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3 raisons pour lesquelles la course aux « J’aime » sur Facebook ne sert plus autant qu’avant

Je pense que ce temps est révolu.

En 2010, une étude statistique menée par un spécialiste de la mécanique virale de chez Hubspot avait indiqué que les publications avec les mots « call to action » comme « comment », « like » ou « share » étaient plus susceptibles d’être aimées, commentées ou partagées sur Facebook. Et comme vous le savez certainement déjà, Facebook utilise ces actions pour juger de la pertinence d’une publication, afin de les afficher ou non sur le fil d’actualité.

La logique a toujours été « Un max d’interaction » =  « un max de portée »

Mais les choses évoluent vite lorsqu’il s’agit du fil d’actualité de Facebook. Ainsi, en avril 2014, le numéro un des réseaux sociaux a décidé de pénaliser le like-baiting, cette pratique qui consiste à demander explicitement à son audience de liker une publication.

D’après Facebook les publications qui font du like-baiting sont 15 % moins pertinentes que les autres publications avec le même nombre d’interactions. Et cela serait néfaste à l’expérience utilisateur.

Le numéro un des réseaux sociaux expliquait : « Cette mise à jour n’aura pas d’impact sur les pages qui essayent d’encourager les discussions entre leurs fans, et porte principalement sur les pages dont les publications demandent fréquemment, et de manière explicite, des likes, des commentaires et des partages. »

Donc, demander « cliques sur j’aime si tu es d’accord ! », c’est complètement inutile, et ça peut même valoir du reach en moins… Cette décision fut suivie d’une autre qui pénalisait quant à elle le click-baiting ou du moins qui en réduisait un peu les effets.

Le fil d’actualité est devenu plus intelligent

Comme je l’expliquais plus haut, Facebook utilise les interactions avec une publication, notamment les clics sur ses boutons, pour savoir si celle-ci a intéressé ou non. Mais celui-ci s’est rendu compte qu’un utilisateur peut trouver une publication pertinente, sans pour autant avoir envie d’aimer, de commenter ou de partager.

Ainsi, depuis la mise à jour qui a été annoncée le 12 juin, l’algo du fil d’actualité tient aussi compte du temps que l’utilisateur passe devant un contenu (par rapport au temps qu’il a passé à regarder les autres) pour déterminer la pertinence de celui-ci.

Ce qu’il faut retenir, c’est que (théoriquement) même si vous n’avez pas eu 300 likes, mais que votre publication a suffisamment attiré l’attention de 300 personnes (le nouveau signal), vous ne devriez pas trop en souffrir.

Pareil pour les vidéos

Sur Facebook, la nouveauté de ces derniers mois fut les vidéos. Comme l’expliquait Adobe dans une étude, une publication a plus de chances d’être vue par les utilisateurs lorsqu’elle contient une vidéo (une vidéo native de Facebook, bien entendu).

Et pour juger de la pertinence d’une vidéo, le numéro un des réseaux sociaux va tenir compte de nouveaux signaux. En plus du temps passé par l’utilisateur à regarder la vidéo, Facebook considèrera aussi que le contenu a été intéressant (et proposera d’autres vidéos du même type sur le fil d’actualité) si l’utilisateur a fait monter le son, activé la HD ou encore élargi le lecteur.

Donc, il n’y a plus que les like qui comptent !

 

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Facebook
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Par : Facebook, Inc.
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3 commentaires
3 commentaires
  1. Je pense que c’est intelligent de la part de Facebook de tenir compte de la durée d’une visualisation pour juger de la pertinence d’un contenu. En ce qui concerne le début de l’article sur le “like-baiting”, cela me fait très étroitement penser aux backlinks artificiels dans le domaine du SEO. On se rend vraiment compte que la notoriété sur le net est trop souvent artificielle, quelle que soit la cible (Facebook, Google, etc). La durée d’une visualisation a cependant des limites : imaginons que j’ouvre la page d’une publication et que je sois interrompu pour une raison X ou Y, que cela me prenne 5 minutes puis que je ferme ma page, Facebook pourrait penser que la publication m’a intéressé alors que ça n’a pas été le cas. A réfléchir…

  2. J’ai l’impression de lire des conseil de Matt cutts , voilà que FB se met aux algorithme de son côté mais bon si il est source de trafic c’est normal qu’il soit courtiser par referenceurs

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