Ordre : Hymenoptera
Famille : Argidae
Genre espèce : Arge pagana
Date de la prise de vue : 09/06/2008
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Une femelle en train de pondre dans la tige au moyen d'un oviscape finement dentelé, d'où le nom de "mouche à scie".
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Bernadette Cassel
onto Les Colocs du jardin |
Ordre : Hymenoptera
Famille : Argidae
Genre espèce : Arge pagana
Date de la prise de vue : 09/06/2008
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Une femelle en train de pondre dans la tige au moyen d'un oviscape finement dentelé, d'où le nom de "mouche à scie".
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Au fil des dernières décennies, les paysages façonnés par une agriculture intensive ont été le théâtre d’une perte significative au sein des groupes taxonomiques d’insectes, révélant une réduction spectaculaire de 95,1% de la biomasse totale en seulement 24 ans, selon une étude publiée dans Pest Science en 2023. Cette réalité complexe souligne l’urgence d’explorer comment ce déclin favorise l’émergence de bio-ravageurs, nécessitant une analyse approfondie.
Générations Futures Le 20 janvier 2024
------- NDÉ Ajout au 29/01/2024
"Plus la biodiversité disparaît dans les paysages agricoles, plus les ravageurs se développent ! Le changement climatique offre de meilleures conditions pour les pucerons qui n'ont plus de prédateurs pour les réguler... "
via Benoît GILLES sur X, 27.01.2024 https://twitter.com/PassionEntomo/status/1751182076114501666
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Fario - Mars 2024 En 1954, en liminaire du texte éponyme, Ponge annonce son propos : « provoquer une modification de l’idée de fleur, en Via dm
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Au cœur du département où l’insecte à pattes jaunes a été identifié pour la première fois en 2004, les apiculteurs ont tout tenté pour protéger leurs abeilles. Ils perdent des centaines de ruches chaque année.
par Sascha Garcia publié le 20 avril 2024 à 18h54 [...] "Pour l’entomologiste Hugues Mouret, la véritable solution, c’est la muselière, dont « l’efficacité a été prouvée ». Il préconise l’installation de muselières « de deux mètres de haut, comme une volière ou une serre grillagées, qui laisserait sortir et entrer les abeilles, mais empêcherait les frelons de rentrer, car les trous seraient trop petits ». Avec ça, pas de vol stationnaire ni d’attaque à l’intérieur des ruches. « C’est une construction ou un achat qui va durer des années et qui diminue significativement la prédation. Les apiculteurs disent que c’est compliqué, mais ça n’a pas de sens ». « Mais nos terrains ne sont pas fixes, rétorque Alexia Castanet. Tous les ans, on les change au gré des floraisons. »" (...)
[Image] Un champ de colza en fleurs à côté duquel un rucher est installé. (Céline Levain/Mirage Collectif pour Libération)
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Si le scolyte et ses larves ne mesurent que quelques millimètres, cette espèce ravage depuis des années des dizaines de milliers d'hectares dans les forêts françaises. Elle prolifère à cause du réchauffement climatique. Le gouvernement vient d'annoncer un plan pour lutter contre ce fléau.
par France 2 - V. Frédéric, T. Grosse, L. Klethi, B. Comte France Télévisions, 16.04.2024 ------ NDÉ À lire aussi → Sylviculture : les scolytes ravagent les épicéas et déstabilisent l'industrie du bois, 15.04.2024 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/sylviculture-les-scolytes-ravagent-les-epiceas-et-destabilisent-l-industrie-du-bois_6453278.html
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Les forêts privées de Haute-Loire sont mises à mal : déjà attaquées par des maladies et affaiblies par le réchauffement climatique, la tempête Monica a été le coup de grâce. Le syndicat Fransylva tire la sonnette d’alarme.
Écrit par Solenne Barlot Publié le 26/03/2024 à 11h50
"Des milliers d’arbres ont été cassés, déracinés, par les vents violents amenés par la tempête Monica en Haute-Loire, dans la nuit du 9 au 10 mars. Les forêts privées ont payé un lourd tribut, alerte Philippe Beignier, président de Fransylva 43, syndicat des propriétaires forestiers de la Haute-Loire." (...)
"Ces chutes massives ont provoqué des incidents, “des chutes sur des poteaux, des coupures de téléphone, de la fibre ou de l'électricité, ou des arbres qui sont tombés chez le voisin”, précise Philippe Beignier." (...)
