30 juillet 2019
Parcmètre pour stationnement en rue
Adobestock
Le GART et le Cerema dressent un premier bilan de la réforme du stationnement payant sur voirie, à travers un document synthétique. Réalisé à partir d'une enquête auprès de plus de 200 villes, il met en avant les six principaux enseignements après 18 mois de mise en oeuvre.

Couverture du guide226 villes ont répondu à l'enquête du Cerema et du GART (Groupement des Autorités Organisatrices de Transports) pour connaître les pratiques des villes en matière de stationnement payant sur voirie. Cette enquête avait été lancée en décembre 2018 et portait sur les modalités de mise en oeuvre de la réforme, au 1er janvier 2018.

 

Les principaux enseignements tirés de cette enquête :
  • Vers un meilleur paiement immédiat: les villes ont généralement augmenté progressivement les tarifs de stationnement de moyenne et longue durée afin de favoriser la rotation.
  • Un contrôle du stationnement maintenu majoritairement en régie (80% des villes ont choisi cette option).
  • Pas d'augmentation du nombre de forfait de post-stationnement (FPS).
  • Un faible taux de recours (3,3% des FPS font l'objet d'un recours administratif.
  • Un paiement immédiat accru quand la surveillance est plus intensive.
  • De nouveaux services pour l'usager: paiement simplifié, stationnement gratuit sur de courtes durées.

Cette réforme semble bénéfique pour tous les types de villes, quelle que soit leur taille. Elle a été l'occasion de moderniser leurs politiques de stationnement même si un certain nombre de difficultés sont apparues au niveau de la mise en oeuvre de la réforme (questions techniques, coûts induits, fonctionnement, recouvrement des FPS des véhicules étrangers...). 

L'enquête a également fait apparaître des effets positifs notés par les villes: meilleure rotation des véhicules, augmentation du nombre de places libres, meilleur respect de la réglementation, et in fine une augmentation des recettes.