« Je serai intraitable sur la date des élections au Mali !» C’est le message, la semonce que le président de la République française avait adressés, sans ménagement, aux autorités de Bamako. Il est vrai qu’il les avait sauvées de la débâcle et que sans doute cela lui donnait des droits. Qu’importe donc que les organisateurs potentiels de ces élections, la CENI et même la Délégation qui en sont les maîtres d’œuvre, estiment pour leur part que le pari ne peut être tenu, que ni les moyens matériels ni les compétences qu’exigent l’exercice ne sont encore opérationnels !