"L’est du département est le plus touché, précise Philippe Beignier : “Il y a eu plus de dégâts dans l'est. Le vent a été plus puissant de ce côté-là. On a eu des pointes du côté de Tence à 160 km/h, donc, je pense que c'est surtout lié à la puissance du vent. (...)" (...)
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Cette étude montre que le "biocontrôle" et les mécanismes naturels permettent aux agriculteurs de réduire la population de nuisibles et d'améliorer les rendements.
Boris Hallier Radio France Publié le 08/03/2024 "... Premier avantage : ces prédateurs sont déjà là dans la nature. Si on n'y fait pas forcément attention, ils sont pourtant précieux, rappelle Thibaut Malausa, spécialiste du "biocontrôle" à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) : "Typiquement, ça va être des coccinelles, des chrysopes, des carabes et des oiseaux. Tous les animaux qui en mangent d'autres et qui sont relativement gros..." "Travailler dans l'intérêt de l'agriculteur"Ces animaux vont s'attaquer aux pucerons et autres nuisibles qui ravagent les cultures. D'après les calculs effectués par des chercheurs brésiliens, ils permettent de réduire la population de nuisibles de 73% en moyenne. Ils entraînent également une augmentation des rendements des cultures de 25% (...)"
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Comme chaque année, le printemps amène les premiers papillons dans nos jardins. L’occasion parfaite pour découvrir ou redécouvrir l’Opération papillons !
Sciences participatives au jardin 5 mars 2024
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Longtemps ignoré, le monde rural français commence à intéresser ces professionnels qui voient dans ce territoire un laboratoire de la transition écologique et de nouvelles pratiques agricoles.
par Eve Szeftel publié le 3 mars 2024 à 14h30 "... le ZAN – pour Zéro artificialisation nette, qui impose de diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols – constitue une opportunité historique pour changer de modèle agricole, au moment où la France cherche à reconquérir sa souveraineté alimentaire. Spécialiste d’agriculture, auteur d’un traité récent sur la permaculture, le philosophe Sébastien Marot en est convaincu : il est grand temps, au vu de la «terrible impasse environnementale», de «préparer l’exode urbain». Et cela passe par une réinvention de l’agriculture, avec la remise à l’honneur de pratiques vernaculaires «par rétro-innovation ou issues du champ de l’agroécologie»." (...) [Image] Quelques photos du bâtiment réversible construit sur l’Wcopole du val d’Allier à partir de bois, de paille et de matériaux de réemploi (tôles du toit, fenêtres, portes, mobilier…). (Martin Delarue architecte)
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Des tonnes de terres polluées déversées sur des champs, un exploitant agricole victime d’extorsion... «Libération» dévoile les coulisses d’une affaire emblématique de certaines dérives liées aux chantiers du Grand Paris.
par Emmanuel Fansten publié le 27 février 2024 à 7h00 "... Lorsqu’un propriétaire souhaite rendre cultivable un terrain en pente ou truffé de pierres, il est d’usage de le recouvrir de terre saine, achetée environ 5 euros le mètre cube, pour permettre une mise sous culture immédiate. Mais il existe une combine moins vertueuse, et bien plus polluante, qui consiste à y déverser des terres issues de chantiers. Le propriétaire du terrain fait alors une croix sur la qualité de ses sols mais, au lieu d’acheter la terre, il empoche immédiatement quelque 30 euros le mètre cube…" (...) [Image] Les entreprises indélicates récupèrent les terres ou gravats de chantiers en construction et les utilise de façon illégale pour renflouer des terres cultivables. (Arnaud Robin/Divergence)
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Les campagnes ne sont désormais plus épargnées par les rodéos sauvages. Les motards se donnent rendez-vous pour des compétitions dans la forêt.
Article rédigé par France 2 Publié le 29/02/2024
"... les motocross et quads sont désormais apportés en nombre, par camion. Dans la commune, le passage régulier de ces pilotes amateurs commence à agacer les riverains. "Le plus ennuyant, c’est le bruit", confie l’un d’eux. Des tensions éclatent entre motocyclistes et agriculteurs. Ces passages répétés perturbent la faune et la flore. Aussi, l’Office français de la biodiversité alerte : "le phénomène va s’amplifier, et (…) il faudra des années pour que ça repousse", prévient Frédéric Kerinec, inspecteur dans l’Oise."
