Refuser de vendre sa start-up, bonne ou mauvaise idée ?

Sur le secteur du numérique, les valorisations d’entreprises sont parfois vertigineuses. Certains start-up, bien que très jeunes, voient leur valorisation exploser et les premières propositions de rachat arriver très tôt. Elle doivent alors faire un choix : accepter de vendre, si elle considère que l’offre est supérieure aux gains escomptés ensuite… ou refuser des millions de dollars en espérant que leur valorisation continuera à augmenter. Empire Flippers s’est justement intéressé à ces entreprises, qui ont préféré faire cavalier seul malgré des offres de rachat parfois très impressionnantes.

Au sein de l’infographie ci-dessous, 15 entreprises qui ont refusé des offres de rachat sont recensées. On peut ainsi comparer le montant refusé et la valorisation actuelle de l’entreprise. En 2006, Yahoo avait tenté de racheter Facebook – pour 1 milliard de dollars. Une somme pharaonique pour l’époque, alors que Facebook était encore réservé à une poignée d’universités américaines. Facebook a sans doute eu raison de refuser, puisque l’entreprise est aujourd’hui valorisée à 245 milliards de dollars, et que les bénéfices annoncés tous les trois mois sont colossaux. Mais d’autres entreprises ont été moins clairvoyantes. En 1999, Google entame des discussions avec eXcite. C’est même la firme de Mountain View qui a proposé à Excite à racheter Google, contre « seulement » 750 000 dollars. Une proposition refusée par Excite – qui s’en mord certainement les doigts depuis plusieurs années.

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