David Djaïz : « Après cette épreuve, nous devrons ralentir la mondialisation »

Aéroport de Berlin, le 26 mars.

Aéroport de Berlin, le 26 mars. MAJA HITIJ / GETTY IMAGES/AFP

L’auteur de « Slow Démocratie » analyse les effets du coronavirus sur l’économie mondiale et plaide pour relocaliser les industries stratégiques tout en valorisant les métiers sédentaires.

« Reprendre notre destin en main » et « maîtriser la mondialisation » : c’est que qu’appelait de ses vœux l’essayiste David Djaïz dans « Slow démocratie », son dernier livre paru en octobre. Alors que le coronavirus continue de se propager à travers le monde, cet enseignant à Sciences-Po Paris, passé par l’ENS et l’ENA, tire les premiers enseignements d’une crise globale et pointe la trop grande dépendance de l’économie française vis-à-vis de l’industrie chinoise. Entretien.

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Quelles leçons tirez-vous de cette crise ?

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Nous étions dans une phase de mondialisation sans précédent dans l’histoire, avec une intégration commerciale et financière très élevée et des flux de personnes considérables. Il y a ce chiffre que je trouve très parlant : en 2019, 1,4 milliard de personnes ont voyagé dans un autre pays que le leur à des fins touristiques, soit près d’un sixième de l’humanité. D’un coup, tout s’est arrêté. Les chaîn…

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