------- via newsletter Quotidienne Environnement de franceinfo, 01.03.2024 Climat, biodiversité... l'essentiel de l'actualité environnementale
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Food security and healthy ecosystems are placed in jeopardy by poor potassium management. Six actions may prevent declines in crop yield due to soil potassium deficiency, safeguard farmers from potash price volatility and address environmental concerns associated with potash mining. Unlike nitrogen and phosphorus, potassium has received little attention despite being key to food security and ecosystem health. This Perspective proposes six actions concerning potassium deficiency, potash price volatility and potash mining.
Global food security threatened by potassium neglect | Nature Food
------- NDÉ via Brief.science, 23 février 2024
RENDEMENTS AGRICOLES
L’épuisement du potassium dans les sols menace les rendements agricoles mondiaux, selon une étude publiée lundi dans la revue Nature Food. 20 % des sols agricoles mondiaux sont confrontés à une grave carence en potassium, en raison principalement du prix « parfois trop élevé » de la potasse (un engrais utilisé par les agriculteurs pour reconstituer le potassium de leurs champs), expliquent les scientifiques. Or, le potassium est un nutriment essentiel à la croissance des plantes (pour la photosynthèse et la respiration). En Asie du Sud-Est, cette pénurie touche 44 % des sols agricoles.
------- NDÉ Lire aussi
par Rob Mikkelsen Director of Agronomic Services at Yara International Chapel Hill, Caroline du Nord, États-Unis
Une menace pour le potassium ? Vraiment ? J’apprécie l’analyse réfléchie qui a été publiée la semaine dernière dans l’estimé « Nature Food » au sujet de la potasse. L’importance du K pour la nutrition des cultures est trop souvent négligée. Mais les auteurs vont un peu loin en disant que nous sommes confrontés à une « menace potassique » et à un appel international à l’action pour améliorer de toute urgence notre compréhension de l’utilisation et du devenir des engrais potassiques. Oui, il est nécessaire d’assurer une meilleure gestion de toutes les ressources naturelles, mais celle-ci n’est pas encore en tête de ma liste, compte tenu de toutes les autres pénuries potentiellement imminentes. https://lnkd.in/epRsbhK8 Cela me dérange que les articles reçoivent une énorme quantité de publicité dans les nouvelles, mais que des décennies de travail discret de scientifiques dévoués soient négligées. J’ai participé à la préparation d’un livre Springer en libre accès sur ce sujet (2020) avec les principaux experts mondiaux « Improving Potassium Recommendations for Agricultural Crops : https://lnkd.in/euFh7F5q. De nombreuses questions relatives à la « menace » y sont abordées en détail. Oh, nous ne sommes pas au bord de crises #potash et de menaces mondiales. Les ressources mondiales sont estimées à environ 250 milliards de tonnes. https://lnkd.in/endQ2cse Oui, travaillons à fournir les nutriments appropriés (y compris le K) aux agriculteurs qui les utilisent pour une production agricole durable, une nutrition équilibrée des plantes et le renforcement de la santé des sols. #potassium #fertilizer #4R T. Scott Murrell #soilhealth
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L’adoption de la loi européenne sur la restauration de la nature, un pilier du Pacte vert de l’Union, est aussi et surtout une formidable victoire pour l’agriculture et la pêche.
par Coralie Schaub publié le 28 février 2024 à 13h57
Dans la forêt de Rambouillet, le 25 avril. (Camille McOuat/Libération)
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Malgré les règlementations et les subventions, le bocage continue de disparaître et de se dégrader. Pour éclairer le sujet de ce bocage qui régresse, le média Splann ! a mené l’enquête dans une partie du Trégor, au nord-ouest de la Bretagne. Mercredi 28 février 2024 Mathieu Vidard
avec Nolwenn Weiler, journaliste indépendante qui a co-écrit cette enquête pour Splann ! avec Yann Marlot-Kerbat - A lire, l'intégralité de l'enquête de Splann ! : Bocage, la fin d'un paysage Thierry Guéhenneuc, président de l’association Terres et bocages Anne Bras Denis, maire de Plouaret, commune qui n’a jamais été remembrée. |
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Marion Fortoul. Caractérisation et diffusion des actions favorables à la biodiversité en milieu agricole.
dumas-04274737 DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
Introduction
[Image] Illustration de la perte de biodiversité selon la diversification des paysages agricoles (Crédit : Cour
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Suivez Julien Perrot chez lui pour découvrir notre nouveau guide pratique Agir pour la nature au jardin. Nichoirs, aménagements et plantes au rendez-vous.
Publié le 21 avril 2021
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Une petite parcelle avec des fleurs ou bien un grand terrain avec des arbres fruitiers. Nous parlons de jardins dans "Question de société" aujourd'hui, avec le sociologue Jean Viard.
