étienne Lefebvre
Le gouvernement a mis sur la table des mesures d'urgence économique représentant 45 milliards d'euros. Est-ce du jamais vu en France depuis l'après-guerre ?
Oui, c'est un plan de sauvetage économique massif que nous mettons sur la table. Ce plan est de 45 milliards d'euros, pour l'instant. Dans cette enveloppe, il faut compter 35 milliards d'euros de mesures de trésorerie. Si j'ai toujours défendu le sérieux budgétaire en temps de paix, c'est pour que la France n'ait pas à lésiner sur les moyens en temps de guerre. Comme l'a très bien dit le président de la République lundi, nous sommes en guerre . Contre cette épidémie d'abord, et contre les conséquences qu'elle risque d'avoir sur notre économie. Il faudra s'en relever, c'est la raison pour laquelle l'Etat ne va pas lésiner sur les moyens.
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