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Embauche des jeunes dans les quartiers : le dispositif des « emplois francs » renforcé

L'aide accordée aux entreprises procédant à l'embauche d'un jeune chômeur des quartiers de la politique de la ville est portée à 7.000 euros la première année, au lieu de 5.000, a annoncé ce jeudi matin la ministre du Travail, Elisabeth Borne. Le dispositif est aussi prolongé d'un an.

Elisabeth Borne, la ministre du Travail.
Elisabeth Borne, la ministre du Travail. (NICOLAS MESSYASZ/SIPA)

Par Les Echos

Publié le 22 oct. 2020 à 10:38Mis à jour le 22 oct. 2020 à 10:52

Le décret est paru ce jeudi au « Journal officiel ». Le gouvernement prolonge et renforce le dispositif des « emplois francs » visant à favoriser l'embauche de jeunes chômeurs des quartiers de la politique de la ville.

L'aide accordée aux entreprises procédant à une telle embauche est désormais portée à 7.000 euros la première année, au lieu de 5.000 (puis 5.000 euros les deux années suivantes), a précisé ce jeudi matin la ministre du Travail, Elisabeth Borne, sur France 2. Le dispositif, qui devait prendre fin au 31 décembre 2020, est par ailleurs prolongé d'un an. Si l'embauche se fait en CDD d'au moins six mois, l'aide est de 5.500 euros la première année, puis 2.500 euros l'année suivante.

Egalité des chances

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Lancés en avril 2018 dans une dizaine de zones et généralisée en 2020 à l'ensemble des 1.500 quartiers prioritaires, les emplois francs constituent l'un des rares dispositifs de contrat aidé lancés depuis le début du quinquennat. Il est ouvert à tout employeur, situé ou non en quartier de politique de la ville, qui embauche un chômeur habitant dans ces quartiers, quel que soit son âge. Le but ? Lutter contre l'une des discriminations les plus ancrées, celle liée au lieu de résidence, dont même les diplômés sont victimes.

Il en va de « l'égalité des chances », a fait valoir Elisabeth Borne, ce jeudi matin. « Chacun doit pouvoir trouver sa place dans la République. Je ne peux pas accepter qu'un jeune ne trouve pas de travail parce qu'il n'a pas la bonne adresse ou les bons codes », a-t-elle insisté. « Je dis aux employeurs : « N'hésitez pas à employer ces jeunes ». S'ils n'ont pas les codes, nous leur donnerons, s'ils ont besoin d'être accompagnés, pour comprendre les règles des entreprises, nous le ferons », a poursuivi la ministre.

Le gouvernement a prévu pour ce dispositif en 2021 une enveloppe budgétaire en hausse de plus de 40 % sur un an, à 317 millions d'euros au lieu de 224.

Les Echos, avec AFP

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