Marc Podevin Radio France Publié le 20/04/2024 10:44 Mis à jour le 20/04/2024 11:21
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"La Tapinoma magnum, une espèce de fourmi exotique, envahit le quartier de la Plaine des Fourches à Albi, dans le Tarn. Résistante aux insecticides, elle complique la vie des habitants." Publié le 12/04/2024 16:20 France 2 - A. Duffaud, N. Bonduelle, Y. Capy, France 3 Occitanie France Télévisions
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Programme du Festival de l'agroécologie et de l'agriculture de conservation (FA²C)
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Retour des actualités après 34 jours sans Internet suite à la tempête Monica dans l'est de la Haute-Loire !
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« La biodiversité est à la base de la production agricole », insiste l'écologue Vincent Bretagnolle. Des recherches menées depuis 30 ans avec des exploitations agricoles des Deux-Sèvres démontrent que la protection de la biodiversité augmente les rendements.
4 mars 2024 par Sophie Chapelle
"Cibler l’environnement pour éteindre la colère agricole. C’est le choix fait par le gouvernement français début février qui a notamment annoncé la suspension du plan Ecophyto. Celui-ci visait à réduire de moitié les usages de pesticides d’ici à 2030. Pour l’exécutif, la protection de l’environnement serait incompatible avec le fait de produire : les normes environnementales sont réduites à des tracasseries administratives empêchant la profession agricole de vivre bien. Les études scientifiques s’accordent pourtant sur le rôle des pesticides - notamment des néonicotinoïdes - dans l’effondrement des populations d’abeilles, ou des conséquences de l’agriculture intensive sur la disparition des oiseaux et de la diversité florale.
Un grand laboratoire à ciel ouvert de 45 000 hectares dans les Deux Sèvres, créé il y a 30 ans par le chercheur Vincent Bretagnolle en collaboration avec les agriculteurs, montre au contraire que la protection de la biodiversité, notamment des insectes pollinisateurs, permet d’augmenter les rendements. Ce terrain d’expérimentation révèle aussi que les agriculteurs parviennent à augmenter leur revenu en diminuant les pesticides et les fertilisants comme l’azote de synthèse. Il nous a semblé essentiel à Basta! de diffuser cet entretien avec Vincent Bretagnolle pour que cette expérience scientifique à grande échelle sur les changements de pratiques agricoles soit davantage connue." (...)
Photo de une : CC BY-SA 2.0 Jean-Raphaël Guillaumin.
Cet entretien est extrait de Campagnes solidaires, la revue mensuelle de la Confédération paysanne qui a publié en octobre 2023 un dossier sur le thème : « Pas de paysan·nes sans biodiversité ».
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Dans le Var, des bénévoles créent un jardin partagé pour réhabiliter des terres. Avec l'aide d'une association, leur production est ensuite distribuée à des personnes précaires.
France 2 - S. Piard, S. Pichavant, E.Fromentin France Télévisions Publié le 06/03/2024 16:21
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"Éléments essentiels du bon fonctionnement des écosystèmes naturels et fournisseurs de ressources naturelles, les sols sont exposés à de multiples pressions pouvant compromettre les services écosystémiques qu’ils rendent. La satisfaction des besoins en logements et en infrastructures et les besoins en ressources naturelles conduisent à l’artificialisation de nouveaux espaces et à l’extraction de matières premières ayant un impact direct sur les sols souvent difficilement réversible."
Données et études statistiques Publié le 01/03/2024 Christelle Larrieu Coordinatrice
SOLS ET AGRICULTURE
"... En 2021, les grandes cultures (hors maïs fourrage) couvrent 43 % de la surface agricole utilisée (SAU), dont un tiers semées au printemps. Si le labour aère le sol et en améliore la fertilisation, il affecte sa structure et sa biodiversité, accélère le déstockage de carbone et le lessivage de l’azote.
Des techniques de conservation du sol, telles que le non-labour (47 % de la surface en grandes cultures), limitent ces impacts, mais favorisent le tassement du sol, la prolifération de mauvaises herbes et des insectes ravageurs, impliquant un recours éventuel aux pesticides (graphique 3).
L’implantation d’un couvert végétal hivernal, précédant 61 % des cultures de printemps, limite l’érosion et le lessivage des nitrates et peut faire l’objet de valorisations énergétiques.
