Dette : la Banque de France rejette le risque de « doom loop » dans l'Hexagone Contenu réservé aux abonnés
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François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, ne craint pas de cercle vicieux lié à l'interdépendance entre les banques et l'Etat en France, alors que les établissements tricolores sont ceux qui détiennent le plus de dette souveraine dans la zone euro.
Par Thibaut Madelin
François Villeroy de Galhau ne craint pas de « doom loop » en France, ce cercle vicieux lié à l'interdépendance entre les banques et l'Etat. Alors que les banques françaises sont celles qui détiennent le plus de dette souveraine dans la zone euro , le gouverneur de la Banque de France a écarté vendredi ce risque de spirale infernale où la valorisation de la dette d'un Etat peut entraîner dans sa chute celle des banques et vice-versa. Un risque aigu durant la crise financière de 2008, puis celle de l'euro, en 2011.
« Le risque d'une interdépendance entre banques et émetteurs souverains, […] en tant que superviseurs, nous voulons absolument l'éviter, a-t-il déclaré vendredi lors d'un séminaire à Lisbonne. Permettez-moi néanmoins d'insister sur le fait que je n'ai aucune crainte à ce sujet pour le pays que je connais le mieux : depuis 2014, les banques françaises ont réduit leurs expositions vis-à-vis de la dette publique en termes absolus et l'ont fait de façon radicale par rapport à la taille de leur bilan. »
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