Thomas Fatome : « L'Assurance-maladie passe 40.000 appels par jour pour remonter les chaînes de transmission du virus » Contenu réservé aux abonnés
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Plus de 10.000 agents sont sur le pont, selon le directeur de l'Assurance-maladie, pour assurer un traçage de plus en plus complexe avec la multiplication des cas. Les tests réalisés en ville vont coûter 1,6 milliard d'euros cette année. La prise en charge à 100 % des téléconsultations va se poursuivre.
Par Solveig Godeluck
Depuis le déconfinement, l'Assurance-maladie gère à l'échelle nationale la stratégie d'identification des chaînes de transmission du coronavirus (« contact tracing »), en lien avec les médecins libéraux. Ses agents tiennent à jour un fichier des patients zéro et de leurs « cas contacts ». Quand un cluster se déclare, l'Assurance-maladie passe le témoin aux Agences régionales de santé pour mener l'enquête. Cinq mois après, et alors que l'épidémie regagne du terrain, retour sur un dispositif qui continue à évoluer.
Alors que l'épidémie de coronavirus gagne du terrain, est-ce que le « contact tracing » est suffisamment dimensionné pour briser les chaînes de transmission ?
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