POLLUTION DES SOLS
En octobre 2023, 10 440 sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics sont recensés en France en raison de son passé industriel : les anciennes régions minières en concentrent la moitié. Ces pollutions résultent soit de rejets de polluants non maîtrisés, soit d’accidents ou de mauvais confinements." (...)
[Image] Graphique 3 : part des surfaces restant nues en hiver et sans labour, en 2017
Champ : surfaces de grandes cultures en France métropolitaine.
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Peu coûteux, renouvelable, le chauffage au bois est de plus en plus plébiscité, et même subventionné. Mais sa généralisation n’est pas sans risque : émissions de particules fines et effets rebond.
Mathex Simon Doctorant en économie de l'environnement et en économie comportementale, CEE-M, Inrae
Publié: 19 février 2024, 15:55 CET "... qu’en est-il vraiment ? N’y-a-t-il pas des risques à percevoir et promouvoir le chauffage au bois comme une source d’énergie ?" [...] L’effet rebond : un mécanisme d’abord économique"L’effet rebond survient lorsque l’adoption d’une technologie plus performante aboutit à des bénéfices inférieurs aux bénéfices attendus. Généralement, les bénéfices évoqués concernent la réduction de la consommation d’énergie, mais cela peut également s’appliquer sous le même principe pour la réduction d’émission de particules fines. Alors comment expliquer cet effet ? En devenant plus efficace, la technologie devient également moins chère, ce qui incite les individus à l’utiliser davantage. Ce changement de comportement génère alors une consommation supplémentaire d’énergie, d’avantage de particules fines émises, qui compense une partie des bénéfices qu’il y à d’utiliser cette nouvelle technologie.
L’explication de l’effet rebond par une variation de prix a permis aux économistes de fournir des premières estimations sur l’amplitude de cet effet. Sans détailler la méthode employée, leurs travaux révèlent deux éléments intéressants sur l’effet rebond. Le premier est que l’effet rebond pour le chauffage semble être compris entre 10 et 30 %. Concrètement, cela signifie qu’entre 10 et 30 % des bénéfices liées à l’utilisation d’un chauffage plus performant sont perdus, car les individus se chauffent davantage. Le second élément est que le chauffage n’est pas un cas isolé puisqu’un effet rebond a été estimé pour une majorité de services énergétiques (voiture, éclairage, climatisation, etc.).
L’effet rebond relève finalement d’un comportement assez rationnel : si le prix d’un service diminue, il est logique que les gens l’utilisent davantage. Ce mécanisme économique a longtemps constitué l’unique explication à l’effet rebond. Or aujourd’hui des recherches récentes avancent l’idée que des mécanismes, autre qu’économique, peuvent aussi être source d’effet rebond. Parmi eux, des mécanismes psychologiques comme l’effet de compensation morale. Face à cet effet également, le chauffage au bois pourrait ne pas être à l’abri.
L’effet de compensation morale comme ressort de l’effet rebondL’effet de compensation morale décrit le comportement, généralement inconscient, d’un individu qui va compenser une bonne action initiale par une seconde action moins souhaitable. L’exemple souvent cité pour illustrer l’effet de compensation morale est celui du fast-food qu’on s’autorise à manger après avoir accompli une séance de sport intensive. Cet effet peut également advenir dans le domaine de l’environnement, à la suite de comportement de recyclage ou après l’achat de produits écologiques par exemple.
L’effet de compensation morale est considéré comme un biais cognitif car il amène un individu à atténuer les bénéfices d’une première action vertueuse par une seconde action qui génère un résultat opposé." (...)
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Canopée vous propose de suivre toutes les étapes de sa campagne "Alliance Forêts Bois", la plus grande coopérative forestière française.
Le point sur la campagne depuis la publication de notre enquête. Publié le 09/02/2024 Rédigé par Canopée
Alliance Forêts Bois est la plus grande coopérative forestière française. Elle compte 680 salariés et produit plus de 3 millions de tonnes de bois par an. [4] La coopérative met en avant sa “gestion
(...)
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Le programme de suivi de la restauration écologique du fleuve Sélune en Normandie révèle des premiers résultats prometteurs après l'effacement de deux grands barrages : le barrage de Vezins, démantelé en 2019-2020 et le barrage de La-Roche-Qui-Boit, démantelé en 2022-2023.
