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Déconfinement : les "brigades Covid" sont en action dans l'Hérault

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Des agents de la CPAM de l'Hérault mènent des enquêtes téléphoniques avec les patients testés positifs au coronavirus. Ensemble, ils retracent tous les contacts proches que les malades ont pu avoir avoir avec d'autres personnes récemment, pour briser la chaîne de contamination.

Marine Canale, agent de la CPAM de l'Hérault. Elle fait partie de la brigade Covid Marine Canale, agent de la CPAM de l'Hérault. Elle fait partie de la brigade Covid
Marine Canale, agent de la CPAM de l'Hérault. Elle fait partie de la brigade Covid © Radio France - Solenne Le Hen

"Oui, bonjour, Marine Canale de l'Assurance maladie". Marine Canale fait partie de la "brigade Covid" à la CPAM de l'Hérault. Elle appelle un patient zéro, c'est à dire un homme testé positif au coronavirus. Ensemble, ils vont enquêter. "Je vous appelle dans le cadre de l'enquête menée pour le Covid-19. On va retracer, jusqu'à sept jours avant, les personnes avec qui vous avez pu être en contact". Au total, trois proches avec cet homme a passé du temps sans masque : sa femme, testée positive elle aussi, leur fille et un autre membre de la famille mais hors du domicile.

Nos collaborateurs sont soumis, de par leur fonction à l'Assurance maladie, au secret professionnel et au secret médical. Les deux sont respectés (Isabelle Théron, la responsable de la plateforme Covid)

"Est-ce que je peux avoir son nom, son prénom et ses coordonnées ?" Ce patient zéro coopère volontiers, reconnaît Marine Canale au micro de Solenne Le Hen, journaliste à Radio France : "On n'a pas à faire les petites fourmis pour essayer de trouver les coordonnées. C'est vrai qu'on appréhendait un petit peu au départ, et au final, ils sont très réceptifs. Il s'agit de leur santé, et de leurs proches."

Depuis le déconfinement, chaque département dispose d'une "brigade Covid". Dans l'Hérault, 30 agents sont chargés d'appeler les personnes identifiées comme malades par les médecins généralistes. Ils les accompagnent et surtout ils tentent de briser la chaîne de contamination.

Réagir très vite, un gage d'efficacité

Vient ensuite la deuxième phase : il faut appeler les contacts, les prévenir qu’ils ont été proches d’une personne contaminée et les inviter à s’isoler, à se faire dépister. Les agents se donnent 24 heures maximum pour les appeler, explique Philippe Trotabas, directeur de la CPAM de l’Hérault. "Le faire vite, c'est garantir une plus grande sécurité sanitaire. Éviter, dans le doute, qu'il puisse éventuellement, s'ils sont porteurs du virus, contaminer d'autres personnes dans leur entourage sans le savoir. Pour nous, cette hyper réactivité est un des éléments de réussite du dispositif de "contact tracing" qu'on a mis en place."

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