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L'État veut renforcer le Volontariat international en entreprise

Le ministre délégué au Commerce extérieur et à l'attractivité, Franck Riester.
Le ministre délégué au Commerce extérieur et à l'attractivité, Franck Riester. FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

L'État prendra à sa charge 5000 euros pour l'envoi d'un jeune sous statut VIE dans une entreprise de petite ou moyenne taille.

Le gouvernement va renforcer le Volontariat international en entreprise (VIE) dans le cadre du volet du plan de relance, doté de 247 millions d'euros, destiné à aider les entreprises à l'export, a annoncé lundi le ministre délégué au Commerce extérieur et à l'attractivité, Franck Riester. «On va mettre davantage d'argent dans les VIE, pour ces jeunes qui passent deux ans dans une entreprise» à l'étranger, a déclaré le ministre sur RFI, une mesure qui vient s'ajouter à celles prévues dans le plan de relance pour favoriser l'emploi des jeunes (6,7 milliards d'euros).

Dans le détail, l'État prendra à sa charge 5000 euros pour l'envoi d'un jeune sous statut VIE dans une entreprise de petite ou moyenne taille, y compris des jeunes «issus de formations courtes ou venant des quartiers prioritaires de la politique de la ville», selon le dossier de présentation du plan de relance. «Au moins 3000 missions seront financées», est-il précisé, sachant que ce coup de pouce représente «entre 15% et 20%» des coûts de la mission, qui est indemnisée et réservée aux jeunes diplômés de 18 à 28 ans.

Plan de soutien à l'export

Le «plan de soutien à l'export» vise à ce que l'économie française, dont des «filières emblématiques à l'export (comme l'aéronautique) ont été très touchées» par l'arrêt forcé de l'activité résultant de la pandémie de Covid-19, «continue de se projeter à l'international», a expliqué Franck Riester. Au deuxième trimestre 2020, le déficit commercial de la France s'est fortement creusé, atteignant 20,4 milliards d'euros, soit 6,9 milliards de plus qu'au premier trimestre. Les exportations ont dégringolé de 28,9%, plus vite que les importations (-20,7%).

Dans ce contexte, les 247 millions d'euros budgétés sont destinés à «renforcer les outils préexistants d'accompagnement des entreprises à l'export», a poursuivi le ministre, précisant que la France comptait 130.000 entreprises exportatrices avant la crise. Outre le renforcement de l'assurance-prospection, est prévu un «chèque export» qui prendra en charge jusqu'à 50% des frais de participation à un salon international, par exemple.

Il sera aussi demandé aux ambassadeurs de France «de faire remonter les spécificités de chaque plan de relance en Europe» afin que les entreprises soient au courant des appels d’offres ou à projet émis hors de leurs frontières. Ces informations, «sectorielles et par pays», seront regroupées sur un site internet. Le ministre souhaite par ailleurs que la France conserve son rang, atteint en 2019, de première destination des investissements directs étrangers en Europe.

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3 commentaires
  • Tamata

    le

    Ce gouvernement fait preuve de beaucoup d'imagination pour dépenser de manière grotesque de l'argent que nous n'avons pas. Au stade où nous en sommes, les entreprises du privé ne sont pas en situation d'employer plus de personnel. Contrairement aux entreprises publiques qui ne se posent pas les mêmes questions.

  • talence1949

    le

    si j'ai compris , l'état va financer les stages à l'étranger de nos très chers étudiants en écoles de commerces .Chouette idée pour nos étudiants mais encore une fois , on se demande qui va rembourser cette boulimie de dépenses tous azimuts