Le COVID-19 exacerbe les inégalités sociales/ Des fragments de Venus sur la Lune?

.  ©Getty - michel Setboun / Contributeur
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La grande enquête épidémiologique de l'Inserm ; étudier Vénus sur la Lune ; et autres actualités scientifiques de la semaine.

Le COVID-19 exacerbe les inégalités sociales

EpiCov, la grande enquête de l’ INSERM est parue aujourd’hui. Selon cette étude, le COVID-19 exacerbe les inégalités sociales. Cette étude, conduite en mai sur un échantillon représentatif de plus de 135 000 personnes, nous documente sur une perspective épidémiologique - avec es tests sérologiques-  et nous renseigne en même temps sur les conditions de vie des personnes. C'est à à ce sujet, l’enquête la plus complète à ce jour : elle donne une vue globale de l’épidémie dans toute sa complexité. Tout d'abord, elle confirme qu’en mai seul 4,5 % de la population à échelle nationale a été touché par le virus. Mais selon où vous vivez, la prévalence n’est pas la même. Par exemple : dans le département de la Seine saint Denis, cette prévalence atteint les 11 %.  Ensuite, elle confirme également que l’épidémie touche d’abord les plus mal logé, les plus précaires, les professions essentielles,  mais aussi les plus riches.

Entretien avec Nathalie Bajos, directrice de recherche à l’Inserm, est  co-responsable de  l’enquête Epicov.  

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LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Nathalie Bajos

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Radiographies du coronavirus, la chronique
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Des fragments de Venus sur la Lune?

Pour étudier Venus – pour comprendre si cette planète a eue une atmosphère similaire à la nôtre, ou s’il y a eue des océans liquides à sa surface, il n’y a pas besoin d’aller très loin... Selon une étude à paraitre dans la revue The Planetary Science Journal : il pourrait il y avoir des fragments de Vénus sur la Lune. Ce sont les conclusions de cette équipe américaine. On sait que les impacts d’astéroïdes se sont produits plus fréquemment sur Vénus il y a des milliards d’années. Selon cette prépublication, de la matière de Venus a pu être éjecté de la planète par des météorites, puis se mettre en orbite autour du soleil, pour ensuite, au fil des années, arriver au niveau de l’orbite de la Terre et donc, tomber sur la Lune.  Grâce à des analyses isotopiques de roches lunaires, on pourrait déterminer leur origine - si ces roches viennent de Vénus- et si c’est le cas, en savoir plus sur l’histoire géologique de cette planète. 

Entretien avec Léa Griton , docteure en astrophysique à l'IRAP de Toulouse ,  et membre du comité de rédaction de la revue Astronomie

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS LEA GRiton

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En bref

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