Time to wake up, academia !!

Très beau texte, et très vrai, de Nicolas Thirion. Mais. hélas, c’est un constat implacable maintes fois répété, déjà au début des années ‘80, qui dénonçait les effets pervers de la soi-disant démocratisation de l’Université confondant l’accès aux études et la réussite de celles-ci. Mais tout est dans la nuance: l’aide à la réussite n’a rien, en soi, d’un affaiblissement des exigences, elle tient de l’apprentissage de la méthode individuelle optimale. Le seul problème, comme Nicolas le dénonce très bien, est l’écart irréconciliable entre l’injonction d’augmenter le taux de réussite et l’absence de moyens adéquats, hormis quelques impulsions ponctuelles. Et ce n’est même pas la faute des responsables politiques successivement en charge et qui font avec les moyens du bord, c’est celle d’une société tout entière, qui ne se décidé pas à placer ses priorités dans le bon ordre. Et, comme toujours lorsque c’est la responsabilité collective qui est en cause, ce n’est la faute à personne... Ou au lampiste, quel qu’il soit.

A no-deal Brexit would mean disaster for British science.

La fracture numérique n’est pas que générationnelle, elle est hélas aussi topologique...