Contrats d'apprentissage : Muriel Pénicaud veut une « mobilisation générale des entreprises »

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud était à Rouen (Seine-Maritime) pour réaffirmer l'une des priorités du plan de relance de l'économie : "La jeunesse et l'apprentissage."

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud s'est rendu au CFA Simone-Veil de Rouen, mardi 2 juin 2020.
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud s’est rendu au CFA Simone-Veil de Rouen, mardi 2 juin 2020. (©RT/76actu)
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Les ministres de la Ville, Julien Denormandie, et du Travail, Muriel Pénicaud se sont rendus dans l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime) mardi 2 juin 2020, dans l’espoir de consolider l’emploi après les ravages causés par la pandémie de Covid-19. Pour eux, une certitude : la création d’emploi passera par la jeunesse. D’un côté, Julien Denormandie était à Elbeuf pour évoquer la problématique de l’insertion des jeunes par l’emploi. De l’autre, la ministre du Travail a tenu à rencontrer des apprentis du CFA Simone-Veil sur les Hauts de Rouen. « Il faut se mobiliser pour la jeunesse », a répété à plusieurs reprises Muriel Pénicaud.

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Des mesures de soutien à l’apprentissage annoncées jeudi

C’est parce que « la priorité, c’est la jeunesse et l’apprentissage » que le gouvernement annoncera des mesures de soutien à l’apprentissage, jeudi 4 juin. « En gros, on va aider les entreprises pour qu’elles aident les jeunes. La rentrée se prépare, c’est maintenant qu’il faut se mobiliser sur l’apprentissage », indique Muriel Pénicaud qui a voulu lancer un appel à la « mobilisation générale des entreprises » :

Ces jeunes, il faut leur faire confiance, même s’il y a la crise. L’État a massivement aidé les entreprises depuis trois mois. Il faut trouver pour tous les jeunes, des contrats d’apprentissage.

Ces mesures de soutien auront notamment comme objectif principal de maintenir « la belle dynamique de l’apprentissage » connue au début d’année, avec plus de 500 000 apprentis. L’enjeu sera donc de garder au moins « le même nombre d’apprentis après la crise ».

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« Je refuse qu’il y ait cette génération sacrifiée »

Le CFA Simone-Veil de Rouen compte près de 400 apprentis essentiellement dans les métiers de bouches, mais aussi en vente et en fleuristerie. C’est principalement dans ces deux branches qu’il y a eu le plus souvent un recours au chômage partiel. « Notre campagne de recrutement débute chaque année en mars, en plein dans la crise du Covid-19. Certaines entreprises qui ont eu des difficultés de trésorerie sont un peu frileuses, mais on espère qu’elles nous suivront », commente Elise Vuillamy, responsable de l’établissement Simone-Veil.

La ministre du Travail a dit vouloir refuser « qu’il y ait cette génération sacrifiée, parce qu’un pays ne peut pas bâtir son avenir s’il n’investit pas dans la jeunesse ».

L’enjeu pour le gouvernement est de faire en sorte « qu’après la crise sanitaire et économique n’advienne pas une crise sociale », comme le résume Julien Denormandie. La visite ministérielle s’est terminée par une réunion de travail en préfecture de Rouen, où Muriel Pénicaud a demandé aux organisations professionnelles de « s’engager sur l’apprentissage ».

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