Dossier de presse - Programme scientifique Sélune 08 / 11 / 2023
"Depuis 2012, une équipe de chercheurs et spécialistes de l'environnement s'est engagée dans un suivi scientifique rigoureux et multidisciplinaire pour évaluer les impacts du démantèlement des barrages sur la biodiversité, la qualité de l’eau de la Sélune et son territoire. Quelques mois après les démantèlements des barrages, les premiers résultats sont spectaculaires :
Le retour des grands poissons migrateurs : Avec l’effacement des barrages, les poissons migrateurs, notamment le saumon atlantique, l’anguille européenne et la lamproie marine, remontent la Sélune pour s’y rétablir après plus d’un siècle d’absence. Ainsi, sont renoués des cycles migratoires entre l’océan et la rivière qui sont essentiels à ces espèces.
Amélioration de l’état écologique du fleuve : Les premières analyses montrent une nette amélioration de l’état écologique du fleuve dans certaines zones, créant un environnement plus favorable à la faune aquatique. La présence d’invertébrés aquatiques (insectes, larves) sensibles aux polluants et à la quantité d’oxygène confirme cette amélioration.
Recolonisation des berges par la végétation : Les berges de la Sélune se régénèrent progressivement malgré les nombreuses interventions lors des travaux. La végétation qui recolonise les berges est riche et variée. Elle est marquée par l’arrivée progressive de plantes pérennes et arbres, qui offriront ombrage, stabilité et espace vital à une variété d'espèces, notamment des oiseaux, des amphibiens et des invertébrés." (...)
Le programme scientifique sur la Sélune a débuté en 2012 et se poursuivra jusqu’en 2027. Une soixantaine de scientifiques de différents organismes spécialisés en géologie, hydrologie, chimie, biologie, sciences humaines et sociales sont mobilisés.
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L’aspergillose est une grave maladie causée par une moisissure dont certaines souches résistent aux antifongiques. Or, ces mêmes antifongiques sont utilisés en agriculture, ce qui pourrait participer du problème.
Gabriel Reboux, Université de Bourgogne – UBFC; Laurence Millon, Université de Bourgogne – UBFC et Steffi Rocchi, Université Bourgogne Franche-Comté (UBFC)
Publié: 25 février 2024, 17:27 CET
"... De 2012 à 2018, 1661 cas de cette maladie ont été recensés dans notre pays, avec un taux de mortalité de 42,5 % chez les patients ayant par ailleurs une maladie du sang, lesquels représentaient 60 % des cas d’aspergillose invasive. Émergence de souches résistantes aux médicamentsLe traitement de l’aspergillose nécessite le recours à des médicaments antifongiques. Les azolés agissent en bloquant la fabrication d’un composant important de la membrane cellulaire des champignons, l’ergostérol. Ce sont des thérapeutiques qui allient l’efficacité et une bonne tolérance pour les patients.
Ceux-ci sont utilisés pour traiter non seulement les êtres humains, mais aussi les animaux. Par ailleurs, ils sont également largement employés comme fongicides en agriculture (de pleins champs, maraîchère, viticole), dans les scieries et en horticulture, afin de lutter contre les champignons qui s’attaquent aux plantes (phytopathogènes) ou au bois (lignivores).
Or, lorsque les fongicides azolés sont appliqués dans l’environnement, ils ont un impact non intentionnel sur Aspergillus : ils éliminent les souches sensibles et favorisent, par pression de sélection, celles qui se sont adaptées à ces molécules azolées. Résultat : des souches insensibles aux fongicides azolés se développent." (...)
[Image] Les bulbes de tulipes traités peuvent favoriser l’émergence de moisissures résistantes aux antifongiques. Krystina Rogers/Unsplash
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Pendant l’été 2022, chaque citoyen·ne a été invité·e à prendre part au projet et à recueillir et envoyer des échantillons de terre sur le territoire français (en métropole – voir la carte) afin d’identifier de nouvelles molécules issues des bactéries vivant dans les sols.
Aude Bernheim, chercheuse en microbiologie et en génétique, lauréate du prix du Collège de France pour les jeunes chercheuses et les jeunes chercheurs 2022 02/02/2023
------- NDÉ Suite
Et qui sait, peut-être qu'on trouvera des nouveaux médicaments dans les jardins de votre commune ?
*Statistiques mises à jour le 7 juillet 2023 :
"... nous avons réuni plus de 1400 échantillons prélevés par près de 300 participants durant l’été 2022 ! L’un d’entre vous nous a même envoyé 42 échantillons ! De notre côté, 15 scientifiques participants au projet se sont relayés pour analyser vos échantillons. Nous prévoyons de finir de tout analyser d’ici la fin de l’été mais voici déjà les premiers résultats : (...)
[Image] Capture d'écran
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