Publicité

La crise n'a pas changé le regard négatif des Français sur les chômeurs 

Contenu réservé aux abonnés

Malgré les 700.000 emplois détruits au premier semestre, la perception des Français sur les chômeurs reste marquée par les soupçons, confirme une nouvelle étude de l'Unédic.

Les Français voient les chômeurs comme des victimes d'une situation subie mais nourrissent toujours des soupçons à leur égard.
Les Français voient les chômeurs comme des victimes d'une situation subie mais nourrissent toujours des soupçons à leur égard. (PASCAL GUYOT/AFP)

Par Alain Ruello

Publié le 25 sept. 2020 à 07:45
Réservé à nos abonnés

Les stéréotypes ont la vie dure, et le deuxième volet du baromètre de l'Unédic sur la perception des citoyens sur les chômeurs publié ce jeudi le confirme. Plus de neuf Français sur dix ont beau penser que n'importe qui peut perdre son travail n'importe quand, les demandeurs d'emplois sont toujours vus à travers un miroir déformé par des croyances erronées. Pire, malgré les plus de 700.000 emplois détruits depuis le début de la crise , les soupçons à l'égard des intéressés ont… augmenté.

Réalisé durant la seconde quinzaine du mois de juin, le baromètre montre, comme l'opus d'avant le confinement, que les Français non demandeurs d'emploi attribuent toujours aux évolutions de la société - délocalisations, évolutions technologiques ou recherche d'une meilleure productivité - les raisons principales du chômage. Et qu'ils regardent toujours les chômeurs comme des « victimes » d'une situation « subie » qui les rend dépendants de la société, en perte de compétences, de courage ou de vétérance, mais aussi qui leur fait penser qu'ils profitent du système.

Ce contenu est réservé aux abonnés Access et Premium

Analyses économiques et 100% des articles Patrimoine : l’offre Access est faite pour vous !

    Je débloque l'articleDéjà abonné ? Connectez-vous

    Nos Vidéos

    xx0urmq-O.jpg

    SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

    xqk50pr-O.jpg

    Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

    x0xfrvz-O.jpg

    Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

    Publicité