La Cour note que "10 ans après sa généralisation dans les pharmacies d’officine", le DP "a connu une montée en charge rapide et une diversification de ses usages, au prix de certaines imperfections".
Elle salue la "gestion opérationnelle efficace" du Conseil national de l'ordre des pharmaciens (Cnop), chargé de la mise en place du DP par la loi du 30 janvier 2007 relative à l'organisation de certaines professions de santé. "La montée en charge rapide du dossier pharmaceutique et l’extension de ses finalités s’expliquent notamment par le pilotage volontariste du Cnop et le développement d’un système informatique de qualité, reposant sur un budget progressivement équilibré."
Le budget du DP est "équilibré ou excédentaire depuis 2016", souligne le rapport. Son excédent était de 400.000 euros en 2018.
La couverture du DP "peut être élargie", pointe la Cour. En 2018, 60% de la population disposaient d’un dossier actif, c’est-à-dire consulté ou alimenté au moins une fois dans les 12 derniers mois.
Le rapport note un "déficit d'information des patients, qui ignorent souvent s’ils disposent ou non d’un dossier pharmaceutique" et incite le Cnop à "se mettre pleinement en conformité avec...