Le Cerema vient de lancer une plateforme collaborative pour imaginer les nouveaux quartiers et réinventer l’espace public. Entre la crise sanitaire et le changement climatique, il faut modifier notre quotidien.
La crise sanitaire et les mesures de confinement et de couvre-feu ont mis en évidence l’importance du cadre de vie et de travail des citoyens. Pour faire face à ces nouveaux enjeux et imaginer les villes et quartiers de demain, le Cerema a lancé, le 28 janvier, un groupe participatif pour (re)penser les espaces publics et communs. « La Covid-19 a bouleversé notre quotidien et interrogé la sphère professionnelle », a notamment expliqué Anne Vial, cheffe de projet Quartiers durables, Action cœur de ville, au Cerema, lors d’un webinaire d’officialisation.
Repenser les logements et l’espace public
Pour imaginer cette plateforme collaborative, le Cerema a d’abord envoyé un questionnaire aux élus, collectivités, aménageurs, etc., pour savoir comment ils avaient vécu le confinement. Et l’objectif, désormais, est « de créer une communauté avec les acteurs de l’aménagement pour faire émerger de nouvelles pratiques et des quartiers résilients, sobres. » Les réflexions tourneront donc autour des logements et de leur réversibilité, des espaces communs, publics et plus apaisés, de la biodiversité dans ces quartiers, de la proximité (et la notion de la « ville du quart d’heure »), de la densité raisonnée, et de la co-conception…
Après un premier atelier, quatre sujets principaux ont été retenus : biodiversité et densité, changement climatique et résilience, place de la jeunesse dans l’espace public, adaptation du parc de logements aux besoins de chacun. Concrètement, une plateforme collaborative a été mise en place avec Idealco. Ouverte à tous (élus, responsables de collectivités, aménageurs…), elle doit permettre d’apporter des réponses à chacun et de proposer des solutions concrètes.
« La Covid a été un catalyseur, a conclu Pierre Jarlier, président-délégué de l’Association des petites villes de France et ancien directeur du Cerema. Les gens ne sont pas libres de leurs mouvements et le télétravail a fait ressortir les faiblesses actuelles de l’espace public. On doit avoir une autre vision du vivre-ensemble. Il faut savoir si les territoires appréhendent bien ces enjeux. »
Bonjour,
pour être exact, Pierre Jarlier a présidé le conseil d’administration du Cerema lors de la création de l’établissement, d’avril à novembre 2014. Fonction qu’il a interrompue après sa réélection au Sénat en septembre 2014.
Cordialement,