Une brèche est ouverte, ont commenté les médias parisiens après la discrète annonce du gouvernement. Le secrétaire d’État auprès du ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, a fait savoir mercredi [5 février], à l’issue du Conseil des ministres, que la vente de médicaments sans ordonnance allait être simplifiée, en particulier par le biais de la vente en ligne : les médicaments pourront être expédiés depuis des “locaux déportés”, à la condition que ces derniers soient placés sous le contrôle d’un pharmacien d’officine.

Les pharmacies françaises avaient déjà le droit de prendre des commandes en ligne pourvu que le médicament soit disponible à l’officine. Cette barrière vient de tomber : dans la proposition du gouvernement, les pharmacies pourraient aussi vendre des médicaments (sans ordonnance uniquement) stockés sur un autre site.

La peur des “pharmacies Amazon”

Le changement semble minime de prime