Si le rôle stratégique des achats responsables n'est plus à prouver, les entreprises ont encore une marge de progression pour améliorer la transparence de leurs chaînes d'approvisionnement, l'engagement de leurs fournisseurs et le développement d'outils digitaux intégrant les données ESG.

Les entreprises françaises confirment leur fort engagement en matière de RSE et d’achats responsables, selon la 5e édition de l’étude Ecovadis / médiateur des entreprises « Performances RSE des entreprises françaises et européennes - comparatif OCDE et BICS ».

La cinquième édition de l'étude sur la performance RSE des entreprises, présentée par Pierre Pelouzet, Médiateur des entreprises et Sylvain Guyoton, Chief Rating Officer chez Ecovadis, met en lumière des résultats significatifs quant à l'engagement des entreprises françaises en matière de RSE. Surtout elle met en évidence une culture RSE qui infuse côté PME et TPE. La conformité légale plus que les pratiques volontaristes sont un facteur clé en termes d'impact positif des entreprises.

Seules les entreprises nordiques sont devant. Les dirigeants français sont bien engagés dans leurs actions durables selon la dernière étude EcoVadis-Médiateur des entreprises. De bon augure pour les futures obligations européennes de rapports extra-financiers.

Mais, par-dessus tout, l’implémentation d’un SRM doit nous permettre de créer davantage de partenariats stratégiques avec nos fournisseurs et développer dans le temps des innovations communes qui profitent à tous. La notion de co-construction est vraiment le maître mot de cette démarche.

Nous allons ensuite poursuivre notre marche en 2024 et 2025. La législation avance, notamment en matière de RSE. Il nous faut donc intégrer aux Achats la partie tracking carbone, la gestion des risques, la conformité … C’est indispensable au moment d’établir un état des lieux de nos actions et dans le pilotage de la relation fournisseur. Nous travaillons déjà avec EcoVadis depuis quelques temps et cette année, nous souhaitons couvrir 65 % de nos fournisseurs sur la partie RSE.

Depuis le 1er janvier 2023, certaines entreprises doivent mesurer (et réduire) leurs émissions de scope 3, c’est-à-dire situées au niveau de leur chaîne d’approvisionnement. Un sujet qui peut effrayer mais dont il est urgent de s’emparer.

Pour la RSE comme pour le reste, les évolutions réglementaires dictent les discussions. Dans l’air du temps, en ce moment, « le scope 3 » anime les débats. Depuis le 1er janvier 2023, les entreprises cotées et les entreprises non-cotées de plus de 500 personnes et dont le chiffre d’affaires ou le bilan consolidé dépasse les 100 millions d’euros doivent évaluer, publier et tenter de réduire leurs émissions de scope 3. Celui-ci désigne les émissions indirectes, issues de la chaîne d’approvisionnement (et donc des fournisseurs) de celles-ci.

L’enjeu est vaste. Pour les grosses boîtes, cela demande un travail d’accompagnement minutieux et de longue haleine. Sur la scène de Sustain 2023, conférence annuelle du groupe EcoVadis, les experts ont livré leurs conseils.

Dans son Baromètre des Achats Responsables, réalisé main dans la main avec Accenture, EcoVadis note que seules 10 % des entreprises disposent d’outils qui les aident à piloter leur programme achats responsables. Beaucoup de donneurs d’ordre souffre par ailleurs d’un manque de visibilité criant sur leur chaîne de valeur, chose quasi rédhibitoire pour penser une politique efficace en matière d’achats responsables …

Le baromètre des achats responsables, publié tous les deux ans depuis 2007, évalue les pratiques d'achat responsable des entreprises à travers le monde. Cette année, EcoVadis et Accenture ont conjointement développé ce rapport.

Sylvain Guyoton, Chief Rating Officer d’EcoVadis et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, ont présenté début septembre les résultats de la 5ème édition de l’étude « Performances RSE des entreprises françaises et européennes – comparatif OCDE et BICS ».

Avec un score global de 57,6/100 en 2022, contre 54,3 il y a deux ans, l’étude Ecovadis et Médiateur des Entreprises parue début septembre souligne la progression des entreprises françaises en matière de RSE. Ainsi, la France maintient sa place dans le Top 5 des pays les plus performants. L’étude 2023 repose sur l’analyse statistique de plus de 100 000 fiches d’évaluations RSE anonymisées de 62 213 entreprises (dont près de 7000 entreprises françaises) sur une période allant de 2018 à 2022. L’objectif de cette nouvelle édition est d’observer la performance de la RSE des entreprises françaises et européennes à la lumière des performances des entreprises de l’OCDE et des BICS.

La France se place dans le Top 5 des pays les plus performants en matière de RSE mais il reste des progrès à faire en matière d'éthique et de gestion des risques.r

Pour la cinquième fois, Ecovadis et le Médiateur des entreprises publient, ce jeudi 7 septembre, leur étude sur les performances RSE des entreprises en France et dans le monde. Dans l’ensemble, les pratiques RSE progressent partout. Les pays nordiques et l’Union Européenne se détachent toutefois avec un score supérieur à 55 sur 100. La France, quant à elle, affiche un résultat de 57,6 points sur 100 ce qui classe les entreprises hexagonales dans le top 5 en matière de performances RSE.

Les entreprises françaises se classent à la quatrième place mondiale pour la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), selon une étude du médiateur des entreprises et d’EcoVadis dévoilée jeudi 7 septembre. Les efforts des grandes sociétés baissent en intensité.