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Décryptage

Faux pass sanitaires : enregistrés comme vaccinés, des fraudeurs coincés et «honteux»

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La pandémie de Covid-19 en Francedossier
Depuis peu, l’Assurance maladie est confrontée à un problème inédit : régler le cas de ces personnes ayant acquis un faux pass, mais qui souhaitent finalement se faire vacciner.
par Elhia Pascal-Heilmann
publié le 17 août 2021 à 8h42

Depuis les annonces d’Emmanuel Macron le 12 juillet et la récente validation du pass sanitaire par le Conseil constitutionnel, les fausses attestations, souvent de simples photos de pass existants, fourmillent sur Snapchat et Twitter. Plus discrets, les faux pass, plus vrais que nature car émis par des professionnels de santé, abondent eux aussi entre les mains d’utilisateurs soucieux de passer entre les mailles du vaccin. Achetés entre 150 et 400 euros en moyenne, ces faux «vrais» pass deviennent parfois un enfer pour ceux qui y ont mis le prix. Enregistrés comme vaccinés auprès de l’Assurance maladie, certains souhaitent finalement recevoir leur dose. Parfois contraints à dénoncer leur pourvoyeur pour débloquer un nouvel accès à la vaccination, ils se tournent aussi vers leur médecin traitant pour contourner l’impasse.

Pourquoi certains faux pass sont reliés à l’Assurance maladie ?

On distingue plusieurs types de faux pass. Tous ont la même vocation mais ne prennent pas la même forme. Courants et facilement repérables lors des contrôles, les imitations de faux QR code ne renvoient vers aucune information de vaccination. Rendus inutilisables avec le système de scan, ces fausses attestations sont des arnaques totales. Les usurpations, lorsqu’une ou

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